Prise d'otages dans une école internationale dans le nord...

jeudi 16 juin 2005, 6h48
Prise d'otages dans une école internationale dans le nord-ouest du Cambodge

PHNOM PENH (AP) - Six hommes masqués qui avaient pris 70 personnes en otage dans une école internationale du nord-ouest du Cambodge on relâché quelques-uns de leurs otages mais retiennent toujours une quarantaine de personnes, a annoncé un porte-parole du gouvernement, jeudi.

Ces hommes, dont certains seraient armés, ont fait irruption dans cette école non identifiée dans la province de Siem Reap vers 9h30 locales et exigé 1.000 dollars (830 euros), six fusils d'assaut AK47, six fusils à pompe et au moins une voiture, a dit Prak Chanthoeun, un commandant adjoint de la police. AP

jeudi 16 juin 2005, 8h33
Prise d'otages dans une école internationale au Cambodge

PHNOM PENH (Reuters) - Des hommes armés ont fait irruption dans une école internationale de Siem Reap, dans le nord-ouest du Cambodge, et pris en otage 29 écoliers parmi lesquels figurent de nombreux étrangers, apprend-on auprès de la police et d'une expatriée.

Parmi les enfants pris en otage, dont les âges varient entre deux et six ans, se trouvent des Américains, des Britanniques, des Japonais, des Irlandais, des Singapouriens, des Australiens, des Canadiens, des Indiens, des Indonésiens, des Suisses, des Philippins, des Coréens et des Taiwanais.

Une expatriée qui affirme avoir consulté la liste des enfants retenus en otage dans l'école a déclaré que les hommes armés avaient libéré une classe de la Siem Reap International School, mais qu'ils en retenaient une autre, exigeant en échange de l'argent, des armes et des véhicules.

Les parents de ces écoliers sont vraisemblablement des expatriés travaillant dans le secteur hôtelier, Siem Reap étant située à proximité du célèbre temple d'Angkor Wat.

Prise d'otages au Cambodge: plusieurs enfants étrangers retenus
PHNOM PENH - Des hommes armés ont fait irruption dans une école internationale de Siem Reap, dans le nord-ouest du Cambodge. Ils ont pris en otage 29 écoliers âgés de deux à six ans, parmi lesquels figurent de nombreux étrangers, selon la police.
Une expatriée affirme avoir consulté la liste des enfants retenus en otage. Parmi eux se trouvent des Américains, des Britanniques, des Japonais, des Irlandais, des Singapouriens, des Australiens, des Canadiens, des Indiens, des Indonésiens, des Philippins, des Coréens et des Taiwanais.
Des Suisses figureraient également sur cette liste, selon la même source, mais le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) n'était pas en mesure dans l'immédiat de confirmer la présence de ressortissants suisses parmi les otages.
Des professeurs seraient également retenus. La police a fait état de six preneurs d'otages.
L'expatriée a déclaré que les hommes armés avaient libéré une classe de la Siem Reap International School, mais qu'ils en retenaient une autre, exigeant en échange de l'argent, des armes et des véhicules.
«La police militaire à Siem Reap a encerclé l'école mais le groupe se cache derrière les élèves et les professeurs... Je ne connais pas la somme d'argent ni le modèle de voiture qu'ils exigent mais ils en demandent beaucoup car la plupart des élèves à l'école sont des enfants de personnes fortunées», a déclaré un porte-parole de la police.
La ville de Siem Reap abrite une importante communauté expatriée, travaillant dans le tourisme et l'humanitaire. Le gros bourg est réputé pour sa proximité du site historique d'Angkor Wat, symbole de la nation khmère inscrit au patrimoine mondial de l'humanité.
© ATS

Cambodge: de "nombreux" élèves pris en otages dans une école internationale

16 juin 2005 06:26


Carte du Cambodge. [© AFP/Archives]

Six hommes armés ont pris en otages jeudi "de nombreux" élèves et plusieurs professeurs dans une école internationale de Siem Reap, dans le nord-ouest du Cambodge, a indiqué la police militaire.

"J'ai reçu une information sur un groupe de six hommes armés qui ont pénétré dans une école internationale pour des enfants à Siem Reap et ont pris en otages de nombreux élèves et plusieurs professeurs", a déclaré un vice-commandant de la police militaire, Cheang Sokhon. Les ravisseurs exigent une voiture et de l'argent.

