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 Entretien de Heng Poeuv dans L'Express - Les autorités ...

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MessageSujet: Entretien de Heng Poeuv dans L'Express - Les autorités ...   Entretien de Heng Poeuv dans L'Express - Les autorités ... EmptyLun 21 Aoû - 7:30

Entretien de Heng Poeuv dans L'Express - Les autorités voient la main du PSR

21-08-2006
Cambodge Soir - L’hebdomadaire français L’Express a frappé fort jeudi en publiant, “en exclusivité” comme il le souligne, une interview de l’ancien chef de police de Phnom Penh Heng Pœuv, qui selon Interpol se terrerait toujours à Singapour. Son visa doit d’ailleurs expirer mardi. Les autorités disent voir derrière cette publication la main de l’opposition, ce que cette dernière réfute.

“J’en sais trop sur les crimes et la corruption du régime”


L’Express publie l’entretien sous un titre sans équivoque : “Les basses œuvres de Hun Sen”, avec un Heng Pœuv présenté comme un “témoin clef mais aussi acteur des exactions du Premier ministre et de son régime”. Dans l’introduction, Sylvaine Pasquier écrit que “les autorités du Cambodge n’ont jamais déployé autant de férocité pour traquer les commanditaires d’assassinats politiques et les tueurs à leur solde. Pour avoir occupé des postes clefs, [...] Heng Pov connaît le régime de l’intérieur et, surtout, les secrets enfouis dans les coulisses”. Et la journaliste de se demander : “Peut-il accuser ses anciens pairs sans s’incriminer lui-même? Heng Pov est une bombe à retardement pour le système Hun Sen. Le régime pourra-t-il éviter l’onde de choc?”.

Reprenant l’histoire au début, Heng Pœuv explique avoir été prévenu par des amis (alors qu’il se trouvait déjà à Singapour, dit-il, pour recevoir des soins) que “le Premier ministre Hun Sen et le chef de la police nationale Hok Lundy avaient eu vent de [ses] contacts avec l’opposition et qu'il fallait s’attendre à des représailles”. Il ajoute plus loin que “le Premier ministre veut à tout prix mettre la main sur moi car j’en sais trop sur les crimes et la corruption du régime”. Ajoutant qu’il “ne donne pas cher de sa vie” s’il est renvoyé au Cambodge, il annonce, à qui veut l’entendre, qu’“une fois ma sécurité assurée, je suis prêt à témoigner afin d’éclairer la communauté internationale sur les pratiques du pouvoir cambodgien”.

Passant en revue différents crimes au Cambodge qui ont fait la Une des médias ces dernières années, Heng Pœuv affirme avoir en sa possession des enregistrements de témoignages compromettant le chef de la police nationale, Hok Lundy, et le Premier ministre Hun Sen, et les désignant comme les commanditaires. Au fil de ses réponses, il charge sans retenue les deux hauts responsables, liés selon lui par “une connivence ancienne”. Et il se présente lui-même comme celui qui a parfois osé résister à leurs instructions, et qui a, affirme-t-il, donné à plusieurs reprises “des informations à des ONG, à l’opposition” car il cherchait “quelqu’un qui puisse les rendre publiques”. Et de conclure qu’il est “prêt à répondre devant un tribunal” des accusations qui pèsent sur lui, “à condition que ce ne soit ni au Cambodge, ni au Viêt-nam”.


Les autorités accusent l’opposition, le PSR se défend


Pour Khieu Kanharith, ministre de l’Information et porte-parole du gouvernement, il ne fait aucun doute que “ce sont des gens de l’opposition qui gonflent ces informations”. “Heng Pœuv a peur et cherche une terre d’asile. Le gouvernement ne l’a pas encore reconnu coupable. On voudrait qu’il se rende afin de l’interroger et d’éclaircir ce dossier. Mais, là, il vient de brûler le pont sur lequel il se tenait en dénonçant à tout va. Attentat à la grenade de 97, assassinat de Piseth Pilika, etc. : il reprend les mêmes accusations déjà formulées par l’opposition! C’est toujours la même chanson sauf que là ils sont passés du format VCD au DVD!” Le ministre estime que L’Express, en publiant le témoignage de l’ancien chef de police de Phnom Penh, se rend complice. Il rappelle ainsi que le titre français s’en est déjà pris, par le passé, au gouvernement, qu’il a accusé dans ses colonnes d’avoir ordonné l’assassinat de Piseth Pilika. “Et ces articles sont toujours signés par la même personne, qui est dans l’opposition cambodgienne. Le gouvernement n’a donc pas été surpris par ce dernier article. Nous aviserons si les hommes de loi du gouvernement doivent réagir mais je ne crois pas que cela soit nécessaire”, estime Khieu Kanharith.

