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 145.000 morts, course contre la montre....

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Thaïlande - Cambodge
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MessageSujet: 145.000 morts, course contre la montre....   145.000 morts, course contre la montre.... EmptyLun 3 Jan - 9:53

145.000 morts, course contre la montre.... 050103062753.2fi8s1tn3b
Un hélicoptère arrive sur l'île de Phi Phi, le 2 janvier 2005 en Thaïlande
undi 3 janvier 2005, 7h27
Raz-de-marée: 145.000 morts, course contre la montre pour aider les sinistrés


JAKARTA (AFP) - Le bilan des tsunamis qui ont frappé il y a huit jours les rivages de l'Asie du Sud et du Sud-Est s'est sensiblement alourdi lundi avec près de 145.000 morts, alors qu'une course contre la montre était engagée pour secourir des millions de sinistrés et empêcher les épidémies.
Le précédent bilan était dimanche soir d'un peu plus de 130.000 personnes tuées dans les raz-de-marée provoqués par le violent séisme survenu le 26 décembre au large de l'Indonésie.


Le ministère indonésien de la Santé, qui avait indiqué vendredi renoncer à comptabiliser précisément le nombre de victimes alors que le bilan approchait les 80.000 morts, a annoncé lundi que 94.081 personnes avaient trouvé la mort dans le nord de l'île de Sumatra.
L'Onu avait estimé vendredi que le nombre de morts pourrait atteindre 150.000, mais que le "chiffre absolu et définitif" ne serait probablement jamais connu.


Le coordonnateur de l'aide d'urgence de l'Onu Jan Egeland a souligné dimanche qu'en Indonésie, il y avait beaucoup de difficultés à distribuer l'aide dans l'île de Sumatra et sa partie nord la plus dévastée, la province d'Aceh, en raison de la destruction des infrastructures de transport.
"Nous pouvons accéder à tous les pays touchés sauf (les régions indonésiennes de) Sumatra et Aceh en ce moment. C'est là que nous sommes en retard", a déclaré M. Egeland à New York.



Samedi, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait annoncé l'apparition des premières maladies contagieuses dans les régions frappées par les tsunamis, où l'on compte cinq millions de déplacés, souvent sans abri.
Résultat d'un élan de solidarité exceptionnel, l'aide publique annoncée approche les deux milliards de dollars, "un degré de solidarité internationale jamais atteint", a souligné M. Egeland.

Toutefois, deux grands journaux américains, le Washington Post et le Los Angeles Times, dénonçaient dimanche la lenteur avec laquelle Washington a réagi à la catastrophe et appelaient l'administration Bush à profiter de l'occasion pour améliorer son image auprès des musulmans, notamment en Indonésie. Le Los Angeles Times a eu des mots très sévères pour le président George W. Bush, qualifiant sa réaction initiale de "désinvolte et pingre".

Le secrétaire d'Etat Colin Powell a cependant estimé sur la chaîne de télévision NBC que les Etats-Unis n'avaient "pas à se sentir gênés", jugeant "appropriée" leur réponse avec une aide décuplée, initialement de 35 millions de dollars et qui a été portée à 350 millions.

Le secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan, participera jeudi à Jakarta à un sommet sur les conséquences de la catastrophe. La reconstruction pourrait prendre dix ans et coûter "des milliards de dollars", a-t-il averti.

Les Nations unies, comme l'ensemble des organisations internationales, sont confrontées depuis une semaine à une opération de secours d'une ampleur et d'une complexité sans précédent, à destination d'une dizaine de pays.

Un gigantesque pont aérien a commencé à desservir le nord de Sumatra, où les autorités redoutent un bilan de 100.000 morts.

Selon l'Onu, plus d'un million de personnes à Sumatra, de même que 700.000 autres au Sri Lanka, vont dépendre pendant des mois de l'aide extérieure pour être nourries. Le gouvernement indonésien estime que 200.000 survivants sont sans abri.