"La police militaire à Siem Reap a encerclé l'école mais le groupe se cache derrière les élèves et les professeurs... Je ne connais pas la somme d'argent ni le modèle de voiture qu'ils exigent mais ils en demandent beaucoup car la plupart des élèves à l'école sont des enfants de personnes fortunées", a ajouté Cheang Sokhon.

Ou Em, responsable du bureau des crimes majeurs à Siem Reap a déclaré : "nos armes sont pointées sur eux", sans plus de précisions.

"Nous sommes en train de négocier avec eux pour le moment", a déclaré une femme répondant au téléphone de l'Ecole internationale de Siem Reap, sans faire plus de commentaire.

La ville de Siem Reap abrite une importante communauté expatriée, travaillant dans le tourisme et l'humanitaire. Le gros bourg est réputé pour sa proximité du site historique d'Angkor Wat, symbole de la nation khmère inscrit au patrimoine mondial de l'humanité.


© 2005 AFP.

jeudi 16 juin 2005, 10h56
Un enfant et deux preneurs d'otages tués au Cambodge


BANGKOK (Reuters) - Un enfant et deux preneurs d'otages ont été tués à l'issue de la prise d'otages survenue dans une école internationale du nord-ouest du Cambodge, qui a donné lieu à un siège de six heures de cet établissement par les forces de l'ordre, apprend-on auprès de la police.

"Un enfant est mort", a déclaré un responsable à Reuters, en disant ignorer la cause de son décès.

jeudi 16 juin 2005, 11h46
Prise d'otages dans une école au Cambodge: un enfant canadien tué


PHNOM PENH (AFP) - Un enfant canadien a été tué dans une opération qui a permis la libération d'une trentaine d'élèves de deux à six ans pris en otages jeudi dans une école internationale de Siem Reap, dans le nord-ouest du Cambodge.
"La crise est terminée. Nous avons arrêté quatre criminels et un enfant canadien a été tué par balles par eux", a indiqué Prak Chanthoeun, vice-commandant de la police militaire, sans être en mesure de préciser l'âge de l'enfant. "La police a tiré en l'air à quelques reprises, puis a téléphoné (aux ravisseurs) leur demandant de sortir (...) et la police les a arrêtés", a-t-il assuré.

Un témoin présent sur les lieux du drame a confirmé à l'AFP qu'on lui avait dit que l'enfant décédé était un Canadien. "Un groupe d'enfants est sorti", a précisé cette femme. "Il y a eu deux coups de feu d'abord, puis toute une rafale. Je dirais que cela a duré une ou deux minutes", a précisé cette expatriée, interrogée au téléphone vers 14H30 (07H30 GMT).

"Beaucoup de gens sont arrivés il y a environ quinze minutes avec des armes à feu. Ils ne semblaient pas être en uniforme, ils avaient des tee-shirts blancs (...) Ca vient de se terminer maintenant", a-t-elle ajouté.

Pheun Arun, responsable de la police du district de Siem Reap, a confirmé la présence de forces de sécurité au sein de l'école ainsi que les coups de feu, mais sans préciser qui en avaient été les auteurs.

Six hommes, armés d'un seul fusil d'assaut AK-47, exigeaient six autres armes à feu, six grenades, mille dollars et une fourgonnette pour les conduire en Thaïlande, selon un témoin.

Au moins 29 enfants âgés de deux à six ans, ainsi qu'un professeur, ont été pris en otages, a dit ce témoin.

Pheun Arun a précisé qu'un véhicule avait été fourni aux ravisseurs et garé dans l'école. "Nous leur avons fourni une voiture, mais personne n'est venu la prendre (...) Nous avons conduit la voiture jusque dans l'enceinte de l'école", et laissé le moteur en marche, a-t-il affirmé. Un témoin a précisé qu'une fourgonnette avait été introduite dans l'école et que son chauffeur l'avait abandonnée sur place.

"Nous avons dressé une liste de noms et de nationalités. Il semble qu'il y ait au moins 29 enfants. Ce n'est pas une liste officielle, mais ce dont les gens peuvent se souvenir", a déclaré le témoin qui a requis l'anonymat, ajoutant qu'au moins un professeur figurait parmi les otages.

Les enfants sont âgés de deux à six ans et viennent d'Australie, du Cambodge, du Canada, de France, d'Indonésie, du Japon, de Singapour, de Corée du Sud, des Philippines, de Taïwan, de Thaïlande, de Suisse, de Grande-Bretagne et des Etats-Unis, a-t-on appris de même source.