Meng Rita, secrétaire général par intérim du PSR, rejette en bloc les accusations du gouvernement. “C’est faux! Pourquoi le PSR compterait-il des membres dans la presse française? Cela n’a pas de sens! L’Express est une publication importante et indépendante. Nous ne pouvons par conséquent pas nous ingérer dans leurs affaires et leur demander de publier un article qui servirait les intérêts de l’opposition cambodgienne”, argumente-t-il.

Sam Rainsy, actuellement aux Etats-Unis où il animait cette fin de semaine un congrès du parti à Long Beach, en Californie, expliquait samedi matin sur la radio Voice of America qu’il s’agissait d’une “situation nouvelle pour le Cambodge”, et qu’il s’entretiendrait sur ce sujet avec ses militants. Appelé à réagir sur les propos de Heng Pœuv, il s’est gardé de faire tout commentaire, se contentant de dénoncer, à nouveau, “l’Etat mafieux et terroriste qu’est le Cambodge”. L’affaire Heng Pœuv relève pour lui du “règlement de comptes”.

Kong Sothanarith
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MessageSujet: Re: Entretien de Heng Poeuv dans L'Express - Les autorités ...   Entretien de Heng Poeuv dans L'Express - Les autorités ... EmptyDim 27 Aoû - 19:37

Nouvelles du cambodge N° 0635F



Affaire Heng Pov – suite



Khemara Jati

Montreal, Québec

Le 26 Août 2006



Les révélations de Heng Pov viennent confirmer ce que les Cambodgiens savaient depuis déjà longtemps. Dans notre précédant article, nous avons diffusé des extraits du The Cambodia Daily du 10 août 2006 qui donnent des opinions des Cambodgiennes et Cambodgiens sur cette affaire. Heng Pov apporte seulement des détails et des noms. Il faut aussi noter que Heng Pov ne dit pas tout ce qu’il sait. C'est normal.



Mais le plus important est que cette affaire passionne nos compatriotes au Cambodge comme à l’étranger. Les journaux en cambodgien qui parlent de l’affaire Heng Pov ont plus que doublé leur vente et certains décuplé. Naturellement ces journaux ont traduit et diffusé en cambodgien l’interview de Heng Pov par Sylvaine Pasquier paru dans L’Express du 17 août 2006, intitulé : « Cambodge. Les basses œuvres de Hun Sen » et la « Déclaration de Heng Pov ».



Cette position unanime des Cambodgiens vient confirmer sans conteste possible la haine de nos compatriotes concernant la dictature, les crimes, les trafics de drogue et la corruption éhontée s’élevant à des centaines de millions de $US du clan Hok Lundy - Hun Sen.



Comment les services secrets des grandes puissances comme ceux du Japon, des Etats-Unis, de la France et de la Chine peuvent-elles ignorer ces crimes ? Heng Pov n’est certainement pas un saint. Mais ce qu’il révèle contient une grande partie de la réalité des faits connus par l’ensemble de nos compatriotes. Toutes les polices du monde utilisent des «repentis» pour connaître ce qui se passe à l’intérieur des mafias et autres pouvoirs criminels. Pourquoi les grandes puissances ne profitent-elles pas de cette occasion pour utiliser les accusations de Heng Pov pour mettre fin à la « Culture de l’Impunité » au Cambodge ? Ne pas le faire n’est-il pas un aveu implicite que ce sont ces grandes puissances qui font perdurer cette « Culture de l’Impunité » ?



