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 Internet Cambodge : des hauts et des bas dans le haut débit

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Thaïlande - Cambodge
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MessageSujet: Internet Cambodge : des hauts et des bas dans le haut débit   Internet  Cambodge : des hauts et des bas dans le haut débit EmptySam 13 Aoû - 20:44

Internet au Cambodge : des hauts et des bas dans le haut débit
13-08-2005
Cambodge Soir - Magazine - Votre connexion internet ne marche pas bien : il se peut que la ligne téléphonique vous joue des tours. Mais le modem est peut-être mal configuré. Ou alors vous avez visé le haut débit, et vous avez raté une marche. A moins qu’un virus ne se soit infiltré dans les circuits intégrés de l’ordinateur. Quoi qu’il en soit, surfer sur internet en 2005 fournit encore quelques raisons de pester contre son ordinateur, le réseau, les pirates, soi-même, ou encore la société qui a installé la connexion et envoie immanquablement et régulièrement une facture. Au Cambodge comme ailleurs ?
Selon la plupart des experts, le réseau cambodgien est un étrange hybride. Il ressemble aux plus rapides du monde, et fournit parfois des signes de faiblesse inquiétants. Peut-être parce que son corps est l’alliance des vestiges téléphoniques de l’Histoire et du nec plus ultra de la technologie du XXIe siècle. Dans les années 1980, les communications se font surtout par radio entre les Etats-majors des différentes armées. C’est dans ce contexte tourmenté que les Soviétiques posent les bases du réseau téléphonique, du moins dans les zones contrôlées par l’armée viêtnamienne, et surtout dans la capitale. Mais les matériaux qu’ils utilisent sont loin d’être les meilleurs : il n’y a pas de petites économies en ces temps de guerre froide. Pour médiocres qu’elles soient, ces lignes téléphoniques ont une durée de vie honorable puisqu’elles sont encore utilisées à l’heure actuelle... et expliquent parfois les déficiences des connexions.

Le tournant de la fin des années 1990
C’est l’Apronuc qui établit la première une liaison électronique régulière et conséquente, dès 1992. L’agence onusienne bâtit son propre réseau pour envoyer des e-mails au siège new-yorkais; la navigation sur les pages web arrivera bien plus tard. Le signal transite par le ministère des Postes et Télécommunications du Cambodge (MPTC), puis est envoyé à Bangkok ou à New York par satellite depuis la tour Bayon, non loin de l’hôtel de ville. Cette technique sert également à relier Phnom Penh aux autres chefs-lieux de provinces, ce qui favorisera plus tard la création d’opérateurs comme Camintel.
Le tournant majeur intervient dans la seconde moitié des années 1990, avec la construction d’une dorsale et l’arrivée de plusieurs fournisseurs d’accès à internet (FAI). En 1997-98, Alcatel est mandaté pour mener le chantier de ce qui deviendra l’épine dorsale nationale du réseau. Un câble de fibre optique traverse le Cambodge de Poïpet à Bavet; de Sisophon, une ramification part vers Siem Reap. Voilà le royaume doté d’une nouvelle possibilité - en plus du satellite - pour communiquer avec le reste du monde, via les jonctions avec les réseaux thaïlandais et viêtnamien. Jonctions qui n’ont rien d’évident puisque les voisins négocient sans pitié, d’autant plus qu’ils savent que le Cambodge n’a pas les moyens de s’offrir un câble sous-marin. Selon nos informations, le débit est ouvert vers la Thaïlande depuis juillet 2004, et un accord vient d’être conclu la semaine dernière avec le Viêt-nam au terme de longues négociations. Les sommes en jeu, énormes, restent secrètes, mais le Cambodge aurait obtenu un tarif correct “au nom des relations d’amitié qui lient les deux peuples”, précise un proche des négociateurs.La liaison serait même “moins chère qu’avec la Thaïlande”, selon So Khun, ministre des Postes et Télécommunications.
