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 Asie: les recherches des morts et des vivants se poursuivent

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Thaïlande - Cambodge
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Date d'inscription : 08/08/2004

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MessageSujet: Asie: les recherches des morts et des vivants se poursuivent   Asie: les recherches des morts et des vivants se poursuivent EmptyJeu 30 Déc - 19:50

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Un bébé le 30 décembre dans la ville de Takua Pa (Thaïlande)
Asie: les recherches des morts et des vivants se poursuivent

JAKARTA (AFP) - Quatre jours après les tsunamis qui ont fait plus de 110.000 morts en Asie du sud et du sud-est, les recherches s'intensifiaient jeudi pour tenter de retrouver les morts mais aussi les vivants, désormais sous la menace de la famine, des épidémies voire des pillages.
Au fil des heures, les découvertes macabres se succèdent alors que des régions entières restent inaccessibles aux secours et que selon l'Organisation mondiale de la Santé, la catastrophe a fait jusqu'à cinq millions de déplacés. Partout des corps qu'il faut ramasser, identifier, et enterrer. Et des bilans qui s'alourdissent inexorablement.
C'est en Indonésie (52.000 morts) et au Sri Lanka (22.799 morts) que les vagues géantes provoquées par un séisme de magnitude 9 sur l'échelle ouverte de Richter survenu au large de l'Indonésie ont englouti le plus grand nombre de personnes, selon des bilans toujours provisoires. Dans le nord de Sumatra, où selon l'ONU jusqu'à 80.000 personnes pourraient avoir péri, de nouvelles fortes secousses telluriques dans la nuit ont fait redouter aux survivants un autre tsunami.

En Papouasie occidentale, un séisme de faible magnitude (4,6 sur l'échelle de Richter) a aussi semé la panique jeudi principalement dans la grande ville de Jayapura, où aucun dégât n'a pourtant été signalé. Conséquence de cette activité sismique toujours intense, une alerte officelle au tsunami a même été lancée dans le sud de l'Inde jeudi matin, provoquant l'exode de milliers de personnes, notamment dans l'Etat du Tamil Nadu, où ont été recensées plus de la moitié des 10.850 victimes indiennes du raz de marée.

Jeudi, la presse indienne accusait la bureaucratie d'avoir mal géré dimanche les premières alertes au tsunami, perdant un temps précieux qui aurait permis de sauver des vies. L'Inde a perdu son point le plus au sud, Indira Point, avalé par la mer, et où seul reste désormais visible un phare planté au milieu des eaux.

Sur le plan humanitaire, les risques d'épidémies génèrent de très vives inquiétudes dans les zones les plus touchées en Indonésie, dans les archipels indiens de Nicobar et Andaman et au Sri Lanka. A Sumatra, des zones immenses restent hors d'atteinte pour les secouristes autrement que par la mer ou par air, et de nombreux rescapés souffrent de la faim et certains sont victimes de pillages. A Lhokseumawe, des malfaiteurs ont propagé de fausses alertes afin de pousser les survivants à fuir pour les voler. Un total de 419 militaires sont arrivés dans la ville martyre de Meulaboh, où les survivants affamés avaient commencé à fouiller la couche de boue en quête de noix de coco ou de riz. Les secouristes -notamment étrangers- continuaient jeudi à être confrontés à des difficultés extrêmes pour acheminer l'aide au nord de Sumatra. La pénurie d'essence paralysait les transports, notamment de vivres et de matériel médical. Un avion cargo australien a commencé à évacuer des survivants de Banda Aceh, la capitale de la province d'Aceh.

Selon un porte-parole de l'armée indonésienne, au moins 2.500 cadavres restaient disséminés jeudi en milieu de journée. "Les corps en putréfaction vont provoquer des maladies comme le choléra, la diarrhée ou la typhoïde si nous n'intervenons pas rapidement", a expliqué jeudi William Carré, de l'ONG française Pompiers sans frontières, qui prévoit d'installer un poste de traitement de l'eau dans une zone sinistrée. "Le fait que cela soit de l'eau saumâtre (qui a déferlé sur les terres) est un problème supplémentaire car bien sûr elle n'est pas consommable", a-t-il ajouté.

La phase d'urgence dans le nord de Sumatra durera un an tandis que la phase de reconstruction s'étalera de mi-2005 à la fin 2009, selon l'Etat indonésien. Au Sri Lanka, pays le plus touché après l'Indonésie, le bilan officiel s'élevait jeudi matin à 22.799 morts, 8.815 blessés mais toujours 4.059 disparus.

