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 Le roi du Cambodge gracie le chef de l'opposition en exil

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MessageSujet: Le roi du Cambodge gracie le chef de l'opposition en exil   Le roi du Cambodge gracie le chef de l'opposition en exil EmptyDim 5 Fév - 18:41

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Le roi du Cambodge gracie le chef de l'opposition en exil

AP | 05.02.06 | 15:26


PHNOM PENH (AP) -- Le roi du Cambodge, Norodom Sihamoni, a gracié dimanche le chef de l'opposition Sam Rainsy, ouvrant la voie à son retour d'exil et à la reprise de ses activités politiques.
Dans un décret lu dimanche soir à la télévision nationale, le roi affirme avoir accordé son pardon à la demande du Premier ministre Hun Sen, qui était le principal ennemi politique de Sam Rainsy jusqu'à ce que les deux hommes conviennent vendredi de se réconcilier.
L'an dernier, un tribunal cambodgien avait condamné Sam Rainsy par contumace à 18 mois d'emprisonnement pour avoir accusé Hun Sen d'être impliqué dans un attentat meurtrier à la grenade perpétré en 1997.
En exil à Paris, Sam Rainsy a formellement présenté vendredi ses excuses à Hun Sen pour l'avoir accusé à tort. Le Premier ministre a accepté en échange de mettre un terme à leur querelle. AP
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MessageSujet: Re: Le roi du Cambodge gracie le chef de l'opposition en exil   Le roi du Cambodge gracie le chef de l'opposition en exil EmptyLun 6 Fév - 12:15

Le roi gracie Sam Rainsy et Cheam Channy sur demande du Premier ministre Hun Sen

06-02-2006
Cambodge Soir - Hier en début de soirée, le roi Norodom Sihamoni a accordé sa grâce par décret royal aux élus d’opposition Sam Rainsy et Cheam Channy, après que le Premier ministre Hun Sen lui en eut fait la demande le jour même. La nouvelle a aussitôt été diffusée sur les chaînes de télévision. Le président de la principale formation d’opposition, condamné en décembre dernier à dix-huit mois de prison pour diffamation, se maintenait en exil volontaire en France. Il devrait aujourd’hui envisager son retour prochain au pays.
Son collègue Cheam Channy, détenu à la prison militaire, avait pour sa part été reconnu coupable en août de constitution de forces armées illégales. Le PSR a annoncé qu’une délégation irait chercher ce dernier ce matin à sa sortie de prison, à 8 heures. Le prince Ranariddh a assuré hier par courrier que les deux élus d’opposition retrouveraient leur place à l’Assemblée nationale une fois graciés.
Un nouvel épisode de la vie politico-judiciaire cambodgienne s’est achevé ce week-end. Sensible aux regrets exprimés par les différentes personnalités contre lesquelles il a engagé des poursuites judiciaires, le Premier ministre Hun Sen a choisi de faire preuve de mansuétude envers ses détracteurs d'hier. Et les demandes de grâce pour les députés du PSR Sam Rainsy et Cheam Channy qu’il faisait parvenir au roi hier après-midi ont été satisfaites. Quelques heures plus tard, Norodom Sihamoni publiait en effet les décrets royaux graciant les deux hommes. Dès la fin de semaine, le Premier ministre avait multiplié les gestes dans le sens d’un désamorcement d’une crise qui dure depuis des mois et s’est dénouée en des temps records. Retour sur les derniers rebondissements.

Après la demande, jeudi, par le roi Sihamoni de réduire de quatre ans la peine du député d'opposition Cheam Channy, suite à une requête en ce sens que lui avait adressée le Premier ministre, l'avocat du gouvernement, Suong Chanthan, a annoncé le retrait, le jour suivant, des plaintes déposées contre sept activistes poursuivis pour diffamation (Kem Sokha et Pa Nguon Teang du Centre des droits de l'Homme du Cambodge, Yeang Vireak du Centre d'éducation légale pour la communauté, les syndicalistes Rong Chhun et Chea Mony, le patron de Radio Abeille Mam Sonando et le prince Thomico). Par ailleurs, les grâces de Cheam Channy et Sam Rainsy succédaient hier à la lecture, vendredi soir sur les chaînes de télé, d'une lettre de l'opposant Sam Rainsy envoyée à Hun Sen et dont le ton conciliant a surpris plus d'un téléspectateur.