Ces câbles se raccordent ensuite au réseau mondial de fibre optique, ou convergent vers des grands centres de transmission par satellite comme Singapour ou Hong Kong ; ce qui n’empêche pas des villes comme Phnom Penh d’abriter des opérateurs satellite. Les points d’échange de données sont donc multiples. Le satellite est d’ailleurs la technique la plus utilisée par les fournisseurs d’accès à internet au Cambodge, un constat paradoxal : la fibre optique offre l’avantage d’être bien plus rapide, indépendante des conditions météo et théoriquement moins chère. Mais seul Camnet, détenu par l’Etat, utilise ce câble de façon régulière et conséquente. Le FAI a d’ailleurs envisagé un temps de devenir la plaque tournante indispensable aux autres fournisseurs d’accès, en leur sous-louant du trafic sur fibre optique. “Cela n’a jamais eu lieu, parce que personne ne voudrait dépendre à ce point du bon vouloir de Camnet, qui n’est pas très compétent par ailleurs”, confie un ingénieur sous couvert de l’anonymat. La fibre optique serait donc principalement utilisée par le MPTC pour assurer les communications téléphoniques vers et depuis l’étranger (le 001), plus juteuses que le trafic internet. Il arrive néanmoins qu’elle soit endommagée par ceux qui percent le boyau, pensant y trouver du cuivre à revendre, mais repartent bredouilles.
C’est dans le contexte international de la seconde moitié des années 1990, marqué par une forte spéculation financière sur l’avenir d’internet, que la plupart des fournisseurs d’accès font leur apparition, de Camnet en 1997 à Camintel, Online (Bigpond à l’origine), puis Camshin et Telesurf. Un petit dernier, Citylink, vient d’arriver et a déjà connu quelques déboires (voir page 16). En 2003, Online est le premier à proposer le haut débit. Des opérateurs de mobiles comme Samart et Mobitel proposent aussi une connexion par téléphone portable, plus faible et valable uniquement pour leurs clients, mais qui a le mérite de rendre accessible internet dans des zones non couvertes par le réseau téléphonique câblé. Actuellement, seules la capitale et les villes majeures du pays accueillent des relais des fournisseurs d’accès.
Chacun de ces FAI bénéficie d’appuis importants. Il y a ceux qui appartiennent à l’Etat via le MPTC, totalement (Camnet) ou en partie (Camintel), et ceux des grands groupes industriels privés : Shinawatra pour Camshin, Royal Group pour Telesurf, AZ pour Online. Le cas de Citylink est plus obscur. Aucun ne divulgue ses parts de marché, sauf le leader Online qui revendique 90% des abonnements DSL, 55% des connexions “dial up” (classiques) et 57% des cartes prépayées.
Le réseau a beau être techniquement au point, les connexions chèrement vendues par les FAI ne sont pas toujours fiables. Si on estime à environ 35 000 le nombre d’utilisateurs au Cambodge, c’est en bonne partie grâce aux cybercafés, qui achètent des gros débits. Avoir internet à domicile ou au bureau est plus problématique, même si la situation s’est considérablement améliorée ces dernières années.
En général, les FAI font face à trois types de critiques : les connexions et le débit sont parfois erratiques; les mails indésirables et les virus prolifèrent; enfin, le service après vente n’est pas à la hauteur. En retour, les FAI soulignent le mauvais état et la faible quantité des lignes de téléphone fixe, estimées à 25 ou 26 000 et modernisées en 1998 grâce à des fonds japonais. Mais le sans fil hertzien (proposé par Telesurf notamment) n’est pas infaillible non plus : il peut se montrer capricieux quand un ciel orageux est chargé d’électricité, selon Bernard Alphonso, directeur d’une société de sécurité informatique à Phnom Penh.
