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 Le théâtre Bassac vendu à Royal Group, les artistes relogés

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Thaïlande - Cambodge
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Le théâtre Bassac vendu à Royal Group, les artistes relogés Empty
MessageSujet: Le théâtre Bassac vendu à Royal Group, les artistes relogés   Le théâtre Bassac vendu à Royal Group, les artistes relogés EmptyMar 28 Fév - 11:53

Le théâtre Bassac vendu à Royal Group, les artistes relogés derrière le Spark

28-02-2006
Cambodge Soir - Au théâtre brûlé, des comédiens répètent. Une tournée de deux mois dans la province de Koh Kong les attend. Les uns sont perchés sur ce qu’il reste d’escaliers, les autres, dehors, sont debout ou juchés sur des motos, se donnant la réplique. Désignant un frêle hangar de bois recouvert d’une tôle de zinc, un acteur explique que c’est le lieu de répétition qu’on leur a affecté. Mais le département des arts et spectacles, précise-t-il, a autorisé les chauffeurs et gardiens de bus à y garer leurs véhicules. “Résultat, ils ont transformé notre espace de travail en pissotière. L’odeur y est insupportable. On est donc obligé de trouver refuge dans les recoins du théâtre”, maugrée l’artiste. Pour l’heure, lui et ses compagnons ignorent tout du devenir du Bassac. Ils disent n’avoir été informés de rien, et ignorent que le sort du théâtre est déjà bel et bien scellé.

La mise en vente du bâtiment, dont la rénovation a pourtant à maintes reprises été évoquée depuis sa dévastation par un incendie en 1994, alimentait depuis un an les rumeurs. Cette semaine, le prince Sisowath Panara Sirivuth, ministre de la Culture, a confirmé la cession sous forme d’un bail de 30 ans de la salle de théâtre anciennement appelée Preah Suramarith à la compagnie Royal Group, aux mains de Kit Meng, également patron de la société de téléphonie Mobitel et des chaînes de télévision CTN. Une décision prise en Conseil des ministres, souligne le prince. Dans le contrat, Royal Group indique vouloir construire à la place du théâtre en ruines un nouveau studio pour CTN. En échange, la société de Kit Meng doit verser chaque mois à l’Etat le prix d’une location, dont le montant n’a pas été communiqué, et doit financer la construction d’une salle de théâtre dans l’un des deux chapiteaux du cirque, encore non occupé, sis sur le boulevard Mao Tsé Toung. L’autre chapiteau a en effet déjà été cédé en concession de 70 ans à une compagnie privée qui a transformé l’endroit en boîte de nuit, le Spark.

“L’ancien théâtre national tel qu’il est ne permet plus aux artistes d’y organiser des spectacles. Nous devions confier les travaux à une société privée car le ministère n’a pas les moyens de procéder à une restauration”, a argumenté le prince. Mao Keng, directeur du département des arts et spectacles, affirme que la décision d’informer les fonctionnaires au sujet du théâtre Bassac appartient aux hauts responsables de la Culture. Du côté des artistes, la contestation s’est affaiblie au point que, découragés, il se disent prêts à se soumettre au projet du gouvernement à condition toutefois qu’ils obtiennent le même niveau de dédommagements que les fonctionnaires délogés du campus de l’université des Beaux-arts, près du Vieux stade. Une requête que le ministre de la Culture dit ne pas pouvoir satisfaire. “Une petite somme d’argent sera remise aux artistes mais c’est tout car le théâtre Bassac est seulement loué pour un laps de temps précis, et qu’une autre salle dédiée à la culture khmère va leur être construite. La situation avec l’université des Beaux-arts est différente, il n’y a pas dans ce cas-ci d’habitations qui vont être détruites”, fait-il valoir.

En attendant l’heure du déménagement, Som Sophal, comme la majorité de ses collègues, se dit indigné. “Je n’arrive pas à croire que l’on va reconstruire le théâtre national juste derrière une boîte de nuit. Pour venir au spectacle, les gens devront passer devant le Spark. Nous doutons que cette solution soit la plus appropriée...”

Chheang Bopha
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