William Shawcross a dénoncé cette "Culture de l'Impunité" depuis 1979, dans son livre bien connu internationalement : « Sideshow »[1] et traduit en français sous le titre « Une Tragédie sans Importance »[2]; suivi d’un autre livre du même auteur « The Quality of Mercy » traduit en français sous le titre « Le Poids de la Pitié »[3]



Maintenant les Cambodgiens ne profitent-ils pas de cette occasion pour montrer implicitement du doigt la complicité des grandes puissances dans la continuité sans fin de cette « Culture de l’Impunité » ? Maintenant que cette complicité est étalée au grand jour, ces grandes puissances peuvent-elles encore jusqu’à quand continuer à faire semblant d’ignorer les massacres, les crimes, les trafics de drogue et la corruption effrénée du clan Hok Lundy – Hun Sen ? Quand ces massacres, ces crimes, ces trafics et ces corruptions effrénées sont maintenant dénoncés ouvertement par Heng Pov, avec des précisions d’un homme bien informé puisqu'il est à l’intérieur même du pouvoir ?



Pourquoi ne pas essayer au moins de vérifier les accusations de Heng Pov et interroger les criminels cités par Heng Pov ? Le pouvoir actuel ne vient-il pas de confirmer indirectement la véracité des révélations de Heng Pov par la voix de son ministre de l’Information Khieu Kanharith, qui a déclaré dans Phnom Penh Post du 25 août 2006 (titre de l’article : « Heng Pov’s talk of high crimes «negates claim to asylum » ») : « If Heng Pov says he knows about crimes within the government it means he is an accomplice to these crimes » ?



Ainsi Khieu Kanharith, au lieu de réfuter les accusations de Heng Pov, comme l’exige l’opinion nationale et internationale, n’admet-il pas implicitement que ces accusations sont fondées ? Ainsi le pouvoir aux abois ne vient-il pas de se marcher sur ses pieds pour essayer d’obtenir de Singapour le retour de Heng Pov dans les griffes des sbires de Hok Lundy ?



Le peuple cambodgien, par son unanimité, n’est-il pas en train d’obliger les grandes puissances à réfléchir plus sérieusement sur cette affaire Heng Pov ? Singapour était déjà responsable de « non-assistance à une personne en danger de mort" dans l’assassinat de Ho Sok, lors du coup d’Etat sanguinaire et sauvage de juillet 1997, le gouvernement de Singapour va-t-il être de nouveau responsable de « non-assistance à une personne en danger de mort » dans ce nouveau cas de Heng Pov ?



Cette fois-ci le gouvernement de Singapour n’est pas seul responsable de « non-assistance de personne en danger de mort », les grandes puissances occidentales peuvent-elles échapper à en porter aussi la responsabilité ?



Ainsi l’unanimité des Cambodgiens où qu’ils se trouvent sur cette « Affaire Heng Pov » est une immense force pour imposer aux grandes puissances le respect de notre volonté. Les Cambodgiens ne veulent plus vivre sous le « Poids de la Pitié » imposé par les grandes puissances depuis 1991. Ce « Poids de la Pitié » qui se traduit en réalité en « Poids du mépris » et qui devient au cours des ans de plus en plus pesant et insupportable pour les Cambodgiens.



N’est-ce pas du mépris que de soutenir les Vietnamiens qui viennent s’installer ouvertement en maîtres au Cambodge, accaparant nos terres et un tiers de notre plateau continental, massacrant plusieurs fois notre peuple et tuant tous ceux qui osent s’opposer à eux, pillant nos richesses naturelles agricoles comme le riz et le caoutchouc, partageant nos richesses en hydrocarbures de notre plateau continental avec la Thaïlande et maintenant un projet pour piller ouvertement nos richesses en pétrole sur notre terre ferme ? Laissant le peuple cambodgien continuer à vivre dans l’ignorance, la maladie et la misère ? N’est-ce pas cela du mépris ?



La colère du peuple cambodgien unanime monte en puissance. Certains étrangers dont des religieux ne disent-ils pas qu’il faudrait peut-être une révolution pour mettre fin à cette «culture de l’Impunité » pratiquée par le Vietnam et jusqu’à présent avec le soutien des grandes puissances ?



Note : This article is available into english upon request.


[1] Ed. Simon and Schuster, New York.

[2] Ed. Balland, Paris

[3] Ed. Balland, Paris 1985
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MessageSujet: Re: Entretien de Heng Poeuv dans L'Express - Les autorités ...   Entretien de Heng Poeuv dans L'Express - Les autorités ... EmptyJeu 7 Sep - 8:15

AFFAIRE HENG POV (III)
Enterrement dans le silence ?