De son côté, à Rome, le ministère italien des Affaires étrangères a fait savoir qu'un enfant italien de trois ans faisait partie des otages.

"Si tant est que nous puissions le savoir, six ravisseurs sont entrés. Ils semblent être un genre de gangsters (...) On dirait qu'ils sont en fuite et ils ont l'air d'avoir pénétré (dans l'école) sans avoir réellement de plan", a expliqué un témoin.

Quelque 70 élèves sont inscrits à l'école, située à environ un kilomètre de la ville de Siem Reap, sur la route de l'aéroport.

Siem Reap abrite une communauté expatriée relativement importante, travaillant dans le tourisme et l'humanitaire et s'étend à proximité du site historique d'Angkor Wat, symbole de la nation khmère inscrit au patrimoine mondial de l'humanité.

Des soldats cambodgiens devant l'école internationale de Siem Reap, jeudi 16 juin 2005


Un policier cambodgien jeudi 16 juin à l'entrée de l'école internationale de Siem Reap

jeudi 16 juin 2005, 13h45
Prise d'otages dans une école au Cambodge: un fillette canadienne tuée



SIEM REAP (AFP) - Une petite fille de nationalité canadienne et un ravisseur ont été tués dans une opération qui a permis la libération d'une trentaine d'élèves de deux à six ans pris en otage jeudi dans une école internationale de Siem Reap, dans le nord-ouest du Cambodge, a-t-on appris de source policière.
Au moins un des ravisseurs a également été tué dans l'opération, a-t-on précisé de même source. "La crise est terminée. Nous avons arrêté les criminels et un enfant canadien a été tué", a indiqué Prak Chanthoeun, vice-commandant de la police militaire, sans être en mesure de préciser l'âge de l'enfant.


Le responsable avait dans un premier temps affirmé que la petite fille avait été tuée par les ravisseurs mais Pheun Arun, responsable de la police locale, a finalement déclaré : "Ils ont emmené les enfants dans le véhicule (fourni en rançon) et la police a tenté de tirer sur les pneus et ils ont essayé de répliquer. Nous ne savons pas quel côté a tué la fille".
Un des ravisseurs est mort quand la police a ouvert le feu afin d'empêcher le véhicule de quitter l'école avec plusieurs enfants à bord, a précisé Pheun Arun. "La police a tiré en l'air à quelques reprises, puis a téléphoné (aux ravisseurs) leur demandant de sortir (...) et la police les a arrêtés", a-t-il assuré.



Un témoin présent sur les lieux du drame a confirmé à l'AFP qu'on lui avait dit que l'enfant décédé était un Canadien.
"Un groupe d'enfants est sorti", a précisé cette femme. "Il y a eu deux coups de feu d'abord, puis toute une rafale. Je dirais que cela a duré une ou deux minutes", a précisé cette expatriée, interrogée au téléphone vers 14H30 (07H30 GMT).

"Beaucoup de gens sont arrivés avec des armes à feu. Ils ne semblaient pas être en uniforme, ils avaient des tee-shirts blancs (...) Ca vient de se terminer maintenant", a-t-elle ajouté.

Un autre témoin a dit avoir vu "trois corps", vraisemblablement de ravisseurs, "gisant sur le sol". "Il semblait que deux étaient morts et l'un en vie", a-t-il dit.

Des témoins avaient auparvant fait état de six hommes, armés d'un seul fusil d'assaut AK-47. Ils avaient pénétré dans la matinée dans l'enceinte de l'école, exigeant six autres armes à feu, six grenades, mille dollars et une fourgonnette pour les conduire en Thaïlande, selon un témoin.

Au moins 29 enfants âgés de deux à six ans, ainsi qu'un professeur, ont été pris en otages, a dit ce témoin.

La police locale a précisé qu'un véhicule avait été fourni aux ravisseurs.

Un diplomate en poste dans la capitale cambodgienne Phnom Penh a expliqué à l'AFP que les autorités avaient accepté de payer une rançon en argent mais que les négociations avaient achoppé sur la volonté des ravisseurs de prendre "trois ou quatre enfants avec eux".