Camshin, qui avait lancé début 2005 un forfait sans fil illimité à 30 dollars par mois, a vite été submergé et a suspendu la campagne d’abonnements en juillet, car la lenteur du trafic était si pénible que les clients le prenaient pour une attaque personnelle. “Notre offre était si bonne qu’elle a été plébiscitée”, explique Meas Pilipin, directeur des ventes de Camshin. “Mais vous savez, c’est dans la nature d’internet d’être embouteillé aux heures de pointe.” Peter Booth, directeur d’Online, lui fait écho : “C’est dans la nature humaine de se plaindre. Mais cela n’arrive pas plus chez nous que chez les autres, et nous nous engageons à résoudre chaque problème.”
Ces ralentissements traduisent parfois des mauvaises évaluations des FAI, qui gèrent mal leur dorsale ou louent une bande passante trop étroite - mais moins chère. “Avec n’importe quelle technologie, il y a deux façons de se débrouiller pour que ça ne marche pas : vous ne savez pas vous en servir, ou bien vous savez mais vous ne voulez pas”, observe un ingénieur étranger.
Aux clients qui se plaignent d’être inondés de spams (mails indésirables), les FAI unanimes répondent que c’est à chacun de protéger son ordinateur par des pare-feu et antivirus à jour. “Tous les FAI ne nettoient pas correctement leurs serveurs”, nuance un technicien qui conseille également de ne pas laisser connecté un ordinateur 24 h sur 24. Car s’il est mal contrôlé, le haut débit peut devenir une véritable autoroute et faciliter l’accès aux commandes d’une machine à d’éventuels pirates.

Au Viêt-nam et en Thaïlande, l’ADSL se démocratise
A l’ouest comme à l’est du royaume, les fournisseurs d’accès proposent de l’internet à haut débit à partir d’une dizaine de dollars par mois. En Thaïlande, le réseau téléphonique câblé est de bonne qualité, ce qui permet à l’ADSL de gagner rapidement du terrain. Le marché est dominé par l’opérateur True (ex Telecom Asia). Au Viêt-nam, l’Etat reste très présent dans le secteur critique des télécommunications, malgré une transition vers un modèle plus proche des économies de marché.
Comme la Chine, le Viêt-nam n’hésite pas à emprisonner les cyberdissidents trop agités à son goût. VNN (une filiale de la Compagnie génarale de la Poste et des Télécommunications, qui a autorité sur le réseau téléphonique) est le leader des FAI viêtnamiens qui rivalisent d’offres alléchantes pour installer l’ADSL. Fin 2004, on estimait à environ 2 millions le nombre total d’abonnés à internet au Viêt-nam, environ le double en Thaïlande, contre 12 à 13 000 au Cambodge. Des chiffres à considérer avec précaution puisque les cybercafés multiplient substantiellement le nombre d’utilisateurs.
Les trois pays restent donc loin des locomotives asiatiques comme la Chine (25,7 millions de lignes à haut débit en décembre 2004, +90% en un an), le Japon (18 millions), la Corée du Sud (11,9 millions), Taïwan et Hong Kong. Américains et Européens connaissent également une croissance très soutenue, en France (6,8 millions, +91%) ou aux Etats-Unis (33,9 millions) par exemple.(Sources chiffrées : Point Topic)

ADSL, backbone, megabytes et autres subtilités linguistiques
Le monde d’internet, majoritairement anglophone, regorge d’abréviations et de termes techniques. Voici quelques exemples.
ADSL : Asymetric Digital Subscriber Line (boucle locale numérique asymétrique). Les technologies DSL permettent de transférer des données à haut débit sur des paires de cuivre (donc sur des lignes téléphoniques classiques). L’asymétrie permet un débit plus important pour le téléchargement que pour l’envoi des données (cas classique du consommateur).
FAI (ou ISP) : fournisseur d’accès à internet (internet service provider en anglais). La société qui fait l’intermédiaire entre le réseau et votre ordinateur.
MB : Megabyte (megaoctet en français). Unité de stockage informatique. Un byte (octet) vaut 8 bits.
Kbps : Kilobits par seconde. Il s’agit d’une unité de mesure du trafic aux portes de votre ordinateur, dans les deux sens : entrée (débit descendant ou download) et sortie (débit montant ou upload).