Khemara Jati

Montréal, Québec

Le 4 septembre 2006


Les révélations de Heng Pov sont très importantes. Les services secrets des grandes puissances savent parfaitement qu’elles sont en grandes parties exactes. Cependant ces révélations ne contiennent qu’une partie de la réalité des faits. Heng Pov ne peut pas révéler les interventions directes de Hanoi comme lors du coup d’Etat de juillet 1997 par exemple. Heng Pov ne peut le faire qu’indirectement comme le fait indéniable que Hun Sen était au Vietnam lors de ce coup d’Etat. Puis il dit qu’il ne veut pas être jugé ni au Cambodge ni au Vietnam. Mais ces révélations ont le mérite de faire connaître au monde pourquoi et comment la « Culture de l’Impunité » a pu perdurer jusqu’à nos jours. Jusqu’à quand ? Les grandes puissances auront de plus en plus de mal à cacher leur soutien et leurs aides au clan sanguinaire, criminel et corrompu Hok Lundy – Hun Sen.



Heng Pov n’ose pas révéler, par exemple le fait que Ho Sok fût devenu l’homme à abattre des Vietnamiens, parce qu’il avait de très bonnes relations avec un certain nombre d’officiers de l’armée du PPC. Ho Sok était au courant des mouvements des unités de l’armée du PPC. Malheureusement les hommes politiques du Funcinpec ne savent pas garder le secret et rendent publics les informations confidentielles fournies par Ho Sok. Ho Sok n’a pas prévu l’intervention des unités entières de l’Armée Populaire du Vietnam (APV) lors du coup d’Etat de juillet 1997. Cette intervention a surpris les généraux du Funcinpec. Heureusement la cuisante défaite des meilleures unités de choc de l’APV devant O Smach a sauvé l’honneur des armes cambodgiennes. Cette intervention directe du APV est confirmée en privée par des personnalités cambodgiennes de la société civile qui était présentes au Cambodge à cette époque et aussi par des personnalités étrangères qui demandent à garder l’anonymat. Il serait surprenant que les services de renseignement des grandes puissances puissent ignorer ces faits.



Les révélations de Heng Pov sont tellement précises que Ron Abney a changé d’avis. Nous diffusons ci-dessous les raisons de ce changement de position de Ron Abney concernant sa plainte au près du FBI au sujet du massacre du 30 mars 1997 durant lequel il a été blessé. Ron Abney par la même occasion, nous informe qu’il a retiré sa plainte pour permettre à Rainsy et à Kem Sokha de travailler normalement au Cambodge. Ron Abney ne fait que confirmer notre opinion concernant les arrangements des grandes puissances avec Hun Sen pour permettre le retour de Rainsy au Cambodge. Mais devant les révélations de Heng Pov, Ron Abney réintroduit sa plainte. C’est ce qui fait enrager le clan Hok Lundy – Hun Sen. Nous reproduisons ci-dessous la réaction de son porte-parole :



« A la différence de Ron Abney, qui considère Heng Pov comme un « témoin oculaire » de première importance, le ministre de l’information et porte-parole du gouvernement Khieu Kanharith a estimé que rien ne justifiait la réouverture de l’enquête. « Il (Ron Abney) pense que les déclarations de Heng Pœuv constituent un élément nouveau, alors que ce ne sont que des accusations sans preuve. Il veut enseigner au crocodile de nager : au FBI, ce sont des professionnels », a-t-il déclaré avant de réfuter l’explication selon laquelle le retrait de la plainte était politiquement motivé. « La justice est la justice. Ce n’est pas comme aux Etats-Unis où on peut négocier des remises de peines. Au Cambodge, il n’y a pas de ça. On ne va pas politiser la justice », a-t-il expliqué avant de conclure que Ron Abney était un « emmerdeur »[1].



