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 Excursion dans la province de Banteay Meanchey

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Thaïlande - Cambodge
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Nombre de messages : 5571
Date d'inscription : 08/08/2004

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MessageSujet: Excursion dans la province de Banteay Meanchey   Excursion dans la province de Banteay Meanchey EmptyMer 6 Oct - 16:32

Excursion dans la province de Banteay Meanchey
Les merveilleuses ruines de la citadelle du chat

Le long de la piste qui mène au Prasat Banteay Chmar (chat en khmer), les maisons sur pilotis cèdent vite la place à des rizières récemment grignotées sur la forêt, puis à un plateau sur lequel les arbres n’ont pas mieux résisté à l’établissement de grandes plantations. La région a retrouvé la paix en 1998 et commence tout juste à se peupler d’habitants attirés par ces terres encore à défricher.

Un petit village est installé le long des douves qui entourent le temple de Banteay Chmar. Des "gardiens" tentent de percevoir un droit de passage des étrangers, en échange d’une signature sur un cahier d’écolier. Pourtant, ce sont surtout les gens des environs qui visitent le temple. Ils sont fiers de raconter, qu’en des lieux si isolés, "une actrice soit venue enregistrer un disque de karaoké" et "qu’une équipe de cinéma ait filmé des tigres".

On traverse les douves par une voie autrefois bordée de balustrades à serpent Naga. Les pillages n’ont laissé que les bustes de deux géants. L’espace qui sépare le temple des douves a été dépouillé de ses grands arbres. Seul le sanctuaire principal a conservé sa haute futaie dont les racines maintiennent les édifices.

Il était composé de tours à visages humains couronnées de boutons de lotus, reliées par des galeries et consacré à la mémoire du prince Çrindrakumâra, fils de Jayavarman VII, et de quatre de ses compagnons. Le temple est si ruiné que son plan est difficilement lisible. Il faut peut-être simplement flâner, au gré des sentiers, entre les grands arbres, les lianes, les gros buissons d’épineux, les tours, les galeries et les bassins sacrés, pour découvrir une décoration surprenante : statues souvent décapitées, géants, monstres et oiseaux fantastiques arc-boutés pour soutenir des voûtes maintenant écroulées, délicates apsaras, sur les murs ou tombées à terre, Bouddhas et divinités brahmaniques sur les linteaux et frontons.

Surtout, il faut faire le tour de l’enceinte pour admirer les fresques qui courent sur sa face extérieure. Sur les côtés Est et Sud, une bataille navale, puis des combats engageant de l’infanterie, des éléphants, des chariots de guerre et des archers, rappellent la campagne menée par Jayavarman VII et son fils pour délivrer le pays des Chams(1). Au Nord, les fresques, presque effacées par la pluie, laissent entrevoir des scènes de cour ou de vie quotidienne. Enfin, sur la face Ouest, les touristes se font photographier devant une divinité qui compte 32 bras déployés. A côté, est figuré le combat entre Râhu (le démon qui dévore le soleil et la lune au moment des éclipses) et le roi Yaçovarman qui fut sauvé par Çrindrakumâra(2).

A l’Est du temple, une levée de terre, haute et large de plusieurs mètres, délimitait un immense bassin qui servait à approvisionner la grande ville et les rizières qui l’entouraient. Un petit temple se trouve en son centre. Les villageois connaissent d’autres édifices qui n’ont pas été dégagés de la végétation. Ainsi, dans la forêt, il faut franchir sur un tronc d’arbre le bassin qui l’entoure pour accéder au Prasat Somnang Ta Sok. Un énorme serpent y vivrait et se réfugierait dans le temple en saison des pluies. Il comporte une tour à visages humains, complétée par des avant-corps, et reliée par une galerie à une enceinte. La végétation empêche aussi d’accéder à la tour du Prasat Ta Prohm Boun Mouk, dont les quatre visages s’élèvent au-dessus des arbres, sur un îlot entouré de douves.

Vincent Dareau et Chhay Sok Leang

(1) G. Coedès, Les Etats hindouisés d’Indochine et d’Indonésie, De Boccard, réédition de 1989, page 320. (2) ibid., page 310.

Comment s'y rendre?

La route n°56 mène directement au temple de Banteay Chmar, à 60 km de Sisophon.

Anecdote

Si un jour, l’envie vous prend de vous rendre de Bangkok au Cambodge par la route, n’hésitez pas à rester quelques jours à Sisophon et ses alentours.

Sisophon est l’un des plateaux tournants d’échange commercial entre la Thaïlande et le Cambodge.

Cette ville est imprégnée de la beauté des paysages qui l’entourent. L’envoûtement de cette population frontalière est très captivant. Il ne vous laissera pas indifférent du charme khmer. La population se démène chaque jour pour améliorer leurs conditions de vie sans attendre quoi que ce soit des acteurs politiques.

Quelques jours dans la famille de Kim Sen, famille très conservatrice des coutumes et de traditions, vous ressourceront de la fatigue du voyage, dans un havre de quiétude et de sérénité avant de vous plonger dans l’euphorie des villes touristiques du Cambodge (Phnom Penh, Siemreap…).

A chaque fois, que nous rendons à Ampil, les membres de l’ESK et moi, il est d’usage de nous arrêter dans ce site merveilleux du temple de Banteay Chmar.

Le descriptif du lieu par les journalistes de Cambodge Soir vous incitera sans nul doute de prévoir d’une escapade lors de votre séjour dans ce pays du sourire légendaire.

De pique niquer à l’ombre d’un arbre, (surtout ne pas oublier de mettre une assiette pour les esprits protecteurs du site avant de vous restaurer),

De s’allonger sur la natte, le temps d’une petite sieste avant de poursuivre votre chemin,

Le tableau des bonzes vêtus de leur habit safran se faufilant à travers ces pierres majestueuses,

D’écouter les enfants, assis à la cambodgienne, le regard perdu vous raconter l’histoire des lieux,

Contempler la beauté de leur corps ; mélange exquis de la couleur de la terre et de la chaleur du soleil,

Ces instants magiques, si brefs soient ils, vous transposent dans le royaume des légendes angkoriennes.

Tout comme moi, vous ne cesserez de revenir encore et encore….

swann
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