Le projet de loi sur la concurrence toujours en discussion
AKP Phnom Penh, 1er juin 2005 --
Au cours d'une dernière table ronde sur le droit de la concurrence, Mao Thora, secrétaire d'Etat au Commerce, a convenu hier que le Cambodge, qui est passé d'une économie planifiée à une économie de marché, laquelle est inscrite dans la Constitution de 1993, ne parvenait pas encore à réguler son marché, a cité Cambodge Soir.
"Nous avons le libre-échange mais il nous reste à dessiner une législation idoine" afin d'établir une politique des prix et se doter notamment des instruments de lutte contre la concurrence déloyale.
A cette occasion, Dominique Dordain, chef des services de coopération et d'actions culturelles de l'ambassade de France, a rappelé que le projet "Formation aux négociations commerciales multilatérales et intégration au marché mondial", soutenu par l'Hexagone, vise à "améliorer les capacités des pays bénéficiaires en matière de commerce international par le renforcement des capacités de formation [...j, toute en introduisant les changements institutionnels souhaitables". Financé par le ministère français des Affaires étrangères à hauteur de 1,9 millions d'euros sur quatre ans, ce projet est "mis en œuvre par la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le développement au travers de son programme Train For Trade au bénéfice de deux pays de la sous-région asiatique - le Laos et le Cambodge". A terme, la France, a expliqué M. Dordain, espère parvenir "à une augmentation des exportations, une sécurisation des recettes et de la croissance grâce à une diversification des produits et des services exportés. La mise en place d'un environnement favorable à l'investissement national et étranger, la négociation d'accords commerciaux multilatéraux sont attendus et devraient permettre une croissance économique élevée au bénéfice des populations cambodgiennes".--AKP