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 Prestation de serment lundi des juges du tribunal ...

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MessageSujet: Prestation de serment lundi des juges du tribunal ...   Prestation de serment lundi des juges du tribunal ... EmptyDim 2 Juil - 9:41

Prestation de serment lundi des juges du tribunal du génocide cambodgien

dimanche 2 juillet 2006, Stéphane/armenews




Vingt-sept ans après la chute du régime génocidaire des Khmers rouges, des magistrats prêteront serment lundi pour encadrer un nouveau tribunal, soutenu par les Nations unies et chargé de juger des dirigeants encore en vie de l’ancien pouvoir communiste au Cambodge.

Bien que symbolique, cette prestation de serment prévue dans l’enceinte du palais royal à Phnom Penh est "un événement significatif" pour "montrer que le processus légal visant à juger d’anciens cadres Khmers rouges est lancé" après de longues années d’incertitudes, explique un porte-parole cambodgien du tribunal, Reach Sambath.

"Bientôt, ceux qui sont responsables de la mort de millions de Cambodgiens (...) seront trouvés".
Le tribunal du génocide cambodgien apporte un petit espoir de réconciliation

Chum Mey reste froid lorsqu’il évoque sa probable comparution comme témoin devant le tribunal du génocide cambodgien qui sera chargé de juger, avec le soutien de l’Onu, ses anciens tortionnaires Khmers rouges.

Il est l’un des rares survivants de l’ignoble centre de torture de Tuol Sleng mis en place par le régime du "Kampuchea démocratique" de Pol Pot, tenu pour responsable de la mort de près de deux millions de Cambodgiens entre avril 1975 et janvier 1979.

Cet homme de 76 ans pense que le tribunal, dont les juges prêteront serment lundi, offre une chance de révéler au pays tous les faits ayant marqué ces quelque quatre années de pouvoir des Khmers rouges et de panser les plaies en vue d’une réconciliation nationale qui, jusqu’ici, n’a pas vraiment eu lieu. "Il est temps. On ne doit rien cacher. Ils doivent dire la vérité. Pourquoi ont-ils tué des innocents ?" demande Chum Mey. Si justice n’est pas rendue, "les victimes ne pourront jamais se débarrasser de la souffrance" mais, insiste-t-il, le procès "n’est qu’un point de départ".

Des historiens estiment que plus du quart de la population cambodgienne de l’époque a directement souffert de la terreur infligée par les Khmers rouges.

La cérémonie de prestation de serment prévue pour 17 juges cambodgiens et 13 étrangers constituera le lancement symbolique des activités du tribunal dont la mise en place n’a cessé d’être retardé depuis 1997 en raison de désaccords entre le gouvernement cambodgien et l’Onu sur le format et le financement.

Bien que les procureurs aient prévu de commencer leur travail courant juillet, les premières audiences n’auront pas lieu avant l’année prochaine.

Et même si Chum Mey est appelé à la barre, il y a peu de chances qu’il se retrouve devant les hommes qui l’ont torturé à Tuol Sleng, une ancienne école où quelque 17.000 personnes ont subi de terribles interrogatoires avant d’être tuées dans des champs à l’extérieur de Phnom Penh.

Le tribunal devrait juger une poignée de cadres de l’ancien régime encore en vie. Le numéro un, Pol Pot, est mort en 1998. A ce jour, seuls deux anciens responsables, Ta Mok ("le boucher") et "Douch", ont été emprisonnés, tandis que d’autres -notamment Nuon Chea, Ieng Sary et Khieu Samphan- vivent librement au Cambodge. La plupart sont très âgés.

Les tueries ont été commises par des Cambodgiens ordinaires sur instruction de leurs chefs qui avaient instauré un régime communiste pur et dur teinté de nationalisme khmer, vidant les villes au profit des campagnes et éliminant systématiquement toute personne soupconnée d’opposition.

Van Nath, autre survivant de Tuol Sleng, déclare lui aussi être prêt à témoigner mais doute de la réconciliation alors que "les meurtriers" sont nombreux encore aujourd’hui "parmi nous".

"Il faut un procès mais c’est impossible de se réconcilier en raison de la gravité des faits. Ce qui pourrait apaiser nos esprits, c’est si les criminels se lèvent pour expliquer publiquement leurs raisons".

Van Nath a survécu à l’horreur grâce à ses talents de peintre. On lui a alors demandé de faire des portraits de Pol Pot jusqu’à ce que les Khmers rouges soient chassés du pouvoir par une invasion vietnamienne.

A ses yeux, "justice sera rendue seulement si les gens sont d’accord avec les décisions du tribunal".

Youk Chhang, directeur du Centre de documentation du Cambodge qui a compilé des milliers d’informations ces dernières années sur le génocide, pense que la réconciliation est avant tout une affaire personnelle.

"Tout part de l’individu. S’ils sont nombreux à se sentir concernés et à tirer un avantage du procès, alors il y aura un impact national".

La plupart des dirigeants Khmers rouges encore en vie sont installés dans leur ancien bastion de Pailin (ouest du Cambodge).

Sor Socheat, épouse de l’ancien chef de l’Etat Khieu Samphan, affirme que celui-ci n’était président qu’en titre. "Il ne savait rien et n’a jamais pris aucune décision".
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