Les enfants, âgés de deux à six ans, viennent d'Australie, du Cambodge, du Canada, de France, d'Indonésie, du Japon, de Singapour, de Corée du Sud, des Philippines, de Taïwan, de Thaïlande, de Suisse, de Grande-Bretagne et des Etats-Unis, a précisé un témoin.

A Rome, le ministère italien des Affaires étrangères a fait savoir qu'un enfant italien de trois ans faisait partie des otages.

"Si tant est que nous puissions le savoir, six ravisseurs sont entrés. Ils semblent être un genre de gangsters (...) On dirait qu'ils sont en fuite et ils ont l'air d'avoir pénétré (dans l'école) sans avoir réellement de plan", a expliqué un témoin.

Quelque 70 élèves sont inscrits à l'école, située à environ un kilomètre de la ville de Siem Reap, sur la route de l'aéroport.

Siem Reap abrite une communauté expatriée relativement importante, travaillant dans le tourisme et l'humanitaire et s'étend à proximité du site historique d'Angkor Vat, symbole de la nation khmère inscrit au patrimoine mondial de l'humanité

Les Affaires étrangères confirment la mort d'un enfant canadien au Cambodge

Canadian Press

June 16, 2005



SIEM REAP, Cambodge (PC) - Les autorités de l'ambassade canadienne au Cambodge sont en route vers le site d'une prise d'otages survenue dans une école internationale.

Un garçon canadien de trois ans est décédé lors de la prise d'otages.

Un porte-parole des Affaires étrangères, à Ottawa, confirme qu'un enfant canadien est décédé, mais n'a aucun détail sur son indentité et sur son lieu de résidence.

Quatre hommes armés et masqués ont pris en otage 70 élèves de l'école, située à environ 250 kilomètres de la capitale, Phnom Penh. Dès le départ, 30 otages ont été libérés.

La police a indiqué que l'enfant a été tué par les preneurs d'otage lorsque les autorités ont refusé de répondre à leurs demandes, notamment de l'argent et des armes. Ils avaient menacé d'abattre les enfants un à un.

Les quatre preneurs d'otage ont été arrêtés.

Cette prise d'otages s'est déroulée dans le principal centre touristique du pays à Siem Reap près du site des temples d'Angkor, à 225km de Phnom Penh.

Cambodge: arrestation du "cerveau" présumé de la prise d'otages

SIEM REAP - La police cambodgienne a arrêté vendredi le "cerveau" présumé de la prise d'otages qui s'est soldée, la veille, par la mort d'un enfant dans une école internationale de Siem Reap, dans le nord-ouest du pays. Il s'agirait d'un homme de 29 ans.

Appelé Ul Samnang, il travaille dans un magasin de souvenirs de cette ville célèbre pour les temples d'Angkor Wat.

Les quatre preneurs d'otages avaient été arrêtés après que la police eut donné l'assaut, jeudi. Le suspect arrêté vendredi n'aurait pas joué un rôle actif pendant la prise d'otages. Les auteurs de l'opération demandaient une rançon de 30 000 dollars.

Prise d'otages tragique dans une école: un enfant de deux ans tué : 6/17/2005 Source Cambodge Soir

Une prise d'otages, survenue à l'Ecole internationale de Siem Reap, a connu jeudi un dénouement tragique avec la mort d'un garçon de nationalité canadienne, dont les parents étaient arrivés au Cambodge il y a à peine un mois et demi.

http://www.cambodiapolitics.org/news/cambodge_soir/june_05/17_cs1.pdf

Un suspect est interrogé par la police jeudi. (AP/David Longstreath)

Un petit Canadien de trois ans tué dans une prise d'otages au Cambodge


SIEM REAP (AP) - Un petit Canadien de trois ans a été tué jeudi lors d'une prise d'otages par quatre hommes armés dans une école internationale de Siem Reap (nord-ouest du Cambodge). La police a donné l'assaut pour libérer 40 jeunes élèves et arrêter les membres du commando.

Les preneurs d'otages, au nombre de quatre, et non de six comme l'avait initialement annoncé la police, avaient fait irruption jeudi matin vers 9h locales dans cet établissement fréquenté par des enfants d'expatriés. Des enfants d'une quinzaine de nationalités différentes, originaires notamment d'Australie, du Japon, de Grande-Bretagne, des Etats-Unis, d'Italie ou de Suisse, étaient au nombre des 70 otages, dont 30 ont été relâchés par la suite.

