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 Angkor - Floraison de projets de restauration ...

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Thaïlande - Cambodge
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MessageSujet: Angkor - Floraison de projets de restauration ...   Angkor - Floraison de projets de restauration ... EmptyJeu 1 Déc - 13:06

Angkor - Floraison de projets de restauration et d’aménagement du site prévue en 2006

01-12-2005
Cambodge Soir - “Conservation, tourisme culturel et développement durable. Ce sont là les piliers et les objectifs majeurs de la politique prônée, pour Angkor et la région de Siem Reap, par le premier ministre Hun Sen”, a rappelé Sok An, président de l’Autorité pour la protection, la sauvegarde et l’aménagement de la région d’Angkor (Apsara), lors de l’ouverture mardi à Siem Reap de la douzième session plénière du Comité international de coordination (CIC) pour la sauvegarde et le développement du site historique d’Angkor, co-présidée par les ambassadeurs de France et du Japon, Yvon Roé d’Albert et Fumiaki Takahashi.

Depuis dix ans, le visage d’Angkor se transforme lentement mais sûrement au fil des nombreux projets et restaurations de temples engagés par différents pays. La coopération allemande, à l’origine de la restauration du Banteay Srei, a affirmé poursuivre son engagement. Elle s’attaque désormais à l’aménagement du parvis du temple et va mettre en place un système de visites dites “équilibrées”, face à l’afflux aujourd’hui incontrôlé de touristes sur ce site de taille réduite. Courant 2006, le Fonds mondial pour les monuments construira quant à lui deux escaliers de bois permettant d’accéder au Phnom Bakheng. Des travaux qui répondent à un besoin urgent face à la fréquentation grandissante de ce site, notamment très populaire à l’heure des couchers de soleil, et dont l’accès est réputé dangereux. Outre la présentation du projet d’aménagement de 27 parvis de temples, Ros Borath, directeur général adjoint d’Apsara, a annoncé la restitution aux Gopuras des portes d’entrée d’Angkor Thom de leurs têtes originales, jusque-là entreposées pour la plupart à la conservation d’Angkor, en remplacement des copies en ciment qui les coiffent actuellement.

Le cas du Ta Prohm, en cours de rénovation par une équipe indienne, a été par ailleurs longuement évoqué. “Il s’agit de conserver et consolider le site dans son état sans chercher à revenir à une situation qui a disparu”, a-t-il été répété, certains faisant part de leur étonnement quant au décalage entre “l’avancement des travaux et cet esprit”. On s’en souvient, le contrat de rénovation du Ta Prohm, le “temple dans la jungle”, confié à une équipe indienne, avait soulevé par le passé nombre de protestations. Après bien des discussions, tous s’étaient accordés pour que les travaux n’influent pas sur l’aspect “en ruine” de ce sanctuaire brahmanique. Pourtant, sur le terrain, la réalité semble tout autre et le risque réel que la main de l’homme brise à jamais le travail séculaire de la nature, dont le site tire son charme légendaire.

Quant à l’aménagement des visites, des mesures, longtemps restées dans les cartons, commencent à être mises en œuvre : depuis moins d’un mois, des “bicyclettes électriques” sont disponibles à la location dans de nombreux commerces et hôtels de la ville. D’autres initiatives devraient suivre, comme le port de chaussures spéciales (louées aux visiteurs dans le complexe par une société privée) censées ralentir l’érosion des pierres séculaires foulées par de nombreuses chaussures. Cette mesure, critiquée par les uns et applaudie par les autres, n’entrera pas en vigueur avant une période d’essai. En effet, les “infrastructures de location sont déjà en place et le contrat avec la compagnie a été passé; le ‘test’ auprès des touristes pourra être effectué très prochainement”, a assuré Uk Sameth. A côté des deux-roues, les petites voitures électriques devant assurer le transport des visiteurs entre la ville et les temples, dont on annonçait la mise en service depuis longtemps, ont enfin fait leur apparition. Mais, a-t-il été souligné, il ne s’agit pour l’heure que de tester les véhicules, d’étudier les modalités de mise en œuvre du projet, d’établir les trajets, les stations de relais, d’aménager les parkings des véhicules à moteur, etc… Dès qu’il avait été évoqué, ce projet avait soulevé les foudres des chauffeurs de taxi et de tuk tuk, qui redoutent d’être mis au chômage technique. Si la mise en service de ces véhicules n’est pas pour demain, le principe semble néanmoins définitivement acquis. Preuve en est, la toute première interdiction de circuler sur les routes des temples qui frappe les bus de plus de 24 places et prendra effet en avril 2006.

