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 POUR METTRE FIN A LA CRISE POLITIQUE AU CAMBODGE

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Thaïlande - Cambodge
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Date d'inscription : 08/08/2004

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MessageSujet: POUR METTRE FIN A LA CRISE POLITIQUE AU CAMBODGE   POUR METTRE FIN A LA CRISE POLITIQUE AU CAMBODGE EmptyVen 27 Mai - 10:55

COMMUNIQUÉ


Phnom Penh, le 26 mai 2005


POUR METTRE FIN A LA CRISE POLITIQUE AU CAMBODGE

“Il ne peut y avoir de démocratie sans une vraie opposition et les différends
politiques ne doivent pas être réglés par voie judiciaire”: c’est le message
que de nombreux Amis du Cambodge à travers le monde ont adressé au gouvernement
cambodgien au cours de ces quatre derniers mois, plus précisément depuis la
levée de l’immunité parlementaire du chef de l’opposition Sam Rainsy le 3
février 2005 et de celle de deux de ses collègues, Chea Poch et Cheam Channy.
Ce dernier a été arrêté le jour même tandis que les deux autres parlementaires
ont dû quitter le pays.

Parmi les Amis du Cambodge qui ont rendu leur message public, on note, par ordre
chronologique: le Département d’Etat américain, des sénateurs américains
influents comme John McCain et Mitch McConnell, le Sénat australien (Résolution
du 10 février), le Parlement Européen (Résolution du 10 mars), le ministre des
Affaires Etrangères de Nouvelle Zélande, l’Union Inter-Parlementaire (Décision
du Comité des Droits de l’Homme des Parlementaires du 3-7 avril), le
Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour les Droits de
l’Homme au Cambodge (Déclaration du 19 avril à Genève), le Parlement
allemand/Bundestag (deux Résolutions en avril), de nombreux parlementaires en
Europe, Amérique du Nord, Australie et au Japon.

La crise politique actuelle a commencé au lendemain des dernières élections
législatives de juillet 2003; dans sa déclaration du 19 avril, Peter Leuprecht,
Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour les Droits de
l’Homme au Cambodge, la résume ainsi: “Après un blocage politique de près d’un
an, une nouvelle coalition gouvernementale s’est créée en juillet 2004, dans
des conditions pour le moins douteuses d’un point de vue constitutionnel et
légal qui ne démontrent pas de la part des dirigeants du pays, la volonté de se
soumettre à la loi. Depuis, les mesures prises à l’encontre de l’opposition
violent les principes fondamentaux de la démocratie pluraliste.”

Sur le conseil de plusieurs Amis du Cambodge, le chef de l’opposition Sam Rainsy
a adressé le 17 mai 2005 une lettre conciliante au Prince Norodom Ranariddh,
Président de l’Assemblée Nationale, proposant une rencontre “à tout endroit et
à tout moment”, “pour renouer le dialogue” entre le gouvernement et
l’opposition parlementaire. Il espère “trouver un compromis équitable menant à
une normalisation de la situation afin de renforcer le fonctionnement
démocratique des institutions étatiques”.

Sur les procédures judiciaires en cours initiées par le Prince Ranariddh et le
Premier Ministre Hun Sen, Sam Rainsy suggère dans sa lettre: “Ou bien les
tribunaux convoquent et/ou tranchent sur les cas des trois députés de
l’opposition dont l’Assemblée a suspendu l’immunité parlementaire depuis le 3
février 2005, ou bien – les tribunaux ne trouvant finalement pas matière à agir
– l’immunité des parlementaires en question leur est rétablie dans un délai
raisonnable.” En fait, le tribunal qui est largement perçu comme aux ordres du
gouvernement, n’a pratiquement rien fait depuis la théâtrale levée d’immunité
du 3 février 2005 à la suite d’une requête soi-disant urgente du même tribunal.

En réponse, le Prince Ranariddh a tenu des propos inconciliants et illogiques
par rapport à l’état de la procédure judiciaire. Le journal Cambodge Soir du 20
mai 2005 cite ces propos: “S’il [Sam Rainsy] veut me voir, il faut qu’il rentre
au Cambodge et qu’il résolve les problèmes qu’il a avec la justice.” Le Prince,
qui a porté plainte en diffamation contre Sam Rainsy, semble compter sur le
gouvernement de Hun Sen et ses tribunaux aux ordres pour se débarrasser
politiquement de Sam Rainsy. Il a oublié que, lorsqu’il était en conflit avec
le Premier Ministre Hun Sen en 1997, ces mêmes tribunaux l’ont condamné à 35
ans de prison sur des accusations de nature politique et qu’il n’a dû son salut
qu’à l’intervention des Amis du Cambodge et au pardon du Roi Norodom Sihanouk.


Les 24 Députés du Parti Sam Rainsy
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