Forum des sages-femmes : la santé de reproduction n’est pas encore meilleure au Cambodge
AKP Phnom Penh, 19 décembre 2005 --
Le Forum au niveau national des sages-femmes cambodgiennes vient de se clôturer après deux jours de discussions et dont le thème porte sur « l’accouchement par un médecin spécialiste ».
Près de deux cents participants dont les sages-femmes des provinces et villes du pays, des représentants des ministères et institutions concernés, des Organisations internationales partenaires pour le développement de la Santé, des services sanitaires, des fonctionnaires, des ONGs, ont participé à ce Forum national.
Le représentant de UNFPA (Fonds des Nations Unis pour la population) y a été aussi présent.
D’après un rapport présenté au Forum, malgré le développement qui s’opère dans le domaine de la santé, des difficultés persistent encore surtout dans les efforts pour réduire le taux de mortalité des mères lors de leur accouchement, au Cambodge et dans la Région.
Au Cambodge, souligne-t-on dans le rapport, le taux de mortalité des mères lors de leur accouchement demeure encore plus élevé par rapport à celui dans la région, malgré une diminution de cas de 437 à 413 sur un nombre de 100 000 nouveaux-nés vivants constatés en 2004.
Selon une enquête faite en 2004-2005 dans des régions reculées, beaucoup de femmes enceintes, même si elles veulent se faire accoucher de leur enfant par un médecin spécialiste (la sage-femme), elles doivent, par contre, être obligées de chercher une accoucheuse traditionnelle à cause du manque d’argent, d’un voyage long ou du nombre insuffisant de sages-femmes dans leur région.
Actuellement, 2 600 sages-femmes sont enregistrées dans l’ensemble du pays, ce qui ne répond pas suffisamment aux besoins des populations, d’après l’enquête.
Au Forum, il y a eu aussi des présentations des expériences, de la formation des sages-femmes, du plan de développement du nombre du personnel sanitaire dont les sages-femmes, des besoins nécessaires par une sage-femme au moment de l’accouchement, les dangers qui pourraient avoir lieu au moment de l’accouchement fait par une accoucheuse traditionnelle.
Le Forum a souligné plusieurs propositions, en particulier celle d’accroître le nombre de sages-femmes en vue de répondre aux besoins nécessaires, de réduire le taux de mortalité des mères et des bébés et de contribuer à réduire la pauvreté au Cambodge.
Sok An, vice-Premier ministre du gouvernement royal du Cambodge, qui a honoré de sa présence la cérémonie de clôture du Forum, a dit qu’en septembre 2005, une Conférence onusienne a reconnu que la santé de reproduction est un axe aboutissant à la réalisation des objectifs du nouveau millénaire.
La Conférence s’est, de nouveau, déterminée à réaliser une santé de reproduction universelle en 2015, but principal du plan d’activités de la Conférence internationale sur les populations et le développement, a souligné enfin Sok An.--AKP
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