Dial up : connexion internet classique et par téléphone, répandue avant l’arrivée du haut débit.
Wifi : technologie de réseau sans fil devenue un moyen d’accès à haut débit à internet.
Dorsale (ou backbone) : c’est le lien qui connecte tous les éléments majeurs d’un réseau. Il existe donc une dorsale internationale (faite de fibre optique et de liaisons satellite). Au Cambodge, il y a une dorsale nationale, en fibre optique. Les FAI, eux, possèdent des points de présence dans certaines villes (point of presence, dit Pop) auxquels sont raccordés les abonnés par leur ligne téléphonique. Le FAI relie ses Pop par un réseau à haut débit (fibre optique, faisceau hertzien, satellite) qui constitue sa propre dorsale.
Sources : Wikipedia, F. Chalot, A. Schmitt

“Comme ça prend 20 minutes, quand je lance la connexion je vais boire un café”
(Paroles d’utilisateurs)
Frédéric, Siem Reap :
“Je suis chez Online et je n’ai pas l’ADSL. C’est jamais facile de se connecter : j’ai dû entrer trois numéros de téléphone différents que l’ordinateur essaye tour à tour automatiquement. Comme ça prend parfois 20 à 30 minutes, en général je lance la connexion et je vais boire un café... Autant dire que les coupures sont pénibles. Tu consultes des pages et ça coupe : voilà, c’est reparti pour 20 minutes. En plus, Online ne doit pas être très bien protégé. Je reçois tout le temps des spams très lourds et totalement vides, du coup le mail Online met des heures à charger. Pourtant, sur mon adresse Yahoo je n’ai pas de spam. Le problème c’est que quand j’appelle Online, je tombe tout le temps sur un technicien qui n’en a rien à faire. Il paraît que le câble de fibre optique entre Phnom Penh et Siem Reap est souvent endommagé par la foudre, les travaux etc. Mais quand tu bosses avec Internet et que tu restes un ou deux jours sans connexion, c’est une catastrophe...”
Daniel, Siem Reap :
“Je suis chez Camintel en dial up et il faut dire que depuis un mois et demi ça marche pas trop mal. Malgré tout, il arrive parfois que je n’aie pas de connexion du tout. Ou alors, je suis connecté, mais impossible d’envoyer un e-mail car on m’indique que mon mot de passe n’est pas reconnu. Quand ça ne marche pas, j’appelle la Poste et ils me reconnectent un quart d’heure après. Enfin, je reçois beaucoup de mails en boucle d’adresses inconnues. Un temps, j’ai essayé le haut débit proposé par Camnet. ça ramait tellement que je les ai appelés. Après plusieurs interventions, ça marchait mais le technicien m’avait connecté à un numéro à Phnom Penh... j’ai eu une facture de 200 ou 300 dollars, et j’avais toujours le même débit qu’avant! Je suis allé les voir, j’ai mis fin au contrat et je n’ai pas payé. Ils ne sont jamais venus chercher leur matériel.”
Cédric, Phnom Penh :
“Au bureau, on a Online en DSL. On a eu des problèmes de facturation : visiblement, il y avait un écart conséquent entre nos activités et ce qui était facturé. En fait, on s’est aperçu que notre connexion était utilisée en dehors des heures de bureau, le week-end et la nuit. Parfois, en arrivant le matin, les ordinateurs avaient déjà téléchargé plusieurs centaines de mégabytes. C’était clair : nos lignes étaient piratées. Une fois, on en a eu pour 800 dollars en un mois! Donc on a bétonné la sécurité de notre côté et on l’a montré à Online mais ça n’a pas fait beaucoup avancer nos plaintes.”
