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 Grippe aviaire: des experts appellent à agir pendant qu'il e

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MessageSujet: Grippe aviaire: des experts appellent à agir pendant qu'il e   Grippe aviaire: des experts appellent à agir pendant qu'il e EmptyJeu 26 Mai - 7:30

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Grippe aviaire: des experts appellent à agir pendant qu'il est temps

25 mai 2005 17:59



Face au risque d'une pandémie de grippe d'origine aviaire, des experts, inquiets du manque de préparation, appellent à agir pendant qu'il est encore temps, dans la revue scientifique britannique Nature datée de jeudi.

Une pandémie de grippe pourrait rendre malade 20% de la population mondiale. En quelques mois, près de 30 millions de personnes auraient besoin d'être hospitalisées, un quart d'entre elles mourraient, selon certains spécialistes.

Ce scénario, évoqué fin décembre dans la revue américaine Science par Klaus Stöhr et un autre expert de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), "fait partie des prédictions les plus optimistes", affirment cette semaine Albert Osterhaus et d'autres experts du Centre médical Erasmus (Rotterdam, Pays-Bas).

Le "vrai scénario de cauchemar", c'est le retour d'une pandémie de même ampleur que la grippe espagnole de 1918, qui avait fait jusqu'à 40 millions de morts, soulignent des éditorialistes dans la revue Nature.

Les habituelles épidémies de grippe font 1,5 million de morts par an dans le monde, précise Michael Osterholm (Université du Minnesota, Minneapolis Etats-Unis).

Multipliant le taux de mortalité, créant la panique, une pandémie changerait aussi brutalement notre monde (réduction ou arrêt du transport aérien, paralysie économique...), dit-il, appelant les pays du G8 à se mobiliser.

Mais "contrairement à la situation qui prévalait lors des précédentes pandémies de grippe, nous avons maintenant le savoir et la technologie permettant de mettre au point des mesures contre cette maladie mortelle", relève Anthony Fauci (National Institutes of Health, Bethesda, Etats-Unis).

Le virus H5N1 responsable de la grippe aviaire, qui a fait 53 morts depuis fin 2003 dans trois pays d'Asie (Vietnam, Cambodge, Thaïlande), n'a pas acquis jusqu'à présent la capacité de se transmettre facilement d'homme à homme. Les malades avaient été en étroit contact avec des volailles infectées.

Une possible contamination interhumaine, en septembre en Thaïlande, avait déjà fait craindre que le virus se soit adapté à l'homme. Les experts avaient finalement conclu qu'il était resté "purement aviaire".

La semaine dernière, l'OMS a fait état de la "possibilité que les récents virus H5N1 puissent davantage infecter les humains" et qu'ils deviennent "davantage capables d'être transmis d'homme à homme". Ils "continuent d'évoluer et constituent une menace épidémique croissante", ajoute l'OMS.

N'ayant jamais rencontré un virus grippal du même type, l'homme n'a pu préparer ses défenses immunitaires, d'où le risque de mortalité élevée lorsqu'un virus nouveau apparaît comme lors des pandémies de grippe de 1918, 1957 et 1968.

Dans la course contre le montre avec le virus, les efforts doivent, selon le Pr Fauci, porter à la fois sur la capacité à détecter le danger, comprendre comment les virus aviaires évoluent, se propagent et causent la maladie et sur les moyens de répondre en cas d'épidémie déclarée : médicaments antiviraux et vaccin.

Il faudra plusieurs mois pour mettre au point un vaccin, une fois que le virus dangereux émergera, mais des essais sont déjà en cours à partir du virus purement aviaire connu.

Une cinquantaine de pays seulement aurait, selon Nature, mis au point des plans pour faire face à une pandémie : constituer des stocks de Tamiflu, un antiviral susceptible de réduire la mortalité, fait partie de l'arsenal prévu. Le laboratoire Roche a augmenté sa capacité de production. Mais le médicament ne sera pas disponible pour tous et, souligne Nature, peu de pays parmi les plus exposés en Asie sont bien préparés.
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MessageSujet: Re: Grippe aviaire: des experts appellent à agir pendant qu'il e   Grippe aviaire: des experts appellent à agir pendant qu'il e EmptyJeu 26 Mai - 9:45

Grippe aviaire: des experts appellent à agir pendant qu'il e Lemondefr_pet
Grippe aviaire : le scénario d'une épidémie mondiale ressurgit

LEMONDE.FR | 25.05.05 | 19h26 • Mis à jour le 25.05.05 | 23h02


L'épidémie de grippe aviaire qui a commencé à sévir en Asie à la fin de l'année 2003, n'est pas résorbée, au contraire. Mardi 24 mai, un nouveau décès, survenu la semaine précédente, a été signalé au Vietnam, où 18 décès sont officiellement liés à la maladie depuis décembre 2004.