Sam Rainsy fait amende honorable

Le fondateur du Parti Sam Rainsy affirme dans son courrier se réjouir de la récente détente observée dans la situation politique. Il salue la décision du chef du gouvernement de retirer les plaintes contre les activistes de la société civile. “Moi, je partage la même vision que Samdech, c'est-à-dire que je suis en faveur d'une réconciliation et d'une union nationale afin de réunir tous les Khmers pour reconstruire et développer le pays. Et je pense, comme Samdech Hun Sen, que nous pouvons résoudre tous nos problèmes entre Khmers, au sein de la famille khmère.” Instaurer un dialogue entre l'opposition et le gouvernement est devenu un leitmotiv chez Sam Rainsy, interviewé ce week-end par téléphone, qui dit aujourd'hui croire à la démocratie au Cambodge. “Je crois que c'est possible d'établir une démocratie, mais cela dépend de la maturité politique du Cambodge à laquelle je pense avoir contribué en prenant les engagements que j'ai pris, et de l'accroissement du sens des responsabilités des dirigeants politiques.”

Dans sa lettre rendue publique, Sam Rainsy se dit “désolé” de s'être mal comporté avec “Samdech”, comme de l'avoir accusé d'être derrière l'attaque à la grenade sur une manifestation du PSR le 30 mars 1997 devant l'Assemblée nationale, cite-t-il à titre d'exemple, accusation qui lui a valu d'être poursuivi pour diffamation. “A partir de maintenant, je vais changer mon attitude pour mettre un terme à cette affaire et éviter que de tels problèmes se posent à nouveau”, promet-il, avant de prôner “la résolution pacifique” des discordes, avec pour seul objectif de défendre les intérêts de la nation.

“Un changement de ton et d'attitude au PSR”

Plus confiant dans l'avenir, le leader d'opposition insiste, depuis Paris où il se trouve, sur le fait que “chaque mot de [sa] lettre est très bien pesé”, estimant “cette solution honorable pour les deux parties”. Interrogé sur la signification du changement de ton adopté dans son courrier, Sam Rainsy confie vouloir “sincèrement adopter une nouvelle attitude”. “Ce n'est pas un effet de style!”, lance-t-il, avant d'annoncer qu'il compte “cesser les attaques personnelles et se concentrer sur les problèmes d'intérêt national” “Je veux faire du PSR une force de proposition constructive, en renforçant le dialogue avec le gouvernement; je veux que le PSR donne l'exemple d'un parti responsable”. Et l'opposant de promettre “d'ici quelques mois un PSR assez différent de ce qu'il était il y a un an”, un PSR plus modéré et “surtout plus semblable aux partis d'opposition des pays démocratiques, comme le Parti socialiste en France”.

Un Premier ministre qui se montre conciliant

Vendredi soir, les présentateurs ont enchaîné la lecture de la lettre de Rainsy avec celle de la réponse de Hun Sen. “Je salue les mots utilisés dans ce courrier. Ces mots peuvent guérir mes blessures, et pour moi cette lettre met fin au différend entre nous”, écrit le Premier ministre, qui dit espérer “fortement que Son Excellence [Sam Rainsy] pourra revenir rapidement sur la scène politique au Cambodge afin de prendre part à la construction du pays”. Il encourage de plus le président du PSR “à régler correctement son problème avec le prince Ranariddh”. En effet, Sam Rainsy a été condamné le 22 décembre à deux peines de neuf mois de prison dans le cadre de deux plaintes dont il faisait l'objet, l'une déposée contre lui par Hun Sen, et l'autre par le prince Ranariddh, qu'il a accusé d'avoir touché des pots-de-vin en échange de sa participation à la coalition gouvernementale. Le leader d'opposition a affirmé depuis Paris avoir transmis dès le vendredi soir au président de l'Assemblée nationale un courrier de la même tonalité que celui posté au Premier ministre. Une lettre dans laquelle Sam Rainsy exprime ses “regrets d'avoir agi d'une manière incorrecte [...] comme quand je vous [Norodom Ranariddh] ai accusé d'avoir touché des pots-de-vin représentés par une somme d'argent [...] et sous la forme d'un avion” et espère qu'il ne lui “en tiendra plus rigueur comme Samdech le Premier ministre Hun Sen.” Hier, le président de l’Assemblée nationale acceptait les regrets de Sam Rainsy, se disant favorable à sa grâce ainsi qu’à celle de Cheam Channy. Il a garanti que les deux retrouveraient leur siège de député.

