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 CHOK DEE, sortie nationale le 16 février 2005

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MessageSujet: CHOK DEE, sortie nationale le 16 février 2005   CHOK DEE, sortie nationale le 16 février 2005 EmptyMer 2 Fév - 10:33

CHOK DEE, sortie nationale le 16 février 2005
Un film de Xavier Durringer avec Dida, Bernard Giraudeau, Florence Vanida Faivre.

Des scènes de combat époustouflantes, tournées en Thaïlande ! La base de départ est l'histoire de Dida, véritable champion de boxe. Pour l'apparence de son personnage, il a travaillé pendant un an et perdu 12 kilos pour retrouver son poids de champion du monde, alors qu'il avait arrêté la boxe depuis quatre ans.

Le résumé : De combines en petits braquages, Ryan (Dida) finit en prison où il rencontre Jean (Bernard Giraudeau), un ancien champion de boxe. A son contact, il découvre un des sports les plus violents qui soit, "la boxe thaïe" et toutes les valeurs morales qui s'y rattachent. A sa sortie de prison, il part en Thaïlande et y découvre que le camp d'entraînement dont lui a parlé Jean est inaccessible aux étrangers. Son premier combat sera d'abord de se faire accepter dans ce camp, au prix de toutes les humiliations. Son deuxième combat sera de prouver qu'à force de travail et de volonté, on peut devenir un véritable champion de boxe et un homme.

"La boxe thaïlandaise est un sport qui peut paraître extrêmement violent, mais ce serait réducteur de la cantonner à cela. La discipline qu'exige cette spécialité (…) peut être comparée à celle que demande la danse classique. (…). La performance physique n'est pas suffisante, il faut aussi un mental très fort." (…)

Bernard Giraudeau

http://www.dida.fr
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MessageSujet: Re: CHOK DEE, sortie nationale le 16 février 2005   CHOK DEE, sortie nationale le 16 février 2005 EmptyMar 8 Fév - 15:15

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CHOK DEE, sortie nationale le 16 février 2005 Chokdeeint02

De combines en petits braquages, Ryan finit en prison et enragé. Après un séjour au cachot, les gardiens le placent dans la cellule de Jean - un ancien champion de boxe thaïlandaise - et de son ami Roger. À leur contact, Ryan découvre les valeurs physiques et morales de ce sport et amorce un début d’entraînement sous l’œil bienveillant des gardiens. Dès sa libération, après ses adieux à Jean, avec les encouragements de sa mère navrée de l’avoir vu plonger dans la délinquance, il part pour Bangkok, avec très peu d’argent, une lettre de Jean pour Kim (sa fille franco-thaïlandaise dont il est sans nouvelle depuis 15 ans) et l’adresse d’une école de boxe thaï. C’est le début d’un authentique parcours – semé d’embûches et de périls – qui l’amèneront au titre de champion du monde de boxe thaïlandaise.

CHOK DEE
Un film de Xavier Durringer
Avec Dida Diafat, bernard Giraudeau, Florence Vanida Faivre
Durée : 1h45
Sortie : 16 Février 2005

Chok Dee de Xavier Durringer est une bonne surprise et on vous recommande chaudement d’aller le voir lorsqu’il sortira le 16 février 2005. D’abord en raison de l’originalité avec laquelle Chok Dee lie le film de boxe au film policier. Le cinéphile qui connaît l’histoire du cinéma sait que l’univers de la boxe a inspiré bien des chefs-d’œuvre du film noir américain, signés Robert Wise, Raoul Walsh, Mark Robson, Robert Rossen, pour ne citer que quelques grands cinéastes classiques. Même les films américains de boxe en apparence "purs" comme le premier Rocky (1976) de John G. Avildsen ou Raging Bull (1980) de Martin Scorsese se rattachent au genre puisque les deux boxeurs ont des liens (malgré eux et par la force des choses) avec "le milieu".


