THAÏLANDE - CAMBODGE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
THAÏLANDE - CAMBODGE

THAÏLANDE & CAMBODGE : INFOS, EMPLOI, IMMOBILIER, CULTURE, POLITIQUE
 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

 

 Bangkok croule sous les ordures

Aller en bas 
AuteurMessage
Thaïlande - Cambodge
Rang: Administrateur
Thaïlande - Cambodge


Nombre de messages : 5571
Date d'inscription : 08/08/2004

Bangkok croule sous les ordures Empty
MessageSujet: Bangkok croule sous les ordures   Bangkok croule sous les ordures EmptyLun 20 Sep - 13:21

En plus de la pollution, des encombrements et autres maux des mégapoles, Bangkok croule sous les ordures.

Selon la Banque mondiale, la capitale thaïlandaise de plus de dix millions d'habitants détient le record de la plus grosse production de déchets d'Asie du Sud-Est, après Singapour, avec 1,3 kg par personne et par jour.

Ce chiffre élevé s'explique par la vigueur de la consommation et le manque d'intérêt des Thaïlandais en général pour la limitation des ordures, qui transparaît chez les commerçants de détail qui emballent un même produit parfois deux, voire trois fois, comme chez les consommateurs.

La croissance économique qui reste soutenue ne devrait rien arranger, d'autant que la ville n'a guère de politique en matière de gestion des déchets, ne recyclant que 3,5% de ses ordures ménagères.

En comparaison, Singapour et Séoul, bons élèves de la région asiatique, recyclent plus de 40% de leurs déchets.

"Si la tendance se poursuit et le recyclage reste à un bas niveau, il est probable que d'ici la fin de la décennie la production de déchets de la ville va augmenter de 25% et la production de déchets industriels de 35%", selon un rapport de la Banque mondiale sur l'environnement en Thaïlande de l'an dernier.

Les ordures de Bangkok représentent un quart des ordures du pays de 62 millions d'habitants et ont triplé en moins de vingt ans à 9.500 tonnes par jour l'an dernier, selon le département de contrôle de la pollution (PCD). Ce chiffre devrait doubler d'ici 2015.

Quelque 2,5 millions de mètres cubes d'ordures sont déversés chaque jour dans les "klongs" (canaux) et le fleuve qui baigne la ville, le Chao Phraya, ajoutant le risque d'infection à la pollution.

Ces ordures flottant sur l'eau et bouchant certains canaux, outre qu'elles dégagent une odeur pestilentielle avec la chaleur persistante, exposent les riverains à la prolifération de parasites, de rats et de moustiques dangereux pour l'homme.

La majorité des ordures est toutefois collectée en ville, plusieurs fois par semaine dans les grandes bennes vertes des compagnies de la municipalité, avant d'être livrées à des sociétés privées. Celle-ci vont les déverser dans d'immenses décharges de la grande banlieue, à la limite des provinces environnantes.

C'est là que les montagnes de déchets produits par la mégapole s'accumulent, en plein air, puisque seul les matériaux et substances dangereux, tels les ordures hospitalières, sont incinérés.

"En Asie du Sud-Est, Bangkok c'est le sommet. C'est la crise. Le gouvernement devrait mettre en place des centres de recyclage du plastique et des installations de composte mais rien ne se passe. Ce n'est pas une de leurs priorités", se plaint Tara Buakamsri, chargé du dossier au quartier général régionale de Greenpeace.

L'ancien gouverneur de Bangkok, Samak Sundaravej, dont le mandat s'est achevé le mois dernier, avait juré de s'atteler à la tâche. Mais les écologistes lui reprochent de ne pas avoir joint le geste à la parole.

Leurs espoirs reposent maintenant sur son successeur, Apirak Kosayodhin, un Démocrate (opposition) de 43 ans décidé à s'attaquer à la montagne d'ordures de Bangkok.

Le nouveau maire veut promouvoir le recyclage, éliminer une partie des emballages et lancer des projets d'abord à échelle réduite, incitant les gens, avec bénéfices économiques à la clé, à participer à la lutte contre l'invasion des ordures.

En attendant, le ramassage des ordures fait vivre une armée de gens, quelque 20.000 personnes, qui portent le taux de recyclage à 11%.

"C'est grâce à eux qu'on évite la catastrophe", déclare Tara Buakamsri, au sujet de ces défavorisés qui écument les montagnes de déchets pour survivre.

