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 l'alerte au tsunami se met en place de façon inégale

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Thaïlande - Cambodge
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l'alerte au tsunami se met en place de façon inégale Empty
MessageSujet: l'alerte au tsunami se met en place de façon inégale   l'alerte au tsunami se met en place de façon inégale EmptyJeu 23 Juin - 7:38

l'alerte au tsunami se met en place de façon inégale Newsf
mercredi 22 juin 2005, 17h31
Asie: l'alerte au tsunami se met en place de façon inégale

NONTHABURI, Thaïlande (AP) - Six mois après le tsunami meurtrier du 26 décembre, les pays de l'océan Indien ont fortement progressé dans la mise en place de systèmes d'alerte au raz-de-marée, mais de graves inégalités demeurent, dues notamment au manque d'argent et de coordination.

La Thaïlande est l'un des pays les mieux préparés. Si par exemple un séisme de magnitude 8 se produit au large de l'Indonésie, une chaîne d'alerte se met en branle, impliquant ordinateurs, téléphones mobiles ou fixes, fax, radios et télévisions. A 700km au sud, les sirènes de la plage de Patong à Phuket se mettent à hurler et une équipe spéciale de 19 militaires de la Marine royale entre en action. "Mes hommes se ruent sur la plage avec des sifflets et des mégaphones. Si les touristes entendent le mot 'tsunami', ils savent ce qu'il faut faire: courir", explique le chef de l'unité, le lieutenant Chamnan Chansuwan. Encore faudrait-il qu'ils reçoivent sifflets et porte-voix...

Le système reste donc à améliorer mais les experts estiment que les mesures intérimaires permettraient de limiter fortement le nombre de victimes en cas de tsunami. "Maintenant, il y a non seulement de meilleurs systèmes (d'alerte) mais les gens sont aussi plus conscients" du danger, déclare Salvano Briceno, directeur de la Stratégie internationale des Nations unies pour la réduction des catastrophes. Pourtant, tous les pays ne sont pas logés à la même enseigne.

Dans la province indonésienne d'Aceh, où 128.000 personnes ont péri en décembre, le plan d'alerte "n'existe encore que sur le papier" et les agences gouvernementales sont mal coordonnées, selon Syahnan, un responsable local de l'Agence de météorologie et géophysique.

Stephen Hill, chef des opérations de l'UNESCO (Organisation de l'ONU pour l'éducation, la science et la culture) en Indonésie, estime qu'il faudra jusqu'à trois ans pour mettre en place un dispositif d'alerte national relié aux localités côtières de l'archipel. Salvano Briceno admet également qu'il faudra plusieurs années avant que tous les villages vulnérables bordant l'océan Indien, dont certains, très pauvres, sont quasiment coupés du monde extérieur, soient prêts.

Smith Thammasaroj, météorologue chargé de superviser la stratégie thaïlandaise contre le tsunami, souligne de son côté le manque d'information de la population sur les consignes d'évacuation.

Les alertes précoces au tsunami sont actuellement envoyées aux pays de l'océan Indien par l'Agence météorologique du Japon et le Centre américain d'alerte au tsunami du Pacifique basé à Hawaï, faute de centre régional d'alerte pour l'océan Indien. Après la récente catastrophe, les pays asiatiques ont décidé de créer d'ici 2006 un réseau de centres d'alerte, selon M. Briceno, mais les promesses de dons tardent à se concrétiser, affirme M. Smith.

En attendant, l'oganisation de M. Briceno soutient la mise en place de systèmes d'alerte nationaux ou locaux. La plupart des sanctuaires bouddhistes, temples hindous et mosquées de la côte du Sri Lanka ont ainsi été équipés de haut-parleurs pour relayer les alertes de la radio et de la télévision.

L'Inde a pour sa part investi 22,25 milliards d'euros dans un système d'alerte précoce qui devrait être opérationnel d'ici septembre 2007. En Indonésie, des capteurs de tsunami seront placés sur la côte ouest de Sumatra à compter d'octobre. Ils seront reliés à un satellite qui donnera l'alerte, relayée par messages téléphoniques écrits (SMS) ou par les haut-parleurs des mosquées, explique Idwan Suhardi, du ministère de la Recherche et des Technologies.

Quant à la Thaïlande, elle a inauguré dès mai son Centre national d'alerte en banlieue de Bangkok, à Nonthaburi, sur le modèle du centre de Hawaï. Selon M. Smith, le centre américain met trois à cinq minutes à détecter un séisme et envoyer une description vague, faute d'équipement dans l'océan Indien. Le centre thaïlandais peut donner l'alerte en dix à 15 minutes après un séisme d'au moins 7,4 degrés. Les habitants des côtes disposent alors d'une heure à une heure et demie pour évacuer, ce qui est largement suffisant, estime M. Smith. Le centre est relié à 10 chaînes de télévision, plus de 500 stations de radio et 20 millions de téléphones mobiles.

Mais l'entretien de ce matériel sera coûteux -818.000 euros par capteur, à remplacer tous les 18 mois-, la vigilance peut faiblir en l'absence prolongée de raz-de-marée, et le tsunami n'est pas la seule catastrophe qui menace l'Asie, régulièrement victime de cyclones, inondations ou sécheresse, soulignent les spécialistes, encore inquiets. AP
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