A Mitiyagoda, où un train entier a été broyé par la mer, quelque 200 sauveteurs militaires, seulement équipés de gants chirurgicaux et de masques, s'efforçaient toujours jeudi de désincarcérer des centaines de corps encore coincés dans l'amas de ferrailles. Seuls 200 passagers sont sortis vivants du train, qui transportait 1.500 passagers. Colombo a appelé jeudi la communauté internationale à lui fournir une aide financière. "Nous avons actuellement essentiellement besoin d'aide matérielle et financière, plus que de personnel étranger", a souligné le ministère des Affaires étrangères.

Un convoi de cinq camions du Programme alimentaire mondial (PAM) de l'ONU s'est rendu jeudi dans les régions du nord-est contrôlées par la rébellion tamoule, suivant un premier convoi parti dans la nuit. Le gouvernement avait demandé mercredi à la guérilla de se joindre à la coordination des opérations de secours. En Thaïlande, où le dernier bilan officiel s'établit à 1.975 morts et plus de 9.000 blessés, le Premier ministre Thaksin Shinawatra a laissé entendre jeudi que le nombre définitif de morts dans son pays pourrait approcher les 7.000, car, selon lui, 80% des 6.000 personnes disparues sont probablement mortes.

L'ampleur de la catastrophe a déclenché une mobilisation sans précédent dans le pays. De partout les volontaires ont afflué pour aider au ramassage des corps, la tâche devenant de plus en plus difficile avec la décomposition des centaines de cadavres, accélérée par la chaleur tropicale. "Nous devons y aller à mains nues, il n'y a pas assez de gants en caoutchouc pour tout le monde dans l'équipe", a expliqué l'un des volontaires à Khao Lak, localité balnéaire particulièrement sinistrée, au nord de l'île de Phuket

Les fondations caritatives sont aussi très impliquées dans l'identification des corps, qui sont rassemblés sur des sites précis, photographiés et sur lesquels sont prises les empreintes digitales, quand c'est encore possible. Dans un temple de la région, environ 600 dépouilles sont alignées par terre épaule contre épaule, sur neuf rangées. Les corps devaient être enterrés jeudi dans une fosse commune si personne ne les réclame.

Face à la catastrophe, les Nations unies comptent demander aux pays donateurs plus de 1,6 milliard de dollars, somme qui avait été réclamée pour la reconstruction de l'Irak après l'intervention militaire américaine. Le président américain George W. Bush a annoncé la création d'une coalition internationale de secours aux victimes des tsunamis, regroupant dans un premier temps les Etats-Unis, l'Inde, l'Australie et le Japon.

Les Etats-Unis ont déjà annoncé 35 millions de dollars d'aide, le Canada 32 millions et le Japon 30 millions de dollars. Londres a débloqué 21,3 millions d'euros, l'Allemagne a promis 20 millions d'euros, et la France a annoncé 22 millions d'euros. L'Arabie Saoudite et le Qatar ont annoncé chacun l'octroi d'une aide de 10 millions de dollars. En Australie, les organisations humanitaires ont enregistré une générosité sans précédent de la part de la population. De l'équipe nationale de cricket aux enfants des écoles, les dons se sont multipliés approchant jeudi les 25 millions de dollars australiens (19,25 millions USD). Non loin de l'aide débloquée par le gouvernement, à 27 millions de USD.

Loin des régions dévastées, de nombreux pays occidentaux ont continué de rapatrier des milliers de leurs ressortissants qui étaient en vacances sur les plages de l'océan Indien, en particulier en Thaïlande où les autorités ont confirmé jeudi la mort de 350 touristes étrangers. Au total, quelque 7.000 étrangers sont portés disparus ou n'ont pas donné de nouvelles.

Les pays nordiques et l'Allemagne pourraient enregistrer les plus fortes pertes. En Suède, les autorités sont sans nouvelles de quelque 1.500 personnes. La Norvège, qui a officiellement recensé 20 morts, recherche toujours 700 à 800 ressortissants. Le chancelier allemand Gerhard Schroeder a confirmé la mort de 26 touristes allemands tandis qu'un millier d'autres sont portés disparus. Dans les autres pays occidentaux, plusieurs pays comme la Grande-Bretagne (27 morts), la France (21 morts), l'Autriche (20), l'Italie (14), les Etats-Unis (14), demeuraient sans nouvelles de dizaines ou de centaines de personnes.
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