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MessageSujet: SUITE   Internet  Cambodge : des hauts et des bas dans le haut débit EmptySam 13 Aoû - 20:45

Citylink relance l’ADSL et les sièges éjectables
Il n’y a pas que des débuts faciles pour les start-up prometteuses. En témoignent les mésaventures du dernier fournisseur d’accès à internet (FAI) arrivé sur le marché, Citylink. Août 2004 : Paul Blanche-Horgan et Mike Gartner, respectivement directeur général et directeur technique chez Online, quittent le leader des FAI. Ils ont en tête le projet de monter un concurrent à moindres frais. En informatique, le matériel s’améliore tous les ans et qui plus est les prix baissent : avec le savoir-faire et les bonnes relations longuement accumulés, les deux hommes pensent pouvoir tirer leur épingle du jeu. Il leur manque juste le capital.
Assez rapidement, ils trouvent un terrain d’entente avec l’Association du personnel du ministère des Postes et Télécommunications (MPTC). “De combien avez-vous besoin ?” leur demande-t-on. “450 000 dollars.” Marché conclu. L’Association du personnel signe un contrat de 5 ans avec Metronet (la société montée par les deux hommes) pour monter et diriger le FAI. En mars, Paul et Mike se mettent au travail, tant et si bien que Citylink ouvre le 18 juin. Le 21, le ministre de tutelle du MPTC, So Khun, vient les féliciter pour leur œuvre, dans leur immeuble flambant neuf trônant sur le boulevard Norodom.
Citylink casse les prix d’un marché stagnant : il offre par exemple un forfait haut débit à 59 dollars par mois pour 500 MB de téléchargement, soit 30 dollars de moins qu’Online pour le même service. Et le reste est à l’avenant. De source proche du dossier, Citylink aurait enregistré 135 clients en deux semaines, un chiffre à comparer aux 800 clients d’Online en deux ans de haut débit.
Mais le 1er juillet, soit 13 jours après l’ouverture, un visiteur inattendu débarque chez Citylink et leur coupe le souffle : “Vous êtes virés !”, lance-t-il à Paul et Mike sans plus d’explication. Le contrat avec Metronet est unilatéralement rompu et l’Association du personnel prend le contrôle du FAI. Depuis, le navire tangue, et les performances techniques ne se montrent pas à la hauteur des espérances. Les nouveaux dirigeants ne manquent pas d’accuser Blanche et Gartner d’avoir mal travaillé. “Mais il leur aurait fallu au moins trois mois de plus pour faire tourner le réseau correctement. C’est toujours comme cela au début : il y a des errements, on répare et ça marche. C’est un peu comme si vous voliez une voiture pas terminée, et ensuite vous viendriez vous plaindre auprès du constructeur parce qu’elle ne marche pas bien”, ironise-t-on dans l’entourage des deux hommes. Citylink a suspendu la vente de cartes prépayées, officiellement pour “améliorer le système”. “En fait c’est parce qu’ils l’ont mis à terre et qu’ils sont obligés de tout refaire dans l’urgence”, précise-t-on de même source.
A la tête de Citylink se trouve à présent M. Victor, un Cambodgien qui dirige également... Camintel, un concurrent détenu à 51% par le MPTC. Théoriquement, une telle nomination peut mettre en péril la compétition entre FAI et bloquer la baisse des tarifs. Une menace aussitôt écartée par So Khun, le ministre de tutelle. “Aucun problème : Camintel et Citylink n’ont pas les mêmes activités”, selon lui. Le président de l’Assocation du personnel, Prum Sotha, répond “Je ne sais pas” à toutes les questions qu’on lui pose, y compris sur l’origine des 450 000 dollars.Et il ajoute : “Demandez à M. Victor.” “Je ne suis qu’un membre de l’Association, répond ce dernier.J’ignore les raisons excates de la rupture du contrat. J’ai été choisi pour assurer la transition en douceur, ensuite je passerai la main.Quant aux risques d’entente entre fournisseurs d’accès, il est nul. Nous n’avons aucune intention d’agir ainsi, et nos tarifs le prouvent.” Selon nos informations, Metronet négocierait actuellement avec l’Association du personnel pour obtenir réparation de la rupture de contrat.
François Renaut
Source Cambodge Soir
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