Le judiciaire au diapason de la politique?

Alors que Hun Sen accepte de “passer l'éponge” et les opposants de faire bonne figure, le volet judiciaire n'est pas encore fermé. En ce qui concerne les sept autres personnalités encore sous le coup de plaintes que le gouvernement a décidé de retirer “parce que Hun Sen a dit qu'elles avaient reconnu leurs fautes”, selon Me Suong Chanthan, leur sort reste entre les mains de la justice. “J'ai bien reçu la proposition du gouvernement. Mais une affaire en pénal ne peut être interrompue de la sorte; il faut attendre la date d'expiration de trois ans avant de proclamer l'abandon définitif des poursuites contre ces personnes. Si l'une d'elles venait à mal agir durant cette période, les poursuites pourront être reprises contre elles”, met en garde Chhiv Keng, président de la cour de Phnom Penh. Une situation jugée inconfortable par les intéressés. “J'accueille favorablement le retrait des plaintes, mais je souhaite que Hun Sen mette un terme final à cette affaire”, désire ainsi Rong Chhun, président de l'Association indépendante des enseignants. Reste encore le cas du député PSR Chea Poch, pas évoqué à ce jour, et lui aussi sous le coup d'une plainte pour diffamation.

Ces derniers élans de courtoisie où chacun promet de faire bonne figure tiendront-ils sur le long terme? Parmi les pessimistes, les uns redoutent que Sam Rainsy ne mette de l'eau dans son vin dans le seul but de rentrer au plus vite au pays reprendre les rênes du PSR, les autres décrivent un Premier ministre habile qui a trouvé le moyen de tenir en bride des opposants trop critiques à son égard. Les plus optimistes veulent croire au contraire que le pays écrit une nouvelle page de son histoire politique.

Chheang Bopha, Ky Soklim et Stéphanie Gée
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MessageSujet: Re: Le roi du Cambodge gracie le chef de l'opposition en exil   Le roi du Cambodge gracie le chef de l'opposition en exil EmptyLun 6 Fév - 13:53

Sam Rainsy et Cheam Channy graciés



AKP Phnom Penh, 06 janvier 2006 --



Le roi Norodom Sihamoni a accordé dimanche par décret royal la grâce au leader du parti d'opposition, en exil volontaire en France depuis un an, suite à la demande par écrit du Premier ministre Hun Sèn.



Dans sa lettre adressée à Samdech Hun Sèn et rendue publique le 3 février, Sam Rainsy a dit "désolé" de s'être mal comporté avec le Premier ministre. Il a également promis de changer son attitude pour mettre un terme à cette affaire et éviter que de tels problèmes se posent à nouveau.



Le même jour, le roi a aussi accordé la grâce totale à Cheam Channy, détenu à la prison militaire depuis un an et récemment gracié d'une réduction de peine de 4 ans.



A noter que le gouvernement a retiré vendredi des plaintes déposées contre Kem Sokha et Pa Nguon Teang du Centre des droits de l'Homme du Cambodge, Yeng Vireak du Centre d'éducation légale pour la communauté, les syndicalistes Rong Chhun et Chea Mony, le patron de la radio Abeille Mâm Sonando et le prince Thomico.--AKP
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