STRATEGIE du PPC pour diriger le pays

STRATEGIE du PPC pour diriger le pays



AKP Phnom Penh, 06 décembre 2005 --



''Le Parti du Peuple cambodgien ne travaille pas seulement pour une période de 10 ans à venir mais pour 100 ans – 200 ans ou 500 ans s’il travaille bien et jouit de soutien du peuple" a ainsi commenté Samdech Hun Sèn Premier ministre lors de l’inauguration hier d’un siège du Conseil communal de Cheang Torng, district Tram Kok, province de Takéo.



Samdech a poursuivi que le PPC ne pense pas a mettre fin sa mission dans un an ou un mois deux mois mais dans 100 ans, 300 ans ou 500 ans à venir. C’est pourquoi le PPC s’attachait à consolider sa base dans tout le pays par la construction des bureaux du parti dans les différentes communes. Par exemple dans le district de Tram Kak il y a 15 communes, le PPC a réussi à y construire déjà ses bureaux dans 14 communes. Il reste seulement à en construire le dernier dans un proche avenir.



A rappeler que parmi 100 communes de la province de Takéo – le PPC a gagné les élections communales dans 99 communes. --AKP

Hun Sen prédit trente ans de stabilité politique

07-12-2005
Cambodge Soir - Dans les trente ans à venir, pas de crise politique au Cambodge. Telle est la prédiction du Premier ministre lancée hier à l’occasion de l’inauguration d’un chantier de construction de ponts dans le district de Kien Svay de la province de Kandal.
“Maintenant, les questions politiques sont résolues. Certains ont spéculé qu’il pourrait y avoir une crise autour du trône. Mais elle n’a pas eu lieu. Dans les trente ans qui viennent, le Cambodge ne connaîtra ni crise politique, ni crise du trône”, a assuré le Premier ministre. Par ailleurs, le jour même où les ministres des Affaires étrangères du Viêt-nam et du Cambodge échangeaient à Phnom Penh les instruments de ratification du traité additionnel au traité frontalier de 1985, Hun Sen a jugé que la question des frontières avec les pays voisins allait se résoudre sans anicroches. “Il n’y a aucun problème”, a-t-il estimé.
Les prédictions du Premier ministre sur la situation politique ont été commentées avec une légère ironie dans les rangs de l’opposition. “Au Cambodge, Les crises politiques ou autour du trône dépendent des politiciens. Cela ne dépend pas de leurs paroles mais de leurs actes. S’ils respectent la démocratie et les institutions, on peut dire qu’il n’y aura pas de crise”, a réagi Eng Chhay Ieng, secrétaire général du PSR. Kem Sokha, président du Centre des droits de l’Homme du Cambodge, considère pour sa part qu’on ne peut pas prévoir l’évolution de la situation politique du pays. “Tant mieux si ces spéculations se révèlent justes car les gens ne veulent plus de conflits. Mais tout cela dépend de la volonté des puissants. Nous ne pouvons prévoir la situation que si la démocratie est solide”, juge-t-il.

Kong Sothanarith