Une petite fille française se trouvait parmi eux, qui est saine et sauve, précise le Quai d'Orsay, en transmettant ses condoléances à la famille du petit Canadien et sa sympathie aux autorités cambodgiennes.

Les membres du commando, masqués et armés de fusils, ont exigé de l'argent, des armes et un véhicule, selon le ministre cambodgien de l'Information Khieu Kanharith, citant le chef adjoint de la police nationale, Neth Savoeun. Les preneurs d'otages, selon la police, ont exécuté le petit garçon d'une balle dans la tête parce qu'il pleurait trop. Ils ont ensuite "menacé d'exécuter les enfants un par un", a ajouté le ministre.

"Nos forces ont alors décidé de donner l'assaut", selon M. Kanharith. Les ravisseurs avaient réclamé de l'argent, six Kalachnikov, six fusils, des lance-grenades, des grenades à main et une voiture, a précisé Prak Chanthoeum, commandant adjoint de la police militaire. Les autorités ont réussi à les attirer dehors en leur remettant 30.000 dollars (24.900 euros) en liquide et une fourgonnette, dans laquelles ils sont montés à bord avec quatre enfants.

L'assaut a alors été donné. Les forces de sécurité ont fermé la grille de l'école et sorti de force les ravisseurs de la camionnette. Les enfants, dont les plus jeunes avaient deux ans, sont ensuite sortis en courant de l'école, tombant dans les bras de leurs parents affolés. Certains des parents se sont rués sur les membres du commando et les ont frappés violemment, mettant KO trois d'entre eux. Les forces de sécurité ont eu toutes les difficultés à contrôler la foule et emmener les quatre hommes en garde à vue.

Leur identité n'a pas été clairement établie. Selon la police, ces hommes âgés de 22 à 25 ans ont déclaré être originaires de la province de Kandal dans le sud-est du Cambodge. Selon leurs dires, ils venaient à Siem Reap pour chercher du travail et ont affirmé avoir détenu les enfants parce qu'ils pensaient que leurs parents avaient de l'argent.

Siem Reap, à 225km au nord-ouest de la capitale Phnom Penh, est la principale destination touristique du Cambodge, se trouvant près du site des temples d'Angkor Vat, haut lieu du tourisme régional.

Prise d'otage à Siemreap: "Les ravisseurs ne sont pas des terroristes, mais de simples bandits"



AKP Phnom Penh, 17 juin 2005 --



Le Premier ministre Hun Sèn a exprimé jeudi ses condoléances vis-à-vis de la mort d'un enfant canadien tué lors de la prise d'otages à l'Ecole internationale de Siemreap.



En fin d'après-midi, alors qu'il présidait la cérémonie de clôture de la conférence annuelle du ministère de la Défense. Hun Sèn faisait une parenthèse dans son discours pour préciser notamment que les preneurs d'otages étaient d'anciens membres du personnel de l'école. Selon certaines versions, l'un des quatre hommes serait un garde de sécurité de l'Ecole internationale, selon d'autres, trois appartiendraient à une société de gardiennage de Phnom Penh. "Ils ne font partie d'aucun réseau terroriste international, ils sont simplement une bande de voleurs armés", assurait le Premier ministre, invitant dorénavant écoles et sociétés privées à consulter le ministère de l'Intérieur au sujet des personnes qu'elles recrutent afin de s'assurer qu'elles n'ont pas d'antécédents judiciaires. Félicitant les forces de l'ordre pour leur intervention, il a expliqué que le gouvernement s'apprêtait à céder à leurs exigences une rançon mais qu'il s'est ravisé quand les criminels ont ensuite réclamé des armes.



A noter qu'environ une vingtaine d'enfants avait été prise en otage jeudi matin vers 9h30 par quatre hommes armés dans une école internationale privée de la province de Siemreap.