La Banque mondiale estime que les Thaïlandais jettent chaque année 4,5 millions de tonnes de déchêts recyclables, pour une valeur de 400 millions de dollars.
Revenir en haut Aller en bas
Thaïlande - Cambodge
Rang: Administrateur
Thaïlande - Cambodge


Nombre de messages : 5571
Date d'inscription : 08/08/2004

Bangkok croule sous les ordures Empty
MessageSujet: Re: Bangkok croule sous les ordures   Bangkok croule sous les ordures EmptyJeu 23 Sep - 10:21

En plus de la pollution, des encombrements et autres maux des mégapoles, Bangkok croule sous les ordures.
Selon la Banque mondiale, la capitale thaïlandaise de plus de dix millions d'habitants détient le record de la plus grosseproduction de déchets d'Asie du Sud-Est, après Singapour, avec 1,3 kg par personne et par jour.
Ce chiffre élevé s'explique par la vigueur de la consommation et le manque d'intérêt des Thaïlandais en général pour la limitation des ordures, qui transparaît chez les commerçants de détail qui emballent un même produit parfois deux, voire trois fois, comme chez les consommateurs.
La croissance économique qui reste soutenue ne devrait rien arranger, d'autant que la ville n'a guère de politique en matière de gestion des déchets, ne recyclant que 3,5 % de ses ordures ménagères.
En comparaison, Singapour et Séoul, bons élèves de la région asiatique, recyclent plus de 40 % de leurs déchets. "Si la tendance se poursuit et le recyclage reste à un bas niveau, il est probable que d'ici la fin de la décennie la production de déchets de la ville va augmenter de 25 % et la production de déchets industriels de 35 %", selon un rapport de la Banque mondiale sur l'environnement en Thaïlande de l'an dernier.
Les ordures de Bangkok représentent un quart des ordures du pays de 62 millions d'habitants et ont triplé en moins de vingt ans à 9.500 tonnes par jour l'an dernier, selon le département de contrôle de la pollution (PCD). Ce chiffre devrait doubler d'ici 2015.
Quelque 2,5 millions de m3 d'ordures sont déversés chaque jour dans les "klongs" (canaux) et le fleuve qui baigne la ville, le Chao Phraya, ajoutant le risque d'infection à la pollution. Ces ordures flottant sur l'eau et bouchant certains canaux, outre qu'elles dégagent une odeur pestilentielle avec la chaleur persistante, exposent les riverains à la prolifération de parasites, de rats et de moustiques dangereux pour l'homme.
La majorité des ordures est toutefois collectée en ville, plusieurs fois par semaine dans les grandes bennes vertes des compagnies de la municipalité, avant d'être livrées à des sociétés privées. Celle-ci vont les déverser dans d'immenses décharges de la grande banlieue, à la limite des provinces environnantes.
C'est là que les montagnes de déchets produits par la mégapole s'accumulent, en plein air, puisque seuls les matériaux et substances dangereux, tels les ordures hospitalières, sont incinérés. "En Asie du Sud-Est, Bangkok c'est le sommet. C'est la crise. Le gouvernement devrait mettre en place des centres de recyclage du plastique et des installations de composte mais rien ne se passe. Ce n'est pas une de leurs priorités", se plaint Tara Buakamsri, chargé du dossier au quartier général régional de Greenpeace. L'ancien gouverneur de Bangkok, Samak Sundaravej, dont le mandat s'est achevé le mois dernier, avait juré de s'atteler à la tâche.
Mais les écologistes lui reprochent de ne pas avoir joint le geste à la parole. Leurs espoirs reposent maintenant sur son successeur, Apirak Kosayodhin, un Démocrate (opposition) de 43 ans décidé à s'attaquer à la montagne d'ordures de Bangkok.
Le nouveau maire veut promouvoir le recyclage, éliminer une partie des emballages et lancer des projets d'abord à échelle réduite, incitant les gens, avec bénéfices économiques à la clé, à participer à la lutte contre l'invasion des ordures. En attendant, le ramassage des ordures fait vivre une armée de gens, quelque 20.000 personnes, qui portent le taux de recyclage à 11 %.

AFP/VNA
( 26/09/04)
Revenir en haut Aller en bas
 
Bangkok croule sous les ordures
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Chiang Rai sous la fumee
» Le Cambodge sous le feu des critiques

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
THAÏLANDE - CAMBODGE :: Catégorie à modifier... :: THAÏLANDE-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser