Les investigations lancées par le nouveau pouvoir en Thaïlande n'ont pas permis de retenir à ce stade des faits de corruption contre le premier ministre déchu Thaksin Shinawatra. C'est ce qu'affirmé jeudi le chef de la junte thaïlandaise.
"Il sera très diffile de l'impliquer" dans de vastes affaires de corruption, a déclaré le général Sonthi Boonyaratglin au quotidien The Nation. "Nous ne pouvons pas saisir les fonds qui sont justifiés par des preuves comptables, nous ne pouvons que chercher d'éventuelles preuves de fonds cachés dont la source serait suspecte", a-t-il dit.
Au lendemain du coup d'Etat du 19 septembre, le nouveau pouvoir avait créé une commission d'enquête aux pouvoirs étendus, chargée de se pencher sur la corruption présumée au sein du gouvernement déchu accusé d'avoir sapé les bases de la démocratie thailandaise.
Réfugié à Londres depuis son renversement, M. Thaksin a fait savoir le 2 octobre qu'il abandonnait la direction de son parti, le Thai Rak Thai (TRT), menacé de dissolution par diverses enquêtes pour fraude et corruption.