Ricky Martin héros de la lutte contre l'esclavagisme moderne

Ricky Martin héros de la lutte contre l'esclavagisme moderne (05/06/2005)


La star sud-américaine a créé une fondation pour aider les enfants et les familles exploités

WASHINGTON Le chanteur portoricain Ricky Martin et l'ordre catholique des «Soeurs adoratrices de Lima» figurent dans la liste des «héros qui agissent pour mettre un terme à l'esclavage moderne», selon le rapport 2005 sur le trafic humain, publié vendredi par le département d'Etat.

Ricky Martin et la fondation qu'il a créée financent des programmes d'aide aux enfants et aux familles exploités, notamment ceux victimes du trafic d'êtres humains, indique le rapport annuel.

«Ricky Martin a dédié son temps, ses ressources et son énergie à améliorer la vie des enfants dans le monde», ajoute-t-il.

Le département d'Etat souligne qu'après le tsunami qui a ravagé plusieurs pays asiatiques fin décembre, le chanteur latino s'est rendu dans la région pour alerter la population sur les dangers du trafic d'êtres humains. Il s'est aussi engagé à construire et restaurer 224 habitations à Pang Nga, en Thaïlande.

L'ordre religieux des «Soeurs adoratrices de Lima», fondé à Madrid au milieu du XIXe siècle, compte 1.526 religieuses et 172 maisons d'accueil. Sa mission est centrée sur la libération des femmes, souvent exploitées par différentes formes d'esclavage, notamment la prostitution.

Les Etats-Unis oubliés

«Les membres de cet ordre vont dans les rues dangereuses la nuit pour venir en aide à des jeunes et des femmes qui sont piégées par la prostitution et leur offrent l'opportunité d'une vie meilleure», indique le rapport.

Le rapport sur le trafic d'êtres humains passe en revue pas moins de 150 pays mais évite soigneusement d'examiner la situation aux Etats-Unis.

Selon ce document, ce ne sont pas moins de 12,3 millions de personnes qui sont victimes de ce fléau. elles sont contraintes à la prostitution ou à la mendicité, victimes de diverses formes de travail forcé, voire réduites en esclavage.

© La Dernière Heure 2005