Les choses bougent à Angkor, et ce n’est que le début. 2006 sera l’année du lancement de grands travaux, notamment au sein de l’ancienne zone dite hôtelière, désormais baptisée “cité culturelle”. C’est en effet sur cet immense terrain, qui s’étend entre le Phsar Loeu et le Prasat Kravan, que le futur siège d’Apsara se dressera bientôt. Le chantier devrait démarrer en mars 2006, selon le directeur général de l’Autorité, Bun Narith. De même, les premières pierres du musée des Bouddhas, dont l’édification bénéficie d’un financement japonais, du musée des textiles, et du futur centre d’accueil des touristes, devraient être posées courant de l’année prochaine, toujours dans le même secteur. Le tout dans un seul but maintes fois répété au cours de la conférence mardi : “la marche vers le développement durable”.

La question de la billeterie
Elle était sur toutes les lèvres. La question de la billetterie d’Angkor - dont la concession a été récemment renouvelée pour cinq ans, et sans aucun appel d’offres, à Sokha Hotel, la filiale du groupe Sokimex - a été posée sans ambages par le coprésident du CIC, le Japonais Fumiaki Takahashi, à l’adresse de Bun Narith, directeur général d’Apsara, assis aux côtés de Sok An : “Nous souhaitons connaître les raisons pour lesquelles ce contrat a été renouvelé. Les droits d’entrée sont assez élevés. Les touristes sont prêts à payer le prix si cet argent est investi pour l’aménagement du complexe”, a-t-il lancé en français. Et la réponse qui lui a été faite a été tout aussi claire : “Le contrat de concession a été soumis au CDC en 2003. Il a reçu l’approbation du Premier ministre. Après la formation du nouveau gouvernement, il a également reçu l’approbation des coprésidents du CDC, dont Norodom Ranariddh. Selon les articles du contrat de concession, les recettes annuelles des billets sont partagées comme suit entre Sokha et Apsara : de zéro à trois millions de dollars [de recettes], 50% chacun; à partir de recettes supérieures à trois millions de dollars, 15% sont automatiquement prélevés pour le Fonds de conservation et de développement d’Angkor [une enveloppe destinée aux ‘dépenses dites d’urgence et de promotion de la région d’Angkor au Cambodge et à l’étranger, ainsi qu’à la contribution au bien-être social’, est-il expliqué]. Les 85% restant se partagent comme suit : 80% de cette somme sont destinés à Apsara et 20% reviennent à Sokha.”

Bun Narith a ensuite ajouté que Sokha devait injecter entre 2005 et 2010 l’équivalent de 3,75 millions dollars - sur la base de 750 000 dollars chaque année (pour cette année, une enveloppe attribuée à la réfection de 20 kilomètres de route dans le complexe) dans des “projets de tourisme culturel”. Dans la liste des projets à venir : la mise en place d’équipements spéciaux pour 1,6 million de dollars, la contribution à l’aménagement des parvis, la création d’une unité de lutte contre les feux de forêt et d’une équipe de premiers secours, la construction de nouvelles toilettes publiques sur le site pour 400 000 dollars (soit 2 500 dollars l’unité) et la construction d’une seconde billetterie dans le futur centre d’accueil de la future zone culturelle, pour 1 million de dollars.
Frédéric Amat
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