"Quatre preneurs d'otages ont été arrêtés vers 15h00 et les élèves ont été libérés maintenant, mais un garçon canadien de deux ans a été tué", a affirmé Hok Lundy, directeur général de la police nationale.--AKP

Une vengeance à l'origine de la prises d'otages au Cambodge, selon la police

SIEM REAP (Cambodge), 17 juin 2005 (AMI) - Les auteurs d'une prise d'otages dans une école internationale de Siem Reap, au nord ouest du Cambodge, voulaient se venger de l'ancien employeur sud-coréen du chef de la bande, a indiqué vendredi la police.
"C'était une vengeance", a déclaré Prak Chanthoeun, vice-commandant de la police militaire, au vu des premiers résultats de l'enquête.
Il a déclaré que Chea Sokhon, un ancien agent d'une société de gardiennage de 23 ans considéré comme le meneur de cette prise d'otages, au cours de laquelle un petit Canadien de 2 ans a été tué, avait récemment travaillé comme chauffeur pour un restaurateur sud-coréen.
Chea Sokhon a accusé son ancien employeur de l'avoir frappé à deux reprises, et a indiqué s'être par la suite rendu dans la capitale Phnom Penh pour acheter un fusil et mettre au point son plan avec ses trois complices.
"Hier, ils ont pénétré dans l'école pour se venger sur les enfants du restaurateur, mais par chance ils se trouvaient dans un autre bâtiment", a déclaré M. Prak.
Il a également indiqué que les ravisseurs avaient paniqué quand la police est arrivée et a encerclé l'école, et qu'ils avaient alors demandé un véhicule, 30.000 dollars et des armes.
La police a contacté le restaurateur sud-coréen, qui a reconnu avoir frappé son ancien chauffeur, qui avait l'habitude d'emmener chaque jour les deux enfants à l'école de Siem Reap.
Un cinquième homme était interrogé vendredi par la police dans le cadre de l'enquête.
AMI

L'enfant canadien tué lors de la prise d'otages sera enterré en Slovaquie
Presse Canadienne
Le petit Canadien, tué jeudi par des hommes masqués qui avaient pris en otage des dizaines d'enfants dans une école internationale, au Cambodge, sera enterré en Slovaquie, la terre natale de ses parents.

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la Slovaquie, Juraj Tomaga, a fait savoir vendredi que le bambin de 2 ans, Maxim Michalik, sera enterré dans un endroit qui n'a pas été précisé à la demande de ses parents de nationalité slovaque.

La famille du bambin, né au Canada et détenant la nationalité canadienne, s'était installée au Cambodge, il y a quelques mois, en provenance de Victoria. Le père, Martin Michalik, âgé de 37 ans, travaillait comme administrateur dans un hôtel cinq étoiles près des célèbres temples d'Angkor Wat.

Il semble que le chef des preneurs d'otages avait réussi à convaincre trois de ses amis de porter des masques et d'envahir l'école sise à Siem Reap, jeudi matin. Ils ont saisi un professeur et quelque 30 enfants les enfermant dans une classe.

La police cambodgienne a déclaré que le chef des ravisseurs avait dit aux enquêteurs qu'il avait tué l'enfant parce qu'il ne voulait pas cesser de pleurer.

Le père de l'enfant a contesté ces allégations. M. Michalik, visiblement bouleversé, a déclaré au Toronto Star qu'un professeur de l'école a dit que son fils avait été tué au cours de l'échange de coups de feu entre les autorités et les ravisseurs alors que l'enfant allait chercher un livre.

"Il n'avait que 2 ans, a dit Martin Michalik. Il ne comprenait pas ce qui se passait. Il ne faisait que chercher un livre," a-t-il ajouté.

La police a déclaré que l'objectif des ravisseurs était d'extorquer de l'argent aux ressortissants étrangers et riches Cambodgiens dont les enfants fréquentent l'école. Les enfants, âgés de 2 à 6 ans, étaient originaires d'au moins 15 pays.

Un centre de premiers soins a été aménagé dans un restaurant local pour conseiller les victimes. Des experts en traumatisme européens et des travailleurs de la santé cambodgiens sont sur place.

"Plusieurs parmi les enfants, les parents, les enseignants peuvent souffrir de stress post-traumatique après avoir vécu des moments aussi dramatiques", a déclaré le médecin belge Georges Dallemagne.

Le présumé chef des ravisseurs a dit qu'il avait tout d'abord planifié la prise d'otages pour se venger d'un Sud-Coréen qui l'employait comme chauffeur pour conduire ses deux enfants à l'école, a déclaré Prak Chanthoeun, adjoint au commandant de la police militaire de la province de Siem Reap.

Le suspect a raconté que son employeur s'était mis en colère contre lui récemment et l'avait giflé. Il avait conséquemment quitté son emploi et était retourné dans son village natal dans la province centrale du Kandal. Il aurait aussi mentionné avoir besoin d'argent le plus rapidement possible. Il aurait tué l'enfant parce qu'il "pleurait beaucoup, plus que les autres enfants."