Mais huit jours après la catastrophe, l'aide commence à peine à atteindre les populations, et l'arrivée des secours se heurte à d'énormes difficultés logistiques: petits aéroports congestionnés où tentent de se poser des avions cargo venus du monde entier, retards d'acheminement dus à la pénurie d'essence et de véhicules, ponts et routes détruits qui rendent impossible la circulation dans les régions dévastées.

Des régions entières sur la côte nord-ouest de Sumatra resteront inaccessibles par la route pendant au moins trois semaines. Les survivants sont totalement démunis dans la ville de Meulaboh, selon la Fédération internationale de la Croix-Rouge.

"Nous devons transformer de petites pistes d'atterrissage endommagées en aéroports qui seront parmi les plus animés du monde", a expliqué M. Egeland.

Outre de nombreux hélicoptères, les secouristes auront besoin de plusieurs centaines de camions et d'unités de traitement de l'eau, de générateurs et d'avions de transport, a-t-il précisé.

Dimanche, des hélicoptères américains ont commencé à évacuer des sinistrés de la côte nord-ouest de Sumatra, faisant des rotations depuis le porte-avions Abraham Lincoln croisant au large de l'île. La France va dépêcher son porte-hélicoptères Jeanne d'Arc et la Grande-Bretagne s'est déclarée prête à impliquer son armée dans les opérations d'aide humanitaire.

Au moins cinquante organisations médicales internationales étaient à pied d'oeuvre dans le nord de Sumatra dimanche.

Au Sri Lanka, qui compte officiellement 29.729 morts et 5.240 disparus, l'aide internationale arrive elle aussi à un rythme bien inférieur aux besoins et les autorités s'inquiètent de la situation sanitaire des sinistrés.

Dans la partie septentrionale du pays, on attendait dimanche le feu vert des rebelles tamouls qui contrôlent la zone pour y déployer un dispositif d'aide.

Les autorités sri-lankaises craignent la propagation d'épidémies dans l'est de l'île, la partie la plus affectée par les tsunamis, faute de conditions sanitaires adéquates. "La propagation de maladies liées à l'eau est une grande inquiétude", a déclaré un porte-parole du gouvernement, Tara de Mel.

Dans le sud de l'île, un premier détachement de 200 Marines américains, sur un contingent de 1.500 attendu, était attendu en provenance de la base d'Okinawa au Japon. Ces soldats auront pour tâche de mettre en place la logistique permettant à l'aide américaine d'arriver.

La Thaïlande faisait état dimanche d'un bilan de 4.993 morts, dont 2.461 étrangers, et de 3.810 disparus. Quelque 20.000 personnes ont été mobilisées pour les opérations de déblaiement et de reconstruction, qui se concentrent sur Phang Nga et Phuket, hauts lieux du tourisme.

Le ministère de la Santé craint l'apparition de maladies respiratoires infectieuses, du paludisme, du choléra ou de la typhoïde parmi les rescapés et les populations de la province de Phang Nga.

En Inde, où le bilan de la catastrophe a atteint dimanche 14.962 morts, dont 5.421 disparus présumés morts, les secours semblaient insuffisants, voire chaotiques. Des responsables sur le terrain ont dénoncé leur répartition inégale et leur caractère inapproprié.

"Beaucoup d'organisations humanitaires viennent ici avec des vêtements et d'autres produits qui ne sont pas nécessaires", a déclaré à l'AFP un responsable de l'Unicef dans l'Etat du Tamil Nadu (sud-est), particulièrement touché par la catastrophe avec 7.793 morts.

Les autorités des archipels indiens des Andaman et de Nicobar, à quelque 1.000 km à l'est de l'Inde continentale, ont annoncé manquer cruellement d'équipes médicales. Un tiers seulement des moyens de secours destinés à ces îles a été livré, selon un site internet gouvernemental.

"Des centaines voire des milliers de personnes doivent être hospitalisées car elles sont grièvement blessées, mais il n'y a pas d'assistance", a souligné un entrepreneur privé embauché par les autorités.
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