Le cinéma français a lui aussi allié les deux genres avec brio. Qu’on se souvienne de l’ouverture de L’Aîné des Ferchaux de Jean-Pierre Melville, de celle de Le Bar du téléphone (1980) de Claude Barrois, par exemple ! Et le cinéma asiatique de Hong Kong ou du Japon a constamment allié arts martiaux et épopée mythique légendaire ou trame policière des origines à nos jours. Avec Ong-Bak de Prachya Pinkaew, la Thaïlande avait récemment donné un exemple éblouissant des possibilités d’un tel alliage. Eh bien, tout compte fait, on peut dire le plus simplement du monde que Chok Dee constitue un alliage d’un nouveau genre, passionnant puisqu’il allie deux traditions qui ne s’étaient jamais rencontrées dans l’histoire du cinéma jusqu’à maintenant : un film policier + un film de boxe thaïlandaise alliant la civilisation française et la civilisation thaïlandaise dans le scénario, dans l’interprétation et dans la mise en scène.


Cet alliage novateur est empreint de sincérité et de réalisme pour une seconde raison : il est fondé sur une histoire en partie biographique, tout comme l’était déjà celle du précédent film de Durringer, J’irai au Paradis car l’enfer est ici dont Chok Dee est le troisième long-métrage cinématographique. Dida Diafat a réellement vécu une partie des expériences qui nous sont narrées ici et toute la première partie du film respire ce vécu. Certes le 4x4 flambant qu’on voit dès les premiers plans n’était pas encore commercialisé à la date réelle de l’arrestation véritable : la chronologie est forcément ramassée, certains détails comme celui-ci sont forcément anachroniques dans le réel de l’histoire, sinon dans l’histoire elle-même. En revanche, le moindre détail thaïlandais – pour qui connaît ne serait-ce qu’un peu la Thaïlande et sa société – est frappé au coin de l’authenticité la plus absolue.

Le chauffeur de taxi arnaqueur, l’étrangeté du farang ["étranger"] aux yeux des Thaïs qui ne peut s’abolir que par la compréhension et l’intégration de leurs propres rites et usages, les échanges de regard inquisiteurs ou curieux, ce lit de fortune dans lequel le héros dort enfin après plusieurs nuits passées dans la rue, sous lequel un petit crapaud-buffle vient comiquement sautiller pendant son sommeil: autant de notations simples portées par la sincérité du souvenir et qui marquent le film au coin du réalisme le plus pur.
Certes, la trame policière est convenue, son aspect mélodramatique (relation de Jean à sa fille métisse Kim) est romanesque à souhait mais elle est, elle aussi, transcendée par la sincérité absolue des interprètes et du cinéaste : on n’a pas besoin de vouloir y croire, on le vit avec les personnages. Et le symbolisme poétique de la mort du père spirituel - concomitante avec celle du triomphe de son "fils" - est si convaincu qu’il en devient convaincant. C’est un cinéma populaire intelligent en ce qu’il est d’abord modeste ; c’est un cinéma beau en ce qu’il est d’abord simple car il va à l’essentiel. Sa beauté plastique éclate régulièrement pour cette raison.


Les scènes les plus spectaculaires sont naturellement celles des combats : ici la fiction rejoint la réalité avec non moins de sincérité. On sait que Dida a tenu à tourner la scène finale en dépit de ses deux côtes cassées et de sa blessure au pied. L’entraîneur originel joue son propre rôle, plusieurs champions du monde de boxe thaï font partie du casting. Casting dont il faut dire qu’il est remarquable car conforme à un néo-réalisme bien compris qui n’annule jamais le prestige de la fiction. D’où vient ce "promoteur de combats" assez impressionnant joué par Rit Luecha ? On ne le saura pas et cela ajoute à la puissance du personnage. La description de l'enfer vécu par Coffee "nous explique tout" mais la simplicité apparente du personnage est alors déjouée et révèle une perspective tout autre.