Selon le chef de la police criminelle de Siem Reap, Ou Em, les suspects seront accusés de prise illegale de personnes et de kidnapping pour extorsion.

Il a ajouté que les quatre suspects comparaîtront en cour, samedi.

Une cinquième personne soupçonnée de complicité a aussi été arrêtée bien qu'elle ne se trouvait pas sur les lieux du crime, jeudi .

Entre-temps, le gouvernement cambodgien a ouvert une enquête afin de savoir si les ravisseurs ont agi pour des motifs politiques et cherchaient à saboter l'industrie touristique du Cambodge qui rapporte des millions de dollars chaque année.

"Nous voulons savoir s'ils appartiennent à un groupe précis et quelles étaient les motifs de leur crime," a déclaré le porte-parole du gouvernement, Khieu Kanharith.

es enquêteurs ont des doutes sur la prise d'otages au Cambodge

SIEM REAP - Au Cambodge, les autorités ont demandé à prolonger la garde à vue des suspects après la prise d'otages qui s'est soldée jeudi par la mort d'un enfant dans une école internationale. L'acte pourrait avoir été motivé par une volonté de vengeance.

Un responsable de la police a demandé que l'interrogatoire de quatre hommes arrêtés sur place se poursuive avant qu'ils ne soient déférés devant la justice. "Il y a beaucoup de points suspects dans le dossier. Il y a des contradictions entre leurs témoignages et les faits", a déclaré Ou Em, qui dirige le bureau des enquêtes de Siem Reap.

Des témoins ont notamment indiqué que deux hommes auraient réussi à s'échapper pendant le siège qui a duré sept heures. La police avait déclaré vendredi que la prise d'otages était une tentative de vengeance d'un Cambodgien cherchant à tuer les enfants de son ancien employeur sud-coréen qui l'avait frappé.

Un ancien agent d'une société de gardiennage, âgé de 23 ans, est considéré comme le meneur du groupe. Il avait récemment travaillé comme chauffeur pour le restaurateur sud-coréen, cible de sa vengeance. Un autre homme est interrogé depuis vendredi dans le cadre de l'enquête mais on ignorait s'il serait inculpé et de quoi.

Siem Reap abrite une communauté expatriée relativement importante, travaillant dans le tourisme et l'humanitaire. L'école où a eu lieu la prise d'otages accueille des enfants âgés de deux à six ans originaires d'une quinzaine de pays, dont la Suisse.

Prise d'otages au Camdodge: sept suspects placés en détention
SIEM REAP - Sept suspects sont détenus dans le cadre de l'enquête sur la prise d'otages dans une école internationale au Cambodge. Parmi les détenus, figure le cerveau présumé de l'opération. Un petit Canadien avait été exécuté par le commando.
Outre les quatre preneurs d'otages qui ont été faits prisonniers, la police détient également un agent de sécurité de l'école ainsi qu'un homme soupçonné d'avoir vendu aux ravisseurs la seule arme dont ils disposaient, a-t-on appris dimanche de source judiciaire.
La police était encore à la recherche d'un huitième homme, a indiqué sans plus de détails Ou Em, responsable du bureau des crimes majeurs à Siem Reap.
La police avait déclaré vendredi que l'assaut de l'école était une tentative de vengeance d'un ancien agent d'une société de gardiennage, âgé de 23 ans. Cet homme aurait cherché à tuer les enfants de son ex-employeur sud-coréen qui l'avait gifflé. Lors de l'intervention, la police a libéré une trentaine d'enfants.
© ATS

Cambodge: Sept ravisseurs condamnés à l'emprisonnement
06/20/2005 -- 17:39(GMT+7)


Phnom Penh (Cambodge), 20 juin (AVI) - Sept hommes ont été condamnés le dimanche 19 juin par la Cour provinciale pour la prise d'otages qui avait provoqué jeudi la mort d'un petit Canadien de deux ans dans une école internationale à Siem Reap, dans le nord-ouest du Cambodge.

Les inculpés ont été passibles de peines allant de 15 ans d'emprisonnement à l'incarcération à perpétuité, a dit M. Bou Bun Hang, président adjoint du tribunal de la province de Siem Reap.

