Le président du Conseil pour la sécurité nationale(CNS) de Thaïlande, Sonthi Boonyaratkalin, a donné vendredi le feu vert au retour du Premier ministre déchu Thaksin Shinawatra, pour se défendre lors de son procès.
Il n'y aura pas de raison pour craindre, si M. Thaksin rentre et se présente devant la cour pour se défendre des accusations de corruption posées à son encontre, a affirmé M. Boonyaratkalin, qui prend également le commandement de l'armée royale thaïlandaise.
Pourtant, il a proposé trois options à M. Thaksin en ce qui concerne son témoignage judiciaire, présenter une déclaration écrite, comparaître devant la cour lui-même ou tenir une téléconférence, ce qui dépendra de la cour.
Pour sa part, le président de la Cour suprême en charge des crimes politiques, Praphan Sabsaeng, a indiqué jeudi qu'il serait difficile de poursuivre un homme politique accusé de corruption, s'il se trouvait à l'étranger. En ce cas, un mandat d'arrêt doit être lancé en premier lieu, a-t-il suggéré.
AFP