Lancement d'un hebdomadaire sur l'emploi destiné aux jeunes

Presse - Lancement d'un hebdomadaire sur l'emploi destiné aux jeunes

31-10-2005
Cambodge Soir - Un nouveau journal hebdomadaire en khmer intitulé Svèng Rork (“Recherche”) sort aujourd’hui dans les kiosques de la capitale et de certaines provinces. Cette nouvelle parution destinée à un lectorat estudiantin traite de diverses questions liées à l’emploi, aux nouvelles technologies, à la culture générale ou au commerce, et proposera surtout un large cahier d’offres d’embauche émanant d’ONG ou de sociétés privées.

Le créateur de ce magazine de 16 pages en couleur vendu 700 riels est un jeune professeur d’informatique de 25 ans, également directeur de la société Manich, spécialisée dans les sites internet et le design. “L’objectif n’est pas de faire du business pour faire du business. Mon but est d’aider les étudiants à progresser et à perfectionner leurs connaissances à travers nos articles sur les hommes d’affaires qui ont réussi, et les aider à trouver du travail grâce à nos petites annonces”, explique In Mean.

Signe particulier de Svèng Rork : les offres d’emploi sont diffusées gratuitement, “afin que tous les profils y trouvent leur compte”. “Dans les autres journaux, ce sont surtout les grosses sociétés et les ONG qui publient des offres d’emploi, car les emplacements sont chers. Chez nous, elles sont toutes gratuites et bienvenues”, explique-t-il.

Pour l’heure, les 700 riels du prix de vente de l’hebdomadaire ne suffisent pas à couvrir les frais d’imprimerie, convient-il. Mais le jeune entrepreneur se dit prêt à sacrifier ses économies en attendant que les annonceurs s’intéressent à son produit. “Pour l’instant nous n’avons pas de pub, mais ça ne remet pas en cause le projet”, assure-t-il.

Le travail rédactionnel a débuté il y a un mois avec cinq jeunes journalistes formés au CCI (Cambodian Communication Institute) et du Département d’études francophones de l’Université royale de Phnom Penh (URPP), dont certains n’ont pas encore achevé leurs études. Après le travail de reportage et d’écriture, chaque texte est relu par des étudiants en droit ou en informatique afin de s’assurer que le vocabulaire utilisé est approprié. “Je suis très attentif au bon usage des mots afin d’éviter tout problème”, confie l’entrepreneur.

Ung Chansophea