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 Lu Lay Sreng évoque la pertinence d'une démission du prince

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Thaïlande - Cambodge
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Lu Lay Sreng évoque la pertinence d'une démission du prince Empty
MessageSujet: Lu Lay Sreng évoque la pertinence d'une démission du prince   Lu Lay Sreng évoque la pertinence d'une démission du prince EmptyMer 23 Aoû - 7:32

Lu Lay Sreng évoque la pertinence d'une démission du prince Ranariddh

23-08-2006
Cambodge Soir - Un des fondateurs historiques du Funcinpec, le vice-Premier ministre et ministre du Développement rural Lu Lay Sreng, a vertement critiqué son président Norodom Ranariddh, suggérant même que ce dernier serait bien avisé de démissionner, tout en se défendant de vouloir le faire partir. “Quand le président d'un parti politique mène sa formation à la défaite, il doit partir”, a-t-il déclaré avant d'assurer qu'il n'appelait pas à la démission du prince. Rentré au pays pour apaiser les tensions au sein de sa formation, selon ses propres mots, ce dernier aura néanmoins certainement compris que tout le monde n'est pas disposé à lui faciliter la tâche.

Lu Lay Sreng, que le conseiller de Norodom Ranariddh, Aok Socheat, avait appelé ce week-end à quitter le Funcinpec s'il n'était pas satisfait, s'exprimait à l'occasion d'une conférence de presse organisée hier à son ministère avec le soutien du secrétaire général du parti Nhek Bun Chhay. Et pour enfoncer le clou, il a estimé que si Hun Sen était en mesure de rester vice-président du PPC et Premier ministre, c'est parce que lui parvenait à mener sa formation à la victoire.

Lu Lay Sreng a précisé que ses déclarations ne constituaient pas une réponse aux attaques de Aok Socheat, mais visaient essentiellement à aider le prince à faire des progrès. “Je n'ai pas l'intention de le chasser, je veux simplement l'aider à s'améliorer. Le prince manque actuellement de rigueur. J'aimerais lui dire qu'il est bon de prendre du recul, mais pas d'abandonner son poste de président de l'Assemblée nationale. Il a menti aux citoyens en expliquant qu'il démissionnait pour aller à leur rencontre. Il est entouré de lianes qui ne donnent pas de fruits [son entourage] et n'écoute plus que les jeunes”, a déclaré Lu Lay Sreng avant de comparer la mauvaise passe que traverse le Funcinpec aux intrigues alambiquées d'un épisode de série télévisée chinoise.

Lu Lay Sreng a poursuivi son attaque en règle en remettant en cause le titre de président historique du Funcinpec inscrit dans les statuts du parti et qui empêche l'élection d'un nouveau dirigeant. Norodom Ranariddh avait réaffirmé samedi son attachement à cette fonction. “Même dans un régime communiste, un parti compte un président et un vice-président. Qu'est-ce que signifie être royaliste, qu'est-ce que signifie être démocrate si c'est le président historique qui décide de tout? Soit, il est président historique, mais il a surtout marqué l'histoire en passant de 58 sièges à 26”, a-t-il lancé avant de s'en prendre à l'égoïsme des dirigeants du parti qui ont abandonné ceux qui se sont battus pour lui.

Les conseillers de Norodom Ranariddh ont réagi hier à cette attaque au vitriol en en attribuant la paternité à un ministre “sur le chemin de la retraite”. “Il est faux de dire que le prince est seul responsable de la défaite aux dernières élections. Toutes ces personnalités qui ont occupé des postes de ministre ou de gouverneur depuis trois mandats n'ont rien dit. Mais dans leurs circonscriptions, on n'a pas gagné un siège”, a déclaré Chea Chanboribo, secrétaire d'Etat à l'Information et porte-parole personnel du prince, avant d'expliquer que si son président était à l'écoute des jeunes, c'était pour propager l'attachement au royalisme dans la nouvelle génération. Aok Socheat s'est contenté de rétorquer que si Lu Lay Sreng voulait supprimer le titre de président historique, il n'avait qu'à soumettre sa proposition au prochain congrès du parti prévu en 2008, juste avant les élections législatives.

Kong Sothanarith
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