Les quatre preneurs d'otages faits prisonniers lors de l'assaut donné pour libérer une trentaine d'enfants ont été inculpés de "meurtre avec préméditation, prise d'otage avec demande de rançon, et utilisation d'arme prohibée", a inqué à la presse M. Bou Bun Hang.

Trois de ces complices ont été inculpées de trafic d'armes.

Au moins 29 enfants âgés de deux à six ans venus d'Australie, du Cambodge, du Canada, de France, d'Indonésie, du Japon, de Singapour, de Corée du Sud, des Philippines, de Taïwan, de Thaïlande, de Suisse, de Grande-Bretagne et des Etats-Unis, ainsi qu'un professeur, ont été pris en otages.

Quelque 70 élèves sont inscrits à l'école, située à environ un kilomètre de la ville de Siem Reap, à proximité du site historique d'Angkor Vat, symbole de la nation khmère inscrit au patrimoine mondial de l'humanité. - AVI

La prise en otages des élèves à Siemreap est une simple activité des criminels



AKP Phnom Penh, 23 juin 2005 --



L’ambassadeur des Etats-Unis au Cambodge, Charles A. Ray, a dit que le récent événement de prise en otages des élèves dans une école internationale à Siemreap n’a pas été une activité des terroristes, mais seulement un simple acte des criminels.



Charles A. Ray, reçu le 20 juin dernier par Samdech Hun Sèn, Premier ministre du gouvernement royal du Cambodge, à qui il est venu pour prendre congé au terme de sa mission au Cambodge, s’est félicité de l’intervention efficace du gouvernement cambodgien pour libérer tous les otages détenus par les ravisseurs, selon un assistant du Premier ministre cambodgien.



Le diplomate américain a aussi remercié des officiels et d’autres institutions cambodgiens pour avoir coopéré avec lui dans la lutte contre les activités de terrorisme, dans la recherche des soldats ou des détenus américains disparus au moment de la guerre au Cambodge, a dit l’assistant de Samdech Hun Sèn, Ieng Sophalèt.



Charles A. Ray a affirmé que le gouvernement américain continue à aider le Cambodge dans le développement de la démocratie et du respect des droits de l’homme.--AKP

Le jeune Canadien récemment tué au Cambodge a été inhumé en Slovaquie

Canadian Press

Sunday, June 26, 2005


BRATISLAVA, Slovaquie (AP) - Un jeune garçon canadien, récemment tué lorsque des tireurs ont pris en otages des douzaines d'enfants dans une école internationale au Cambodge, a été inhumé en Slovaquie, pays natal de ses parents, a rapporté samedi un journal slovaque.

Maxim Michalik était né au Canada de parents slovaques, qui n'ont pas donné de précisions au sujet des funérailles ayant eu lieu vendredi à Bratislava, capitale de la Slovaquie, a indiqué le quotidien Pravda.

Plus tôt ce mois-ci, quatre hommes armés et masqués ont pris d'assaut une école de la ville de Siem Reap, dans le nord-ouest du Cambodge, avant de regrouper un enseignant et des douzaines d'enfants dans une salle de classe. Peu après l'attaque, l'un des preneurs d'otages a atteint le garçon de deux ans d'un coup de feu à la tête parce qu'il faisait trop de bruit.

La famille de l'enfant assassiné était installée depuis peu à Siem Riep, le père ayant été engagé afin de travailler dans un nouvel hôtel. Les parents de plusieurs des enfants de l'école attaquée travaillent dans le secteur touristique.

La crise a pris fin quand les forces de l'ordre ont encerclé la fourgonnette dans laquelle les assaillants tentaient de prendre la fuite avec plusieurs otages et une rançon de 30 000 $ US.

Sept Cambodgiens ont été accusés dimanche dernier relativement à cette prise d'otages ayant mal tourné.

Les quatre hommes soupçonnés d'avoir conduit l'assaut contre l'école ont été accusés de meurtre prémédité, d'enlèvement, d'avoir séquestré des personnes pour en obtenir une rançon et d'usage illégal d'une arme. Ces accusations pourraient leur valoir des peines variant entre 15 ans d'incarcération et la prison à vie.

Leurs trois présumés complices - deux gardes de sécurité travaillant pour une agence privée et un homme ayant vendu l'arme avec laquelle a été tué le petit Canadien - ont été accusés d'avoir conspiré pour commettre un meurtre prémédité, de séquestration illégale et d'usage illégal d'une arme. L'un des gardes de sécurité travaillait à l'école internationale.