Khieu Kanharith a, dans cette même déclaration, insulté la justice des Etats-Unis et qualifié Ron Abney d’« emmerdeur ». Pas de réaction des autorités américaines. Le FBI n’a toujours pas rendu publique les résultats de son enquête sur le massacre du 30 mars 1997, plus de 9 ans après, comme l’a remarqué Chea Vannath, ancienne Présidente du Center for Social Development[2]. Cette opinion de Chea Vannath est partagée par l’ensemble des Cambodgiens. Pour quelles raisons le gouvernement des USA refuse-t-il obstinément de rendre public ce document essentiel pour comprendre une partie de ce qui se passe au Cambodge depuis 1991 ? Cela malgré les révélations de Heng Pov ? En portant de nouveau plainte au près du FBI, Ron Abney est-il aussi devenu un « emmerdeur » pour le gouvernement des Etats-Unis ?



Dans ces conditions, Rainsy est obligé d’appeler ses militants à la réserve[3]. Mais Rainsy a qualifié l’affaire Heng Pov de « règlement de compte entre malfaiteurs ». Pourquoi ne pas utiliser ce « règlement de compte entre malfaiteurs » pour régler notre compte contre le clan Hok Lundy - Hun Sen qui brade nos terres et notre plateau continental avec nos réserves en hydrocarbures, au profit du Vietnam et aussi de la Thaïlande ? Le clan Hok Lundy – Hun Sen n’a-t-il pas toujours utilisé et attisé les conflits entre Cambodgiens, au besoin par les massacres, les assassinats et la corruption, pour asseoir solidement leur dictature ?



Lors de la récente adoption par le parlement, d’une loi pour obliger ces parlementaires à faire de l’autocensure, des parlementaires du SRP ont participé à ce vote. Est-ce le début du travail de division au sein du SRP comme le clan Hok Lundy – Hun Sen l’a déjà fait au sein du Funcinpec avec le succès que l’on sait ? Il y a aussi l’adoption d’une loi contre l’adultère. Avec le système judiciaire actuel entièrement contrôlé par le clan au pouvoir, cette loi ne sera-t-elle pas utilisée principalement contre ceux qui sont jugés indésirables pour le clan ? Comme l’a si bien remarqué la société civile ? Alors que la loi sur la corruption reste toujours en attente ? Ce faisant que font les parlementaires du SRP ? Début d’autodestruction comme c’était déjà le cas pour Funcinpec ? Le rappel à l’ordre de Rainsy est-il entendu ?



Après l’assassinat de Ho Sok, Singapour n’ose pas obliger Heng Pov à retourner au Cambodge. Heng Pov se trouve maintenant en Malaisie. Il y a maintenant des tractations entre la Malaisie et le clan Hok Lundy – Hun Sen pour trouver une solution qui obligerait Heng Pov à se taire. Car, comme nous l’avons signalé dès notre premier article diffusé le 6 août 2006, toutes les grandes puissances ont intérêt au maintien du clan Hok Lundy – Hun Sen au pouvoir. Remarquons qu’aucun média international, à la seule exception de L’Express, n’a parlé de cette affaire Heng Pov. Est-ce un hasard ? Ces médias qui sont sous le contrôle des grands groupes financiers très puissants l’échelle planétaire ?



Khemara Jati a la chance d’être au Canada, le pays où la liberté de la presse est la plus étendue. Nous exprimons notre profonde gratitude aux autorités canadiennes pour cette liberté dont nous jouissons.



Quelle est la solution la plus conforme aux intérêts des grandes puissances ? Le retour à Phnom Penh ? Heng Pov torturé ou/et tué dans les geôles du clan Hok Lundy – Hun Sen ferait trop de bruits. Heng Pov traduit en justice devant un tribunal corrompu à Phnom Penh ? Il y aura certainement la présence des médias nationaux et internationaux. Heng Pov peut révéler d’autres affaires encore plus graves. Cette fois-ci, il est plus difficile d’étouffer les crimes commis par le clan Hok Lundy – Hun Sen.



La seule solution est d’envoyer Heng Pov quelque part avec l’obligation de se taire. C’est un enterrement de l’affaire dans le silence en espérant que l’oubli finira par laver les mains tachées de sang du clan Hok Lundy – Hun Sen.



Nous diffusons ci-dessous les deux articles de Cambodge Soir du 29 août 2006 sur le changement d’avis de Ron Abney et sur la position de Rainsy sur cette Affaire Heng Pov.



