Instaurer le trot pour le Nouvel An khmer
AKP Phnom Penh, 13 avril 2005 –
A chaque Nouvel An chinois, des troupes de jeunes danseurs, musiciens et acrobates sillonnent la ville pour se rendre de maison en maison, là où les propriétaires des lieux les ont invités, pour exécuter la danse du dragon - les mongsays - censée chasser le meilleur et protéger la maison née durant l'année qui commence. Or une danse - le trot, - cousine du mongsay, existe dans le répertoire cambodgien avec le même but recherché: conjurer les mauvais sorts. Et pour le prochain Nouvel An khmer, le secrétaire d'Etat à la Culture Rous Ren aimerait bien que cette tradition soit remise au goût du jour, en particulier dans la capitale, a cité Cambodge Soir.
Dans les provinces de Siemreap, Battambang et Banteay Meanchey d'où est originaire le trot, les jeunes, assure-t-il, sont de plus en plus nombreux à s'intéresser au renouveau de cette danse. Et il espère que cet engouement fera tache d'huile. D'une manière plus générale, le ministère de la Culture a souhaité qu'à l'occasion du Nouvel An khmer, toutes les activités artistiques ou ludiques qui y sont traditionnellement attachées soient encouragées par les directions provinciales et municipales pour que les touristes puissent les découvrire". --AKP