Lancement de la campagne des élections sénatoriales

Lancement de la campagne des élections sénatoriales

02-01-2006
Cambodge Soir - La campagne des premières élections sénatoriales organisées dans le royaume a débuté samedi et s’achèvera le 20 janvier. Ces élections aux suffrage indirect visent à renouveler 57 des 61 sénateurs nommés lors de la création de la chambre haute en 1999, les quatre derniers sièges étant attribués par le roi et l’Assemblée nationale. Durant les trois semaines de la campagne, une heure de programme sera diffusée chaque jour sur TVK et deux radios publiques au cours de laquelle chacun des quatre partis en lice (PPC, Funcinpec, PSR et le Parti démocratique khmer) disposera de 15 minutes pour présenter sa plate-forme. Trois débats d’une heure seront en outre programmés. En tout, chaque parti disposera de 10,5 heures d’antenne télé et de 21 heures d’antenne radio, précise le Comité national électoral (CNE).

Les observateurs électoraux ont jusqu’au 15 janvier pour se faire accréditer. Pour l’heure, seules deux organisations locales se sont fait enregistrer (55 observateurs), ainsi qu’une organisation internationale (3 observateurs). Pour la première fois, le gouvernement financera l’intégrité du budget qui se monte à 457 317 dollars, sans solliciter l’assistance technique ou financière de la communauté internationale.

Le CNE tient à préciser que le suffrage indirect retenu pour ces élections est une pratique courante dans le monde (16 pays dont la France ou l’Allemagne), et que 13 États ont un système mixte (suffrage indirect et nominations) comme le Cambodge, parmi lesquels l’Algérie, l’Inde, l’Irlande, la Malaisie ou le Népal.

Campagne sénatoriale - Le Funcinpec réaffirme son vœu d’un ministère de l’immigration

03-01-2006
Cambodge Soir - Au premier jour de la campagne pour les élections sénatoriales, le Funcinpec s’est distingué du PPC en réaffirmant sa volonté de mettre sur pied un ministère de l’Immigration, et ce malgré la fin de non recevoir du Premier ministre le mois dernier. Hier, à l’occasion du premier débat “table ronde” réunissant les quatre partis en lice sur TVK, Noranariddh Anandayath, membre du comité directeur du Funcinpec, a présenté une partie du programme du parti royaliste pour cette campagne : “Le Funcinpec réitère son attachement à la stabilité, régionale et mondiale [...]. Dans cette perspective, le Cambodge doit créer un ministère de l’Immigration et de la Nationalité afin de participer à la lutte, dans la région et dans le monde, contre le terrorisme, les crimes transfrontaliers, le trafic d’êtres humains, de drogue et d’armes”, a-t-il précisé sans évoquer une seule fois la question de l’immigration illégale, si ce n’est à travers le problème de la prostitution.

Peu avant l’ouverture de la campagne en décembre, le prince Ranariddh avait réaffirmé l’attachement de son parti à la création de ce ministère, qui figurait parmi les 73 points de la plate-forme de coalition gouvernementale sur laquelle s’étaient entendus les deux partis au pouvoir. Mais le Premier ministre avait immédiatement rejeté cette proposition.

Le sénateur et membre du comité central du PPC Chea Cheth a de son côté insisté sur l’importance qu’il y a à résoudre le problème des frontières avec les pays voisins, sur le développement économique et la lutte contre la pauvreté, la lutte mondiale contre le terrorisme et le renforcement des droits de l’Homme. “Il faut également réprimer sévèrement les activités qui détruisent l’environnement”, a-t-il ajouté avant d’appeler les grands électeurs à voter pour le PPC le 22 janvier prochain.

Son Chhay, élu PSR de Phnom Penh, a évoqué la prostitution, les jeux de hasard et le trafic de drogue comme causes majeures de l’insécurité : “Notre indifférence à cette question finira par mettre le Cambodge en danger”, a-t-il conclu avant d’appeler lui aussi à plus de sévérité contre ceux qui détruisent l’environnement.

