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 La mobilisation ne faiblit pas, encore des rescapés isolés..

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Thaïlande - Cambodge
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MessageSujet: La mobilisation ne faiblit pas, encore des rescapés isolés..   La mobilisation ne faiblit pas, encore des rescapés isolés.. EmptyDim 9 Jan - 21:25

La mobilisation ne faiblit pas, encore des rescapés isolés.. Logo-CIweb
BANDA ACEH (Indonésie), 9 jan (AFP)
La mobilisation ne faiblit pas, encore des rescapés isolés en Indonésie

Deux semaines après le séisme et les tsunamis dévastateurs qui ont fait près de 160.000 morts en Asie, une opération humanitaire d'une ampleur exceptionnelle continue de se déployer, mais des rescapés de villages indonésiens isolés pourraient encore être privés d'aide.

L'ONU réunit mardi à Genève une conférence des donateurs pour passer en revue le financement de l'assistance aux pays sinistrés.

La mobilisation de la communauté internationale envers les pays d'Asie du Sud et du Sud-Est frappés par le cataclysme du 26 décembre ne faiblit pas. Ainsi l'Indonésie, le pays le plus gravement touché, avec un bilan de plus de 100.000 morts et 10.000 disparus et d'énormes destructions, a reçu dimanche de nouvelles promesses d'aide à long terme de l'Australie et du Japon.

L'opération massive menée en particulier par des hélicoptères de la marine américaine pour aider les populations de la côte ouest de la province d'Aceh, dans l'île indonésienne de Sumatra, permet de nourrir des milliers de survivants. Selon le ministère des affaires sociales, l'Indonésie compte quelque 650.000 personnes déplacées.

Mais les organisations internationales s'inquiètent de plus en plus du sort de nombreux rescapés qui vivaient dans des régions isolées de la province d'Aceh.

"Je ne dis pas que tout le monde reçoit de la nourriture. La grande majorité de ceux qui ont besoin d'aide alimentaire en reçoit, même si elle n'est peut-être pas suffisante", a déclaré Mike Huggins, porte-parole du Programme alimentaire mondial (PAM).

Maria Theresa De La Cruz, chef des opérations de secours pour l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), a fait état d'informations inquiétantes selon lesquelles des groupes de rescapés se dirigeraient à pied vers la capitale de la province, Banda Aceh, avec des noix de coco pour seul moyen de subsistance.

Dans la ville côtière de Meulaboh, où la moitié des 56.000 habitants a péri selon le bilan officiel, des déplacés affluent encore tous les jours des villages environnants, a déclaré sur place Bertus Loun, membre de l'organisation Global Relief.

Personne ne sait vraiment combien de personnes ont été touchées dans les zones reculées, et combien ont besoin d'une aide alimentaire. "C'est ce qui inquiète beaucoup de gens. Aucune évaluation sérieuse n'a été faite", concède Chris Lom, porte-parole de l'OIM en Indonésie.

Le Premier ministre australien, John Howard, a annoncé dimanche que l'armée australienne resterait aussi longtemps qu'il le faudrait dans les régions d'Indonésie ravagées par les tsunamis.

Et le ministre japonais de la Défense, Yoshinori Ohno, a promis de maintenir des soldats japonais en Indonésie pour les trois prochains mois.

Des répliques continuent de secouer la province d'Aceh, deux semaines après le séisme d'une magnitude de 9 sur l'échelle de Richter qui avait provoqué le raz-de-marée et tué près de 160.000 personnes autour de l'océan Indien. La dernière secousse, mesurée à 4,7 sur l'échelle de Richter, a été ressentie dimanche dans plusieurs villes d'Aceh. Les premières informations ne faisaient pas état de dégâts ou de victimes.

Au Sri Lanka, où le cataclysme a fait au moins 30.700 morts et près de 5.000 disparus, le département de la météorologie nationale a annoncé dimanche qu'un cyclone pourrait frapper le pays dans les 24 heures. Depuis le raz-de-marée, le Sri Lanka a dû subir des pluies diluviennes qui ont ralenti à plusieurs reprises l'acheminement des secours.

Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, qui a déjà visité l'Indonésie, a achevé dimanche une visite au Sri Lanka. Avant son départ pour les Maldives, autre pays touché, il a souhaité revenir au Sri Lanka pour visiter "toutes les régions" du pays, même celles qui sont tenues par les rebelles tamouls, ce qu'il n'a pu faire cette fois-ci.

"J'espère revenir (...) et voir toutes les régions du pays et pouvoir faciliter l'accélération du processus de paix", a déclaré M. Annan.

Arrivé aux Maldives, troisième étape de son périple asiatique, M. Annan y a été rejoint par le président de la Banque mondiale, James Wolfensohn, qui arrivait lui aussi du Sri Lanka. C'est la première fois qu'un secrétaire général de l'ONU se rend aux Maldives.

Les autorités de cet archipel espèrent pouvoir plaider leur cause auprès des deux responsables, alors que le bilan des victimes (82 morts et 26 disparus), faible en comparaison d'autres pays, leur fait craindre d'être oubliées.

Les Maldives ont estimé avoir besoin de 1,5 milliard de dollars pour la réhabilitation de l'archipel sur trois à cinq ans, et au total de plus de quatre milliards de dollars.

En Inde, le Premier ministre Manmohan Singh a étudié avec les principaux partis politiques la reconstruction des zones touchées par le tsunami et a réitéré son intention de mettre en place un système d'alerte.

Le bilan officiel provisoire du cataclysme en Inde a été porté dimanche à 10.022 morts et 5.617 disparus, présumés morts. Quelque 377.000 personnes sont encore hébergées dans des camps.

Les infrastructures des archipels des Andaman et Nicobar, que le Premier ministre a visités samedi, ont été particulièrement touchés.

"Nous remuerons ciel et terre pour reconstruire ces belles îles", a déclaré M. Singh, qui a a annoncé un plan d'aide aux archipels de 2 milliards de roupies (45,7 millions de dollars).

Le niveau de la mer s'est élevé dimanche à Port Blair, capitale de ces archipels, inondant certaines rues et faisant craindre d'autres inondations dans les jours à venir.

La Thaïlande a multiplié dimanche par dix le nombre de morts dont elle ignore l'origine. Le ministère de l'Intérieur a maintenu à 5.305 le bilan des tués, mais 1.792 d'entre eux sont désormais considérés comme thaïlandais, 1.329 comme étrangers, l'origine des autres morts étant remise en question.

Des examens initiaux se sont révélés non fiables sur 1.973 cadavres, a expliqué le ministère, qui a dit douter désormais de l'origine de 2.184 des morts, soit dix fois plus qu'auparavant.

Le nombre des disparus a légèrement baissé, à 3.445, dont 2.322 Thaïlandais et 1.123 étrangers.

Les visites en Thaïlande d'émissaires de pays ayant perdu des ressortissants se succèdent. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Joschka Fischer, et son homologue irlandais, Dermot Ahern, se sont rendus dimanche dans l'île touristique de Phuket.

Le premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, dont le pays préside actuellement l'Union européenne, s'est prononcé dimanche pour l'annulation intégrale de la dette des pays touchés par le cataclysme.

"Personnellement, je suis favorable à un désendettement intégral de ces pays-là", a déclaré M. Juncker à la radio publique France Inter, alors que seul "un moratoire" sur la dette du Sri Lanka et de l'Indonésie est envisagé dans le cadre d'une réunion du Club de Paris le 12 janvier.

Le commissaire européen au Développement, Louis Michel, s'est montré sceptique. "Dire ici qu'il faut annuler la dette par exemple de l'Indonésie, de la Thaïlande ou du Sri Lanka, je n'en vois pas très bien la raison, ou alors il faut le faire pour tout le monde", a-t-il jugé, se disant "favorable à l'annulation de la dette pour tous les pays pauvres".
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