Dans un prochain article nous essaierons de placer cette « Affaire Heng Pov » dans le contexte de la lutte de plus en plus unie du peuple cambodgien contre l’ignorance, la maladie et la misère pour l’Indépendance nationale dans notre intégrité territoriale et maritime, contre les monopoles économiques et financiers de la société vietnamienne Sokimex et de la banque vietnamienne Canadia, pour le développement économique pour l’ensemble de nos compatriotes, pour la libération de notre chère patrie de la domination vietnamienne, pour la démocratie et pour la liberté.
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MessageSujet: Re: Entretien de Heng Poeuv dans L'Express - Les autorités ...   Entretien de Heng Poeuv dans L'Express - Les autorités ... EmptyJeu 7 Sep - 8:16

Cambodge Soir

29 août 2006

Ron Abney : « J'ai retiré ma plainte pour aider Kem Sokha et Sam Rainsy »



Ron Abney, un ancien employé américain de l'International Republi­can Institute (IRI) blessé lors de "at­tentat à la grenade du 30 mars 1997 à Phnom Penh, tente depuis près de dix ans de faire la lumière sur cet évé­nement jamais élucidé au Cambod­ge (l'enquête du FBI n'a quant à elle jamais été rendue publique dans son intégrité). Il a notamment déposé une plainte contre X aux Etats-Unis dans le cadre du Alien Tort Law; une loi qui permet à tout citoyen améri­cain visé par un attentat à l'étranger d'intenter une action devant la justi­ce américaine. En décembre der­nier, pourtant, il avait décidé contre toute attente d'abandonner les pour­suites. Nouveau retournement de si­tuation à la mi-août, quand Ron Ab­ney écrit cette fois au FBI pour de­mander la réouverture de l'enquête en tenant compte des récentes dé­clarations de Heng Poeuv impliquant le Premier ministre et le chef de la police nationale (CSdu 24 août).



Interrogé par e-mail sur ces appa­rentes contradictions, Ron Abney est revenu sur les circonstances qui l'ont conduit à abandonner ses pour­suites il y a quelques mois. « Cette plainte était un réel sujet d'inquiétu­de pour Hun Sen. Elle impliquait que l'enquête du FBI soit mise à disposi­tion des tribunaux américains et por­tée à la connaissance de tous. Hun Sen ne voulait pas que cela arrive. J'ai décidé de retirer ma plainte quand j'ai pris conscience que des défenseurs des droits de l'Homme [emprisonnés l'an dernier pour avoir critiqué le traité frontalier avec le Viêt-nam], comme Kem Sokha, et Sam Rainsy [en exil en France pen­dant un an et rentré au pays en fé­vrier] auraient pu être davantage in­quiétés si je n'abandonnais pas les poursuites. Je pensais que Sam Rainsy devait rentrer dans son pays pour poursuivre ses activités poli­tiques et que cela retirerait un peu de la pression qui pesait sur lui. C'est moi qui ai pris la décision », tient-il à préciser. Il explique enfin que la plainte n'était qu'un moyen de rou­vrir le dossier, et qu'il poursuit au­jourd'hui sa démarche par d'autres voies officielles.



A la différence de Ron Abney, qui considère Heng Poeuv comme un « témoin oculaire » de première im­portance, le ministre de l’Information et porte-parole du gouvernement Khieu Kanharith a estimé que rien ne justifiait la réouverture de l'enquête.



« II pense que les déclarations de Heng Poeuv constituent un élément nouveau, alors que ce ne sont que des accusations sans preuve. II enfonce une porte ouverte. Il veut enseigner au crocodile à nager : au FBI, ce sont des professionnel », a-t-il déclaré avant de réfuter l'explication selon laquelle le retrait de la plainte était politiquement motivé. « La justi­ce est la justice. Ce n'est pas com­me aux Etats-Unis où on peut négo­cier des remises de peines. Au Cambodge, il n'y a pas de ça. On ne va pas politiser la justice », a-t-il expliqué avant de conclure que Ron Abney était un « emmerdeur ».



Le représentant de l'IRI au Cambodge estime pour sa part que les démarches de Ron Abney sont des initiatives « personnelles », tout comme le porte-parole de l'ambassade américaine pour qui cette affaire n'a en outre « rien de politique ». Le député PSR Son Chhay a refusé de commenter les déclarations que Ron Abney, et Sam Rainsy, actuellement aux Etats.Unis, était injoignable hier. Soren Seelow
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