Enfin Ouk Phouri, président du Parti de la démocratie khmère qui a gagné une commune en février 2002, a expliqué vouloir protéger l’intégrité du territoire cambodgien de 181 035 km2 et lutter contre le terrorisme et la prolifération nucléaire. La table ronde, l’une des trois prévues pendant la campagne, a permis a chacun d’exposer son programme à tour de rôle sans véritable échange entre les participants.

Kong Sothanarith

Sénatoriales au Cambodge: les partis en lice dévoilent leurs programmes
01/03/2006 -- 21:31(GMT+7)


Phnom Penh, 3 janvier (AVI) - Quatre partis en lice aux prochaines élections sénatoriales au Cambodge ont avancé depuis samedi dernier leurs plates-formes dès le lancement d'une campagne de propagande de 21 jours.

Des programmes et politiques d'édification et de développement nationaux ont été dévoilés à la Télévision nationale du Cambodge par les représentants du Parti du peuple cambodgien (PPC), du Funcinpec, du Parti Sam Rainsy (PSR) et du Parti démocratique khmer (KDP).

Le PPC préconise notamment de renforcer le bloc de grande union national, de continuer de faire valoir les acquis, de consolider l'Etat de droit, de placer les intérêts du peuple et du pays au dessus de ses intérêts, de donner la première priorité au refus de la misère.

Le parti du Premier ministre Hun Sen envisage également de consolider et de développer les relations d'amitié et de coopération avec les pays du monde, en particulier avec les pays voisins.

De son côté, le Funcinpec, le parti dans le gouvernement de coalition bipartite, prévoit de réaliser les politiques de gouvernance, de gestion et d'édification d'un Etat de droit, de raffermir et de développer sa coopération avec le PPC.

Présidé par le prince Norodom Ranaridhh, le Funcinpec projette aussi de coopérer avec les pays dans la région et du monde pour accélérer la croissance économique, améliorer la vie matérielle et spirituelle du peuple, d'observer la démocratie, les droits de l'homme, de consolider la paix et la stabilité du royaume.

Le parti d'opposition PSR préconise pour sa part d'adopter une politique de décentralisation des pouvoirs au niveau local et basique, de défendre le pays et les intérêts nationaux, de promouvoir la créativité et le rôle de la jeunesse et des femmes au service de l'oeuvre d'édification et de développement du Cambodge.

Seul parti qui n'est pas représenté à l'Assemblée nationale, ni aux conseils communaux, le KDP a avancé un programme axé sur le maintien de la constitution démocratique, la liberté et le multipartisme, le respect des droits de l'homme, la politique d'économie marchande, l'encouragement des investissements et de la formation de ressources humaines, et la coopération internationale. - AVI

Le ministère de l'Information avertit de l'arrêt de la compagne sénatoriale



AKP Phnom Penh, 16 janvier 2006 --



Le ministère de l'Information a demandé à toutes les chaînes de télévisions, des stations de radio et à toute la presse locale d'arrêter leurs diffusions ou leurs écrits concernant la campagne des élections sénatoriales qui auront lieu le 22 janvier dans tout le pays.



Dans sa lettre officielle du 11 janvier adressée aux directeurs des télévisions, des radios et des journaux locaux, le ministre de l'Information, Khieu Kanharith, a souligné que toutes les informations dont les interviews, les sondages ou les chansons… concernant la propagande de chaque Parti politique, doivent être absolument cessées la veille des élections sénatoriales, soit à partir de 24 heures du 20 janvier au 24 heures du 21 janvier et pendant toute la journée du déroulement des élections, le 22 janvier.



A noter que le point 5.2.4 de l'article 5.2 du règlement et des procédures légales des élections sénatoriales, 2ème législature, stipule que toutes activités de propagande sont interdites 24 heures avant et pendant le jour des élections. Toute infraction doit être sanctionnée conformément à la loi électorale.--AKP

Campagne électorale au Cambodge

jeudi 19 janvier 2006 - 17:32

Un groupe de partisans du chef de l'opposition cambodgienne, Sam Rainsy en exil forcé depuis une dizaine de mois, participe jeudi à la campagne pour les élections législatives à Phnom Penh.
Quatre partis politiques se présentent pour ces élections qui ont peu de poids puisque l'Assemblée nationale a peu de pouvoirs en matière législative, dans un pays réputé autoritaire.
(Libération.fr)