Le général thaïlandais qui a conduit le coup d'Etat du 19 septembre a déclaré mercredi que la loi martiale n'affectait personne, et que la lever rendrait difficile la résolution des problèmes, jetant ainsi le doute sur la promesse du Premier ministre par intérim de restaurer bientôt les libertés civiles.
Le général Sondhi Boonyaratkalin a expliqué que les meneurs du coup d'Etat, qui se désignent désormais comme le Conseil pour la sécurité nationale, rencontreraient le nouveau gouvernement afin de débattre de la levée de la loi martiale, mais a précisé qu'il doutait d'une abolition rapide de l'état d'urgence.
"Nous devons réaliser qu'une fois la loi martiale levée, si quoi que ce soit arrive, il sera dur de le résoudre", a justifié Sondhi Boonyaratkalin. "A l'heure actuelle, la loi martiale n'affecte pas la vie quotidienne des gens."
Mardi, le Premier ministre thaïlandais par intérim, Surayud Chulanont, avait déclaré que son gouvernement lèverait la loi martiale "dès que possible", en ajoutant que c'était une priorité de redorer l'image du pays après le coup d'Etat.
AP