Mais ce sont surtout les risques d'évolution de l'épidémie qui préoccupent les spécialistes. Des experts, inquiets du manque de préparation, appellent dans la revue scientifique britannique Nature datée de jeudi 26 mai, à agir pendant qu'il est encore temps.

Fin décembre 2004, dans la revue américaine Science, Klaus Stöhr, le spécialiste de la grippe à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait évoqué le scénario d'une pandémie de grippe qui pourrait toucher 20 % de la population mondiale, nécessitant en quelques mois l'hospitalisation de près de 30 millions de personnes et conduisant à la mort du quart d'entre elles. Cela "fait partie des prédictions les plus optimistes", affirment, cette semaine, Albert Osterhaus et d'autres experts de l'hôpital universitaire Erasmus à Rotterdam, au Pays-Bas.

Le "vrai scénario de cauchemar" , c'est le retour d'une pandémie de même ampleur que la grippe espagnole de 1918, qui avait fait jusqu'à 40 millions de morts, soulignent des éditorialistes de Nature dans le numéro du 26 mai.

Les habituelles épidémies de grippe font 1,5 million de morts par an dans le monde, précise Michael Osterholm (université du Minnesota, Minneapolis Etats-Unis). Une pandémie, multipliant le taux de mortalité, créant la panique, changerait aussi brutalement nos conditions d'existence (réduction ou arrêt du transport aérien, paralysie économique...), dit-il appelant les pays du G8 à se mobiliser. "Contrairement à la situation qui prévalait lors des précédentes pandémies de grippe, nous avons maintenant le savoir et la technologie permettant de mettre au point des mesures contre cette maladie mortelle", relève Anthony Fauci (National Institute of Health, Bethesda, Etats-Unis).

Le virus H5N1, responsable de la grippe aviaire, qui a fait 53 morts depuis fin 2003 dans trois pays d'Asie (Vietnam, Cambodge, Thaïlande), n'a pas acquis jusqu'à présent la capacité de se transmettre facilement d'homme à homme. Les malades avaient été en étroit contact avec des volailles infectées. Ainsi, dans le cas de l'homme dont le décès a été annoncé mardi, la victime possédait dix canards (des animaux considérés comme un réservoir du virus), et des poulets morts ont été trouvés dans les maisons de ses voisins.

En septembre 2004, en Thaïlande, les interrogations autour d'un cas de possible contamination interhumaine avaient fait craindre que le virus se soit adapté à l'homme. Les experts avaient finalement conclu qu'il était resté "purement aviaire". Puis le 18 mai 2005, l'OMS a fait état de la "possibilité que les récents virus H5N1 puissent davantage infecter les humains" et qu'ils deviennent "davantage capables d'être transmis d'homme à homme". Ils "continuent d'évoluer et constituent une menace épidémique croissante", avait ajouté l'OMS. N'ayant jamais rencontré un virus grippal du même type, l'homme n'a pu préparer ses défenses immunitaires à l'affronter, d'où le risque de mortalité élevée lorsqu'un virus nouveau apparaît, comme lors des pandémies de grippe de 1918, 1957 et 1968.

Les efforts doivent, selon le Pr Fauci, porter à la fois sur la capacité à détecter le danger, comprendre comment les virus aviaires évoluent, se propagent et causent la maladie et sur les moyens de répondre en cas d'épidémie déclarée : médicaments antiviraux et vaccin. Il faudra plusieurs mois pour mettre au point un vaccin, une fois que le virus dangereux émergera, mais des essais sont déjà en cours à partir du virus purement aviaire connu.
Avec AFP
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MessageSujet: Re: Grippe aviaire: des experts appellent à agir pendant qu'il e   Grippe aviaire: des experts appellent à agir pendant qu'il e EmptyJeu 26 Mai - 14:10

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Virus. «Nature» dresse un état des lieux inquiétant des préparatifs en cas de pandémie.
Grippe aviaire, un appel à l'urgence

Par Corinne BENSIMON et Sylvie BRIET
jeudi 26 mai 2005 (Liberation - 06:00)


alors que la grippe aviaire vient de faire une nouvelle victime dans le nord du Vietnam portant le bilan du virus dans la région à 54 morts, la revue britannique Nature publie aujourd'hui une série d'articles autour de la question : «Sommes-nous prêts ?» Le ton est alarmant. Les auteurs estiment qu'une pandémie de grippe ­ due à ce virus, voire à d'autres virus aviaires en circulation ­ est inéluctable. Dans un mois, un an, dix ans ?