Il y a quelque chose de profondément asiatique dans ce retournement de facettes, dans cette impossibilité initiale de décrypter les apparences. Quant au héros interprété par Dida, sa présence est remarquable et constante : il joue un "même et autre" (son personnage fictif, c’est lui en partie seulement) mais il joue aussi l’histoire de sa découverte de l’altérité. Le personnage de Jean est connaît déjà cette altérité et revient pour s’y accomplir à travers son élève, puis y trouver la mort. Jean est autant amoureux d’une éthique que d’un pays synonyme de liberté et d’accomplissement au sens le plus charnel, autant français de nationalité que thaïlandais spirituellement. Il transmet cette éthique et cet amour à un jeune marginal qu’il régénère ainsi et qui devient de facto son "fils spirituel". Le film acquiert grâce à lui un sens d’autant plus émouvant que le récent désastre de l’Asie qui a frappé la Thaïlande dans sa chair a aussi frappé certains Français amoureux de ce pays et de sa culture. Il est donc bien le personnage-pivot du film, et il devient en outre un symbole poétique de ce désastre, même si ce n’était hélas pas une dimension initialement présente dans le scénario puisque son tournage s’est effectué avant (cf. le sigle "APEC" sur l’avion de la Thaï Airways International, qui date clairement le moment du tournage en 2003) et que son exploitation française a lieu après. Cette tragique coïncidence n’est pas pour rien dans la beauté du film : on peut même dire qu’elle fait désormais partie de son destin cinématographique.

NB: on préfère ne pas vous révéler la signification du titre : vous la découvrirez ainsi en même temps que le héros du film.
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MessageSujet: Re: CHOK DEE, sortie nationale le 16 février 2005   CHOK DEE, sortie nationale le 16 février 2005 EmptyMer 16 Fév - 11:52

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Tu seras un homme

La critique de Marie-Noëlle Tranchant
[16 février 2005]

Avec Chok Dee, Xavier Durringer relève plusieurs défis et s'en sort, dans l'ensemble, avec autorité et élégance. Son film s'inspire, en la romançant, de l'autobiographie de Dida, jeune beur des cités devenu champion du monde de boxe thaïe. Le «noble art» a depuis longtemps acquis au cinéma ses lettres de noblesse, de Raoul Walsh à Scorsese jusqu'au récent Ali de Michael Mann, et il n'est pas si facile de reprendre les gants. Durringer ne démérite pas, et trouve d'ailleurs une énergie tout américaine non seulement pour filmer les combats mais pour retracer le destin de son héros, de la sinistrose du petit délinquant à la gloire durement conquise du champion.


Chok Dee commence dans la prison où Ryan (Dida) a échoué et où il partage la cellule de Jean (Bernard Giraudeau), ancien boxeur qui garde de son passé asiatique une aura d'exotisme nostalgique : un bouddha pour accrocher sa méditation, un cahier pour consigner les souvenirs de sa fille Kim, laissée en Thaïlande, dont il est sans nouvelles depuis quinze ans. Le metteur en scène peint d'un même mouvement rapide et elliptique l'atmosphère de la prison et les rapports profonds d'amitié et de transmission qui s'instaurent entre les deux hommes. Il ne lui faut qu'une brève séquence, une visite de la mère de Ryan, pour indiquer l'enjeu humain du film : elle voudrait le voir faire «quelque chose qu'il aime», il veut «quelque chose qui rapporte de l'argent». «Tu parles comme un voyou, pas comme un homme», soupire la mère. Grâce à elle, qui rassemble ses économies pour lui offrir un billet d'avion, grâce à Jean qui oriente et discipline sa rage désordonnée, Ryan va devenir un homme.


Le deuxième acte montre Ryan seul en Thaïlande, étranger absolu, ignorant la langue, les moeurs, mais bien décidé à se faire admettre dans un centre d'entraînement à la boxe thaïe. Là encore, la peinture intensément vivante du pays se marie à la solitude du héros, l'exubérance extérieure à sa lenteur intime, à la silencieuse persévérance qui finit par imposer son talent. Remarquablement dirigé par Xavier Durringer, Dida ajoute à ses performances sportives (soigneusement dosées pour faire sentir les progrès qu'il accomplit) la richesse de l'interprétation psychologique de son personnage. Dommage que le scénario s'emberlificote vers la fin dans une fiction mélo. Mais ces maladresses ne gâchent pas cette attachante et tonique aventure humaine.
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