ministre de l'Économie défend les taxes sur les carburants

Le ministre de l'Économie défend les taxes sur les carburants : 9/2/2005 Source Cambodge Soir

Ceux qui rêvent d'une suppression des taxes sur les carburants en seront pour leurs frais. Jeudi, devant les députés, le ministre de l'Économie et des Finances a jugé qu'une telle suppression n'était pas envisageable. Le débat a été lancé par les députés d'opposition

http://www.cambodiapolitics.org/news/cambodge_soir/september_05/2-3-4_cs3.pdf

Le ministre de l'Economie défend les taxes sur les carburants



AKP Phnom Penh, 02 septembre 2005 --



Le ministre de l'Economie et des Finances Keat Chhon a défendu jeudi à l'Assemblée nationale la politique du gouvernement en matière de taxes sur les carburants, a rapporté Cambodge Soir.



Keat Chhon a répondu "NON"à la demande des députés d'opposition si le gouvernement peut réduire les taxes sur les carburants, voire les supprimer totalement.Car, pour lui, la suppression de ces taxes constituerait un manque à gagner considérable pour l'Etat. Il n'y aurait plus d'argent pour payer les fonctionnaires, plus d'argent pour construire des routes ou des hôpitaux", a-t-il remarqué. En 2004, les taxes sur les carburants ont rapporté 66 millions de dollars dans les caisses de l'Etat, presque un tiers de l'ensemble des revenus fiscaux. "Si nous ne pouvions disposer de ces revenus, à quels troubles serions nous confrontés?, s'est-il interrogé.



Mais ce n'est pas parce qu'il s'oppose à une suppression des taxes que le gouvernement ne fait rien pour réduire les conséquences de la hausse des produits pétroliers, a argumenté Keat Chhon. Il a ainsi souligné que l'Etat intervenait pour que cette hausse ne soit pas répercutée en intégralité sur le prix à la pompe. "Alors qu'une tonne de carburant coûte 600 dollars, nous n'en taxons que la moitié, a-t-il expliqué. En conséquence de cette politique, l'Etat a par exemple perdu 6,3 millions de dollars en août". Cette politique de subvention empêche le prix à la pompe d'augmenter dans les mêmes proportions que le marché mondial, a affirmé le ministre.



"La hausse du pétrole est un souci pour l'ensemble de la nation car elle pourrait affecter la croissance économique du pays", a conclu Keat Chhon. Selon de récentes prévisions du gouvernement, la croissance du PIB devrait atteindre cette année 6,3% contre 7,7 l'an dernier.--AKP

Hausse du carburant: Hun Sen juge l'opposition incohérente : 9/5/2005 Source Cambodge Soir
Le Premier ministre s'est réjoui vendredi lors du conseil des ministres que l'opposition ait donné l'occasion au ministre de Finances d'expliquer la politique du gouvernement face à la hausse du prix du carburant liée à l'envolée du baril sur le marché

http://www.cambodiapolitics.org/news/cambodge_soir/september_05/5_cs2.pdf

Hausse du carburant: Hun Sèn juge l'opposition incohérente



AKP Phnom Penh, 05 septembre 2005 --



Le Premier ministre s'est réjoui vendredi lors du Conseil des ministres que l'opposition ait donné l'occasion au ministre des Finances d'expliquer la politique du gouvernement face à la hausse du prix du carburant liée à l'envolée du baril sur le marché mondial, a cité Cambodge Soir. Jeudi, à l'Assemblée nationale, les députés d'opposition, pour qui la hausse des carburants, entraînant une augmentation de prix des marchandises, pèse trop lourdement sur le budget des familles modestes, ont demandé que le gouvernement supprime les taxes, ou à tout le moins, réduise les taxes sur l'importation de produits pétroliers.



Ce à quoi s'oppose le ministre des Finances car, a-t-il expliqué, l'Etat ne peut pas se passer du produit de ces taxes - 66 millions de dollars par an - dont il a besoin pour financer l'administration et le développement du pays. Keat Chhon a cependant

indiqué que le gouvernement limitait la répercussion de la hausse des cours mondiaux du pétrole sur le marché local en "subventionnant" le marché du carburant en ne taxant que la moitié de la tonne importée.



Félicitant le ministre pour ses explications, Hun Sèn a jugé que l'opposition, dans ce débat, s'était davantage souciée d'exploiter la situation sur le plan politique que d'y apporter une réponse cohérente au niveau économique. "L'opposition se dit favorable à une économie de marché. Mais, en nous demandant de subventionner à 100% les carburants, elle veut nous pousser à appliquer une économie de type communiste. Par ailleurs, elle souhaite que nous augmentions le traitement des fonctionnaires, mais, en même temps, voudrait que l'Etat se prive de certaines de ses ressources. Tout cela est contradictoire et relève davantage de la politique politicienne que de l'économie", a commenté le Premier ministre.--AKP