Pour situer la cuisine cambodgienne, il faut se rapporter à l'histoire. Au VIe siècle, c'est un royaume indianisé situé sur le delta et le cours moyen du Mékong. Jusqu'en 1432, le Cambodge élargit ses frontières et atteint la Birmanie et le Viet Nam actuels mais les Vietnamiens commencent à coloniser le delta au XVIIIe siècle et cet espace territorial deviendra un terrain de bataille entre le Viet Nam et l'ancienne Siam.
C'est dans cette logique historique que la cuisine cambodgienne est teintée de cuisines chinoise et vietnamienne.
70% des terres cultivées sont dédiées à la culture du riz. Ici le riz est non gonflé, à peine cuit et croquant.
Les brochettes, les rouleaux de printemps et le riz sont accompagnés de sauce nuoc mam (saumure de poisson) coupée d'eau à laquelle on ajoute un piment rouge haché.
On retrouve aussi une seconde sauce plus consistante composée de nuoc mam coupée d'eau dans laquelle on ajoute une quantité égale de jus de citron. On incorpore ensuite des filaments de carottes et de navets crus.
La brochette la plus courante est la "sapeck d'or", de petits morceaux de filet de porc entrecoupés de lamelles de lard et de rondelles de saucisses chinoises que l'on cuit sur le gril chauffé sur la braise.
Comme boisson, on boit de l'eau ou du thé. On trouve aussi le vin de palme, le choum, un alcool de riz et un cognac de fabrication locale.