Une telle épidémie, dans un monde globalisé, «suscitera une réaction» ­ fermeture des frontières, blocus économiques, panique ­ «qui changera le monde en une nuit». Gouvernements et organisations internationales doivent prendre la mesure du risque et unir leurs efforts pour en minimiser l'impact, écrivent les auteurs. La Chine semble l'avoir compris qui va vacciner 3 millions d'oiseaux après la découverte de 200 oies sauvages mortes du virus. Tandis que l'OMS vient d'adopter un nouveau règlement international pour mieux lutter contre les maladies infectieuses. La version la plus récente datait... de 1961.

L'alerte est-elle justifiée ?

L'Histoire a montré que le virus de la grippe est à l'origine de catastrophes sanitaires, économiques et sociales. La grippe de 1918-1920 a tué entre 20 et 50 millions de personnes, selon les estimations, celle de 1957, 1 million de personnes, suivie d'une nouvelle souche qui a frappé le monde en 1968. Dans tous les cas, l'origine aviaire du virus responsable a pu être établie avec une quasi-certitude, dessinant un scénario expliquant la pandémie : le virus, bien adapté à l'oiseau, est devenu «humain» après avoir infecté des personnes et s'être associé, dans l'organisme humain, avec un virus de grippe déjà bien adapté à l'espèce.

Le virus asiatique devient-il «humain» ?

Le premier acte de ce scénario est déjà joué : le virus aviaire de type H5N1 qui sévit en Asie a contaminé une centaine de personnes, en tuant plus de la moitié. Le second acte est redouté : l'émergence d'une souche grippale H5N1 capable de se transmettre d'humain à humain. Ce serait le signal du début d'une épidémie qui pourrait prendre rapidement l'allure d'une pandémie, vu l'importance de la population mondiale et des flux humains. Tant que l'épizootie aviaire n'est pas circonscrite, le virus H5N1 est un péril majeur. Mais d'autres souches aviaires en circulation peuvent provoquer une pandémie, souligne Nature. L'humanité ayant connu trois pandémies de grippe au cours du XXe siècle, «il est prévisible qu'elle en connaîtra au moins une dans ce siècle», rappelle Michael Osterholm, de l'université du Minnesota qui conclut : «Il est urgent que les nations industrialisées reconnaissent la menace économique, sécuritaire et sanitaire que pose la prochaine pandémie de grippe, et investissent en conséquence.»

La pandémie est-elle évitable ?

Le pire n'est toutefois pas inéluctable, comme l'expliquent deux chercheurs américains dans Nature. En 1997, Hongkong a réussi à endiguer la propagation du virus H5N1 en tuant en trois jours 1,5 million d'oiseaux tandis que plus récemment la Thaïlande a enrayé l'épizootie en encadrant les pratiques agricoles, réduisant les déplacements de volailles, et pratiquant des abattages massifs. Aujourd'hui, Hongkong continue à mener une politique drastique : nettoyage des marchés deux fois par mois, élimination des canards et des oies (à l'origine de la grippe), vaccination des volailles... Si ce modèle est trop coûteux pour des pays plus vastes, des mesures simples comme la séparation des canards et des poulets sur les marchés devraient être encouragées, soulignent les auteurs. Abattages, quarantaine et vigilance permettent de freiner l'épizootie.

Y a-t-il un vaccin ?

Seul un vaccin efficace sur l'homme, disponible rapidement et en grande quantité, pourrait lever la menace d'une prochaine pandémie grippale. Un défi : le vaccin ne pourra être produit que lorsque la souche «humanisée» du nouveau virus grippal sera connue et sa fabrication, selon la méthode actuelle, prendra encore six mois, en une quantité qui, de surcroît, ne permettra de «répondre qu'à 14 % de la demande», estime Osterholm. La dizaine d'essais cliniques en cours dans le monde vise à développer des procédures de tests d'innocuité et de production rapide. Cependant, d'autres techniques, fondées sur le génie génétique, pourraient permettre de mettre au point des vaccins en quelques semaines, éventuellement contre toute une panoplie de souches. A condition, souligne Nature, que cette recherche ­ lourde et trop spéculative pour attirer des investissements industriels massifs ­ fasse l'objet d'un effort international... et public. Autre priorité, selon les auteurs : le développement d'antiviraux (un seul est efficace, à 25 dollars la dose)... et la production de masques.

Est-on prêts ?

La question est posée comme un cri d'alarme par Nature. Il faut préparer des plans d'action précis prévoyant par exemple l'installation d'hôpitaux temporaires, les modalités de traitement des corps, et déterminant les catégories de population devant bénéficier des rares antiviraux et éventuelles doses de vaccins... La pandémie sera au programme de l'agenda du G8 en juillet en Ecosse. On peut espérer que les «leaders du monde» plancheront aussi sur le sort des Etats les plus démunis. A l'OMS, on reconnaît que, pour ces pays, les solutions restent à trouver.
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